VT61 a écrit :
Article premier
Article 3
Article 4
Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
celà vient de la déclaration des droits de l'homme - ces femmes ont le droit de se prostituer si elles le veulent !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Toi tu connais le droit humain !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! une femme qui veut la prostitution ??? elles sont obligé sans pitié
Ok je t’invite tout d’abord puisque tu es convaincu de ce que tu dis de nous faire preuve de que tu es convaincu et que tu as des « principes » : alors je te défis tu dis que c’est un droit humain et une liberté ok ? alors je te demande de faire le même « travail esclavagiste » de ces femmes alors tu nous indique dans quelle vitrine tu va te mètre pour vendre ton corps toi et ta famille et je vais faire le déplacement moi et mes amis pour te mètre les points sur les « i » amère ta fille et ta maman et toi même et tes sœurs et aller travailler !!! Pour une seul journée dans l’esclavage qui existe et Belgique et ne t’inquiète je prendrais un congé pour toi et met tout ta famille comme un produit commercial et là je te croirais
Ok ? tu prend le défi si non c’est un réelle esclavage et tu le sais bien et tu le trouve indigne de l’être humain
Autre point :
En juin 2000, à New York, devant l’assemblée générale des Nations unies, chargée de faire le bilan cinq ans après la conférence de Pékin sur les droits des femmes,
la France a réaffirmé, par la voix de sa secrétaire d’Etat aux droits des femmes, Nicole Péry, que "l’être humain n’est pas une marchandise et ne peut donc faire l’objet d’échanges et de commerce",
En mars 2002, enfin, la sous-commission sur la prostitution et la traite des êtres humains à des fins sexuelles, lancée dans le cadre de la Commission nationale contre les violences faites aux femmes, rendait public le rapport et les recommandations de
Malka Marcovitch, présidente du Mouvement pour l’abolition de la prostitution, la pornographie et de toutes formes de violences sexuelles et discriminations sexistes (Mapp). Autant d’initiatives qui témoignent d’une approche globale du problème par la France.
Une atteinte aux droits de l’être humain
Les droits fondamentaux de l’être humain sont le droit à la vie, à l’intégrité physique et psychique, le droit au respect de la vie privée, le droit à la liberté d’aller et venir, le droit à la dignité. Aucun d’entre eux n’est respecté dans les pratiques de la prostitution et les trafics de personnes à des fins d’exploitation sexuelle.
La Convention pour la « répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui »,texte de référence de
l’ONU ] , affirme dans son préambule : «
La prostitution et le mal qui l’accompagne, à savoir la traite des êtres humains, sont incompatibles avec la dignité et la valeur de la personne humaine. » La France a signé et ratifié ce texte international en .
Il existe plusieurs pays qui ne l’ont toujours pas fait.
La sous-commission des droits de l’homme de l’ONU fait figurer la prostitution parmi les formes persistantes de l’esclavage depuis 1974. La Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’encontre des femmes (CEDAW, 1979) précise que les Etats parties doivent prendre «
toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour supprimer sous toutes leurs formes le trafic des femmes et l’exploitation de la prostitution des femmes ».
Wassyla Tamzaly :
“Il faut être contre la prostitution et pour les personnes prostituées” Elle se développe, en effet, car il y a de moins en moins de freins et de plus en plus de facteurs qui contribuent à sa massification, comme
la mondialisation qui facilite la circulation de l’argent sale, des corps humains - de femmes et d’enfants essentiellement -, mais aussi des organes, de la drogue. C’est le phénomène de la grande criminalité transnationale, dont relève une partie de la prostitution. Cette dernière a le malheureux avantage d’être plus facile à mettre en œuvre que le trafic de drogue, qui nécessite des fonds et des références importantes, qu’on ne demande pas pour un trafic de femmes.
Pour kidnapper des femmes, confisquer leurs papiers, faire pression sur leurs familles, monter des « camps de dressage », où on les soumet à force de viols, voire de tortures, il suffit d’une bonne organisation en hommes.
LF : Quels sont les mérites du système abolitionniste défendu par la France ?
WT : Le système abolitionniste est une réponse au système prohibitionniste, qui interdit la prostitution et consiste essentiellement à arrêter et à punir les prostituées. La première victoire de l’abolitionnisme a été de protéger la prostituée, considérée comme la victime d’un système d’exploitation et comme la partie émergée de l’iceberg. Il met également en œuvre des dispositifs d’assistance et de réinsertion, tout en luttant contre le proxénétisme. En réalité, il faut être contre la prostitution et pour les prostituées.
LF : Qu’est-ce qui se joue dans la possibilité d’acheter un corps ?
WT :
On peut estimer qu’on donne beaucoup d’idées aux hommes avec la pornographie, avec le fait que des corps humains puissent être achetés. C’est là une transgression folle tout de même, surtout pour des esprits fragiles. Elle peut rompre les limites du monde, du côté de celui qui achète -
l’argent n’étant qu’un symbole qui dédouane cet acte de violence -, comme du côté de celle qui vend son corps. Mais il y a peut-être une violence encore plus grande, c’est de le posséder sans argent, et on peut craindre aussi cette escalade,
cet encouragement au viol.
L’ensemble de ce système est le résultat d’une grave transgression vis-à-vis de l’humain.
Il faut refonder les principes des droits humains en déclarant très solennellement que le corps humain ne peut pas faire l’objet de vente ni d’achat. Tant que l’on n’aura pas vraiment inscrit cela dans la réalité des lois et des mentalités, on n’avancera pas sur la question de la prostitution.
Enfin, la question de la prostitution est à réintégrer aujourd’hui dans la question des droits des femmes, car
on ne peut pas comprendre pourquoi la prostitution est un mal, si on ne comprend pas que c’est une discrimination et une violence envers les femmes, qui a des conséquences sur les femmes prostituées, mais aussi sur les femmes dans leur ensemble. Car, tant qu’il y a aura une femme prostituée, le rapport de l’homme et de la femme sera marqué par le fait qu’on peut acheter une femme.
Entretien réalisé par Anne Rapin
Quelque chiffre :
79% des victimes recensées de la traite sont destinées à l’exploitation sexuelle, selon le rapport 2009 de l’UNODC (United Nations Office on Drugs and Crimes).
80% des personnes prostituées sont entre les mains des proxénètes. Elles sont trompées par de faux emplois de serveuses, de danseuses, de jeunes filles au pair ou directement recrutées à travers des agences matrimoniales.
Leurs méthodes de recrutement sont souvent violentes et inhumaines. Si certaines savent qu’elles vont devoir se prostituer pour vivre, aucune ne soupçonne la violence qui les attend et le niveau d’esclavage auquel elles vont être réduites.
Et pour toi ; qui est un criminel contre les droits et la dignité de la femme une documentation qui peux te guérir de la mentalité esclavagiste que tu as dans ta culture et ton éducation contre les femmes vraiment tu n’es pas digne de l’Europe .
Le commerce du sexe », dossier spécial du magazine mensuel l’Histoire, avril 2002.
Le Livre noir de la prostitution (Trafics, réseaux, internet, tourisme sexuel...), d’Elizabeth Coquart et Philippe Huet, éd. Albin Michel, Paris, 2000.
La Prostitution, de Claudine Legardinier, coll. Les Essentiels, éd. Milan, Paris, 1996.
Prostitution et proxénétisme en Europe, ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, éd. La Documentation française, Paris, 1995.