slamani a écrit :
Le crime d’agression et de spoliation (Razzia) ou Hiraba :
Allah dit : « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption ( la tuerie insensée, les massacres...), sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. » (Al Maida Verset 33).
Et notre prophète (PBSL) a dit : « Le sang, les biens et l’honneur d’un musulman sont sacrés. »
Le crime d’agression et de spoliation, ou la Hiraba, est puni par la législation islamique dans l’un des cas suivants :
– La spoliation des biens d’une personne isolée par la force ;
– L’agression aux voies de passage en vue de spolier les gens et semer la terreur ;
Ces agresseurs se rassemblent en bande solidaire pour l’unique but de porter atteinte aux vies et aux biens des hommes et de semer le désordre et la terreur pour être dominateurs.
Le saint coran a sanctionné ces crimes par l’amputation de la main droite. Le coupable pourra se servir des autres membres de son corps pour gagner sa vie honorablement en cas de repentir. L’amalgame entre la fermeté et la clémence de cette sanction, mais aussi son effet pénal et dissuasif, est l’une des formes du miracle du saint coran. Par ailleurs, la législation islamique a autorisé la peine de mort en cas de récidive et si le coupable a commis un meurtre, avec ou sans spoliation.
Outre l’amputation croisée des mains et des pieds pour neutraliser les coupables d’agressions, le verset précité a prévu d’autres peines comme la peine de mort ou la crucifixion rendant public l’ignominie des actes des agresseurs.
L’essence des ces règles provient du fait que la Chariaa considère en premier lieu les effets de ces crimes sur des innocents, hommes, femmes ou enfants, qui se voient meurtris et dépossédés, ce qui explique la fermeté des châtiments des agressions et de la terreur. En outre, les coupables subiront l’enfer dans l’au-delà.
Certes, les actes susceptibles de peines capitales (Hudud) ne sont incriminés par la Chariaa qu’après établissement de preuves tangibles et suffisamment concluantes. D’une manière générale, le crime n’est établi que suite aux aveux du coupable par-devant un magistrat et deux personnes assermentées et dans le cadre d’un conseil juridictionnel.
L’expérience a révélé que la société musulmane, en appliquant le régime précité, ne souffrait guère des atteintes aux vies, aux biens et à l’honneur de ses membres, au point que les criminels eux mêmes souhaitaient subir les châtiments pour purifier leurs esprits. Toutefois, quand la Chariâa a été abandonné au profit des régimes occidentaux, en apparence sophistiqués et efficaces, les crimes et la corruption se sont propagés de telle sorte que les malfaiteurs ont surpassé l’occident dans les nouvelles techniques criminelles.
L’histoire nous révèle que quand le Calife oumayite Hicham Ben Abdelmalek a aboli pendant une année l’application des châtiments pour le vol et les agressions, le nombre de ces crimes a augmenté considérablement laissant les gens inquiets pour leurs vies et biens. La gravité de la situation a incité le Calife à restaurer l’ancien régime et les malfaiteurs ont été dissuadés uniquement par la révélation de cette information, épargnant ainsi les droits, les biens et les vies des musulmans.
Les plus horrible des crimes de razzia commis dans un temps plus récent sont ceux qui ont été perpétrés au Hijaz, avant le règne Saoudien, à l’encontre des pèlerins qui subissaient spoliations, agressions et meurtres. La gravité de ces crimes était telle que les Fouqahas ordonnaient aux pèlerins de rédiger leurs testaments avant de quitter son pays. L’Egypte et la Syrie ont même prévu des escortes armées pour protéger les pèlerins. A l’avènement du roi Abdelaziz Al Saoud en Arabie Saoudite, les peines prévues par la Chariâa ont été restaurées pour les crimes de Hiraba, ce qui avait pour conséquence de dissuader les voleurs et agresseurs qui avaient peur des châtiments corporels immédiats, la preuve en est que durant les vingt quatre ans de règne du roi défunt, seulement seize mains ont été coupées.
Certains prétendent que les châtiments corporels du crime de Hiraba sont inhumains, considérant ainsi moins les effets du crimes que la nature du châtiment et étant, par là même, plus cléments envers les coupables qu’envers les victimes qui sont, en réalité, une communauté spoliée et meurtrie. La gravité du crime explique la fermeté et l’effet dissuasif du châtiment, comme notre prophète (PBSL) l’a ainsi dit : « celui qui n’est pas clément ne peut prétendre à la clémence ».
l'islam est une religion de paix, l'islam est une religion qui défend les innocents et qui cherche la stabilité, la paix, la tranquillité dans un pays.
Alors la !
citation :
Le coupable pourra se servir des autres membres de son corps pour gagner sa vie honorablement en cas de repentir
tu nous prends pour des idiots ou bien?
une amputation peut causer la mort !!!!!!!!!!!
ce qui contredit donc la loi du Talion !
Dieu swt dit que le Talion preserve la vie !
de plus le verbe "couper" n'est pas utiliser ici au sens litteral (tu m'as dis que comprenais l'arabe) !!
mais Dieu swt demande au coupable reparation des biens mal acquis !