Dans plusieurs courants oui.
Après, il faudrait voir au niveau de la femme laïque, elle ne bénéficie peut-être pas du même traitement.
J'ai vécu 3 ans dans un monastère bouddhiste il y a peu de temps ( courant mahayana, de tradition corréenne) et le Maître est une femme laïque . . .
Le paradoxe original est ici qu'en tant que laïque, le maître n'a pas fait le voeu de chasteté ( peut se marier) et le fait qu'il soit le maître il a la responsabilité et les compétences reconnues pour guider et enseigner les moines et nonnes du monastère qui eux ont fait voeu de chasteté . . .
Le Maître à reçu aussi le titre honorifique de "Matriarche" par la lignée, ce qui lui donne tout pouvoir sur les règles monastiques et autre paradoxe les nonnes ont plus de préceptes à respecter que les moines . . .
Celà pourrait paraître discriminatif vis à vis des femmes ( nonnes), et paradoxale vu que le maître est une femme et à tout pouvoir pour modifier les règles . . .
Mais celà s'explique par le fait que la biologie des femmes ( fonctionnement et cycle hormonale entre autre) fait qu'il est plus difficile à une femme d'obtenir l'éveil qu'un homme, à cause de cette différence de fonctionnement psycho-biologique . . .
De là je pense vient cette suspicion et discrimination vis à vis des femmes aux hauts posts de responsabilité dans les religions et leurs hiérarchies spirituelles . . .
Mais ce n'est pas une fatalité . . .La preuve . . .Un maître bouddhiste . . .Matriarche . . .
Du temps du Bouddha historique ( Sakiamouni Bouddha) celui-ci à eu quelques hésitations vis à vis des femmes pour que celles-ci est le même statut que les hommes, mais il ne faisait pas de discriminations . . .
Ce qui est remarquable pour l'époque puisque encore à notre époque les discriminations sociales vis à vis des femmes en Inde ( là où c'est constitué les premières communautés bouddhistes ( sangha)) sont encore très importantes . . .
Gandhi a parrait-il beaucoup lutté pour faire disparaître ces discriminations sociales en Inde ( dont certains aspects sont particulièrement horribles au regard de notre société démocratique actuelle aussi bien en considérant "les droits de l'homme" ( femmes comprisent
) que l'égalité du statut social ( mouvements féministes).