El Mahjouba-Marie a écrit :
oui ce sont des oints de Dieu mais ils ne portent pas comme nom . . comme Jesus-CHRIST (oint)
Christ n'est pas le nom de Jésus ! C'est son titre ou, comme on dirait aujourd'hui, sa raison sociale. Il est au-dessus de tous ceux qui avant lui ont porté le titre de messie. En Daniel 9:25, 26, le mot "
mashiah" s’applique exclusivement au Messie à venir. Toutefois, de nombreux autres textes de la Bible hébraïque se rapportent également à ce Messie à venir, même si ce n’est pas exclusivement. Par exemple, Psaume 2:2 s’appliqua sans doute d’abord à David, le roi oint, à l’époque où les rois philistins cherchaient à le renverser. Cependant, une deuxième application, cette fois au Messie prédit, en est faite en Actes 4:25-27, qui désigne Jésus Christ. De plus, bon nombre des hommes qui furent appelés "
oints" préfigurèrent, ou représentèrent, de différentes manières Jésus Christ et l’œuvre qu’il accomplirait. On peut citer, entre autres, David, le grand prêtre d’Israël et Moïse (qui est appelé "
Christ" en Hébreux 11:23-26). Il était communément admis parmi les Juifs que le Messie serait un roi de la lignée de David. Quand les astrologues s’enquirent de '
celui qui était né roi des Juifs' auprès d’Hérode le Grand, celui-ci comprit qu’ils s’informaient au sujet du "
Christ". (Matthieu 2:2-4.) Jésus demanda aux Pharisiens de qui, selon eux, le Christ ou Messie serait le descendant. Tout en ne croyant pas en Jésus, ces chefs religieux n’ignoraient pas que le Messie serait fils de David. — Matthieu 22:41-45. Michée 5:2, 4 indiquait que c’était de Bethléhem que sortirait celui qui serait "
chef en Israël" et "grand
jusqu’aux extrémités de la terre". La croyance était que ces paroles s’appliquaient au Messie. Quand Hérode le Grand demanda aux prêtres en chef et aux scribes où le Messie devait naître, ils lui répondirent : "
À Bethléhem de Judée", et ils citèrent Michée 5:2 (Matthieu 2:3-6). Même des gens du peuple le savaient. — Jean 7:41, 42. Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu avait prédit la venue d’un grand prophète (Deutéronome 18:18). Or, aux jours de Jésus, les Juifs attendaient ce prophète (Jean 6:14). La façon dont l’apôtre Pierre cita les paroles de Moïse, selon Actes 3:22, 23, montre qu’il savait que le caractère messianique de celles-ci serait admis même par les adversaires religieux ; cela indique que Deutéronome 18:18 était bien compris par beaucoup. La Samaritaine près de la source pensait aussi que le Messie serait un prophète (Jean 4:19, 25, 29). Le peuple s’attendait à ce que le Messie opère des signes. — Jean 7:31.