Posté : 28 nov.08, 16:37
A qui s'est adressé Paul a ton avis ?
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Tu parles, ils prient en s'adressant directement au crucifie, qu'il soit dans une église ou dans leur chambre. Donc ils s'adressent à une idole, ni plus ni moins !Motiez a écrit :Les catholiques n'adorent pas la croix!
Ils on des représentations de Jésus sur la croix, pour rappeler le sacrifice de Jésus, ça oui, mais ils n'adorent pas la croix....
Effectivement, il faut avoir des clous.info a écrit :Eux ,des clous c'est devenue un clou.
Ça contredit aussi le commandement qui dis de ne point faire de représentation etc,.. Mais eux ont le droit point les autres !!!!
http://www.temoinsdejehovah.watchtower. ... er_020.htm25 Les autres disciples lui disaient donc : “ Nous avons vu le Seigneur ! ” Mais il leur dit : “ Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous...
franjuant a écrit :Sur "la traduction du nouveau monde" aussi il y a plusieurs clous dans les mains :
http://www.temoinsdejehovah.watchtower. ... er_020.htm
Mais, dans même la configuration que la représentation que tu nous montres plus haut, Jésus n'aurait-il pas pu avoir un clou dans chaque main sur le poteau ?Camille a écrit : Effectivement, il faut avoir des clous.
Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains
mais leur représentation montre un clou et aussi l'inscription en haut de sa tête dans la bible et non en haut de ces bras comme l'image le montre.Jean Moulin a écrit :Mais, dans même la configuration que la représentation que tu nous montres plus haut, Jésus n'aurait-il pas pu avoir un clou dans chaque main sur le poteau ?
L'inscription est bien située au-dessus de sa tête, il faut arrêter le chipotage !Camille a écrit : mais leur représentation montre un clou et aussi l'inscription en haut de sa tête dans la bible et non en haut de ces bras comme l'image le montre.
Tout ceci ne prouve strictement rien quand on sait que les mots crucifixion et croix sont les traductions de gens fortement influencés par la tradition catholique.Camille a écrit : mais leur représentation montre un clou et aussi l'inscription en haut de sa tête dans la bible et non en haut de ces bras comme l'image le montre.
Les preuves des historiens:
* L’auteur grec Lukianos (120-180) a écrit que la lettre T avait reçu « une mauvaise signification» en raison «de l’instrument de supplice que les tirants utilisait pour y accrocher les gens». (Lukianos dans « Iudicium Vocalium 12 «)
* L’historien juif le plus connu du premier siècle, Josèphe (37-apr. 110AD) , a écrit dans Antiquités judaïques : « Cet homme était le Christ... Pilate l’a condamné à la croix... Il leur est apparu, vivant, le troisième jour.»
* Pline l’Ancien, Histoire Naturelle, XXXVI, 106-107: «Et n’oublions pas de mentionner une particularité même plus mémorable, car les plus célèbres historiens l’ont omise. Tarquin l’Ancien (5° roi de Rome, mort en 579 av JC) faisait exécuter cet ouvrage (construction d’un aqueduc) par les mains de la plèbe et, ne sachant ce qui l’emportait de la grandeur du travail ou de sa durée, de toutes parts, pour échapper à la lassitude, les citoyens se donnaient la mort. A cela, le roi trouva un remède nouveau et que nul n’imagina avant lui ni ne reprit : il fit clouer sur une croix le corps de tous ceux qui s’étaient donné la mort, pour en faire à la fois un spectacle pour les citoyens et une proie à déchirer pour les bêtes sauvages et les oiseaux.» (Notes de l’historien : pour Tarquin, c’est la privation de sépulture et le corps donné en proie aux animaux qui sont une dissuasion au suicide. Il ne s’agit donc pas ici de supplice mais de l’infamie liée à la crucifixion).
*Cicéron, plaidant pour Rabinius, accusé de haute trahison, s’élève violemment contre la crucifixion dont est menacé son client, un citoyen romain en 63 av JC.: Cicéron, Pro Rabirio, 16. «C’est un malheur que la flétrissure d’une poursuite criminelle, un malheur que la confiscation des biens, un malheur que l’exil, mais dans tous ces malheurs on conserve toujours quelque apparence de liberté. Enfin si c’est de mort qu’on nous menace, mourons du moins en hommes libres. Oui, que le bourreau, que le voile qui enveloppe la tête (allusion aux modalités de l’exécution), que le nom même de croix soient écartés non seulement de la personne des citoyens romains, mais de leurs pensées, de leurs yeux, de leurs oreilles. Car pour de tels supplices, ce n’est pas seulement l’effet et l’exécution, c’est le caractère, l’attente, le nom seul qui sont indignes d’un citoyen romain et d’un homme libre. « La littérature ancienne ne s’attarde pas sur les souffrances du supplicié. Sénèque voulant justifier la possibilité du suicide, décrit l’horreur de la mort progressive du crucifié.Sénèque, Lettres à Lucilius, 101, 14. «Se trouve-t-il donc un homme qui aime mieux fondre dans les tourments, périr membre à membre et répandre autant de fois sa vie goutte à goutte, que de l’exhaler d’un seul coup? Oui, qui attaché au gibet maudit, déjà infirme, déjà informe, les épaules et la poitrine remontée en deux bosses affreuses, ayant ainsi, même avant la croix, mille motifs de mourir, veut prolonger une existence qui prolongera tant de tortures ?"
J'aimerais bien lire ta thèse d' une tradition catholique au niveau des auteurs que Camille ta cité.Tout ceci ne prouve strictement rien quand on sait que les mots crucifixion et croix sont les traductions de gens fortement influencés par la tradition catholique.