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Posté : 22 janv.08, 22:21
par Guilhem
Quoique je pense de la validité des écritures, force est de trouver logique que notre esprit d'essence divine, puisse surmonter les tracas que ce monde cherche à lui faire endurer.
Et le meilleur moyen de faire baisser cette pression tentatrice est de mettre de la distance entre ce monde et soi.
À titre d'exemple, j'étais un amateur de beaux livres, de photographie, de philatélie, etc.
En quelques mois j'ai éliminé toutes mes collections de timbres et de photos et j'ai vidé la moitié de ma bibliothèque.
Désormais, je ne conserve que quelques centaines d'ouvrages en rapport avec mes choix intellectuels du présent et ma profession et, pour le reste, il y a des bibliothèques municipales qui suffiront bien à d'éventuelles envies de lectures.
J'ai crains que cela soit un déchirement de me séparer d'objets si fortement investis émotionnellement. Et bien, je me rends compte au contraire du soulagement que cela me procure.
J'en conclus que le moment était venu où mon esprit était assez "éveillé" pour accepter sans douleur ce changement radical de vision de ma vie.

Posté : 23 janv.08, 00:15
par septour
BRAVO!!!!

Posté : 23 janv.08, 00:23
par Guilhem
Il n'y a pas de quoi car, en accord avec la philosophie cathare et contrairement aux principes judéo-chrétiens, les choix doivent se faire sans effort ni souffrance.
Celui qui veut s'approcher d'un comportement chrétien ne doit faire souffrir personne, et notamment pas lui-même.
Il n'y a donc pas de mortification dans cette foi.
Je n'ai donc aucun mérite. J'ai simplement adapté ma conduite à mes convictions.

Posté : 30 janv.08, 09:09
par hope
3 Absents du corps — 2 Cor. 5:1-8
Questions et réponses, p. 37

3.1 Question
Que signifie l’expression utilisée par l’apôtre en 2 Corinthiens 5:8 : « être absents du corps » ?



3.2 Réponse
Cette expression se rapporte à ceux qui sont morts dans le Christ Jésus. Le corps est vu comme une tente, comme une maison terrestre (2 Cor. 5:1) dans laquelle habite la personnalité du croyant. Si maintenant la tente est détruite, c’est-à-dire si le croyant est délogé, alors il la quitte, et va vers son Seigneur. Il est alors « absent du corps et présent avec le Seigneur » (2 Cor. 5:8). La tente terrestre est en quelque sorte abandonnée, et se décompose, tandis que l’âme du croyant trouve son chez elle auprès de Christ dans le paradis, attendant le moment de la résurrection.

La résurrection met un terme à cet état intermédiaire, caractérisé d’un côté par la séparation de l’âme et du corps, et d’autre part par la bénédiction indescriptible de l’âme. Ce dernier côté fait dire à l’apôtre : « nous avons de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur ». Il parle de la mort du croyant, et montre que « déloger et être avec Christ » est de beaucoup meilleur (Phil. 1:23), — meilleur que de Le servir ici-bas dans les circonstances du désert. Mais pour la pleine jouissance de la gloire, nous avons besoin de retrouver un corps, un corps de gloire, conforme à Son corps de gloire (Phil. 3:21).

C’est l’ « édifice » que nous avons de Dieu, « une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux » (2 Cor. 5:1). Cet édifice nous l’avons ; nous ne le possédons pas encore maintenant (même ceux qui sont endormis en Christ ne le possèdent pas encore), mais en principe nous l’avons. C’est une déclaration abstraite, une vérité valable en général, indépendamment du moment de sa réalisation.

http://www.bibliquest.org/BriemC/BriemC ... on.htm#TM3