Re: Preuve (3) : Dieu, un être de cruauté
Posté : 20 oct.12, 20:33
Je rejoins Voyageur (que je salue au passage) pour condamner le manque de rigueur logique et de cohérence des discours tenus ici par nos amis croyants.
Vous êtes dans la section "Athéisme et religion" mais continuez de tenir un mode de discours prosélyte ou autocentré, lorsqu'il conviendrait, à mon humble avis, d'aspirer à un peu plus d'universalité et d'objectivité.
La question initiale de ce fil de discussion était tout de même de questionner le comportement de l'agent surnaturel appelé "dieu" dans les fables auxquelles les croyants prêtent foi en le comparant aux qualités qu'il est réputé avoir. Et effectivement sous cet angle, rien que le fait qu'il puisse changer d'état émotionnel (par exemple se mettre en colère), changer donc de modèle de comportement, n'est pas compatible avec un être absolu qui devrait être affranchi des schémas comportementaux des vertébrés terrestres.
En l'état actuel de nos connaissances, l'hypothèse la plus cohérente (et la seule compatible avec les résultats expérimentaux) est la suivante :
Le cerveau humain a été forgé par l'évolution (i.e. cette structure procurait un avantage évolutif à notre espèce grégaire en devenir) de telle sorte qu'il soit sensible aux relations de domination/soumission et qu'il soit particulièrement crédule dans la phase dépendante de son développement vers l'âge adulte, qu'il possède un instinct de coalition, une physique intuitive et qu'il soit capable de prêter de l'intentionnalité à tout phénomène. Cette architecture cérébrale génère mécaniquement, naturellement, en fonction du contexte physique, social et culturel, la stimulation d'inférences mentales conduisant à l'émergence d'entités virtuelles (pour le sujet, tout se passe comme si elles existaient même si elle n'ont aucune réalité) telles que les agents surnaturels (dieux, fantômes, magiciens, âmes, etc.), les pouvoirs non locaux (télépathie, invisibilité, télékinésie, etc.), etc.
Lire à ce sujet Pascal Boyer, Et l'homme créa les dieux. Comment expliquer la religion, Paris, Robert Laffont, 2001
Sur le rapport entre éthique et religion, voir aussi :
http://www.forum-religion.org/post505149.html#p505149
Vous êtes dans la section "Athéisme et religion" mais continuez de tenir un mode de discours prosélyte ou autocentré, lorsqu'il conviendrait, à mon humble avis, d'aspirer à un peu plus d'universalité et d'objectivité.
La question initiale de ce fil de discussion était tout de même de questionner le comportement de l'agent surnaturel appelé "dieu" dans les fables auxquelles les croyants prêtent foi en le comparant aux qualités qu'il est réputé avoir. Et effectivement sous cet angle, rien que le fait qu'il puisse changer d'état émotionnel (par exemple se mettre en colère), changer donc de modèle de comportement, n'est pas compatible avec un être absolu qui devrait être affranchi des schémas comportementaux des vertébrés terrestres.
En l'état actuel de nos connaissances, l'hypothèse la plus cohérente (et la seule compatible avec les résultats expérimentaux) est la suivante :
Le cerveau humain a été forgé par l'évolution (i.e. cette structure procurait un avantage évolutif à notre espèce grégaire en devenir) de telle sorte qu'il soit sensible aux relations de domination/soumission et qu'il soit particulièrement crédule dans la phase dépendante de son développement vers l'âge adulte, qu'il possède un instinct de coalition, une physique intuitive et qu'il soit capable de prêter de l'intentionnalité à tout phénomène. Cette architecture cérébrale génère mécaniquement, naturellement, en fonction du contexte physique, social et culturel, la stimulation d'inférences mentales conduisant à l'émergence d'entités virtuelles (pour le sujet, tout se passe comme si elles existaient même si elle n'ont aucune réalité) telles que les agents surnaturels (dieux, fantômes, magiciens, âmes, etc.), les pouvoirs non locaux (télépathie, invisibilité, télékinésie, etc.), etc.
Lire à ce sujet Pascal Boyer, Et l'homme créa les dieux. Comment expliquer la religion, Paris, Robert Laffont, 2001
Sur le rapport entre éthique et religion, voir aussi :
http://www.forum-religion.org/post505149.html#p505149