Quand l'organisme raciste chargé des Fatwas pour l'UOIF veut casser les couples mixtes entre musulmane et non-musulman... avec la bénédiction tacite du MRAP
Le CEFR (Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche), dirigé par Youssef Al-Qaradawi - qui justifie les attentats suicides contre les civils israélien et la violence contre l'épouse "désobéissante"... - est l'organisme chargé des "fatwas" pour l'UOIF. Le CEFR et l'UOIF étant toutes deux des filiales de l'organisation islamiste des Frères Musulmans, dont sont également issus les frères Tariq et Hani Ramadan.
Or voici une traduction d'une fatwa de cet organisme, traduit de l'anglais de la Banque de fatwas du site Islamonline.net.
Question
Chers savants de l'Islam,
Que la paix soit sur vous ainsi que la miséricorde de Dieu et sa bénédiction.
Une question travaille mon esprit. Pouvez-vous, s'il vous plaît, clarifier le cas d'une femme qui se convertit à l'islam alors qu'elle est mariée à un chrétien ? Que Dieu vous récompense.
Réponse du Conseil Européen de la Fatwâ et de la Recherche
A propos de la situation en question, au cours de trois sessions consécutives, le Conseil a pris en considération de nombreux rapports et études détaillant des perspectives et des opinions variées, en accord avec les finalités de la Législation islamique et les principes de la jurisprudence islamique. Le Conseil reconnaît les conditions dans lesquelles les nouvelles musulmanes se retrouvent lorsque leurs époux ne souhaitent pas changer de religion. Le Conseil réaffirme et répète qu'il est interdit à toute musulmane d'épouser un non-musulman. Cela est reconnu de manière consensuelle au cours de l'histoire de cette nation.
Cependant, dans le cas d'un mariage conclu avant l'entrée en Islam de la femme, le Conseil a décidé :
Premièrement : Si le mari et la femme se convertissent à l'Islam et s'il n'y a pas d'objection issue de la Législation islamique à ce mariage (tels que les liens du sang ou la fraternité de lait) remettant en cause la validité du mariage, alors le mariage est valide et correct.
Deuxièmement : Supposant que le mariage ait été correctement contracté initialement, si seul le mari se convertit à l'Islam, tandis que son épouse reste juive ou chrétienne, alors la validité du mariage demeure, c'est-à-dire qu'il ne sera pas affecté par la conversion du mari.
Troisièmement : Si la femme se convertit à l'Islam mais pas le mari, le Conseil voit les quatre cas de figures suivants :
- Si la conversion a lieu avant la consommation du mariage, ils doivent se séparer immédiatement.
- Si la conversion a lieu après la consommation du mariage et si le mari embrasse également l'Islam avant la fin du délai de viduité, alors le mariage reste valide et correct.
- Si la conversion a lieu après la consommation du mariage et si le délai de viduité expire, la femme peut décider d'attendre que son mari se convertisse même si l'attente est longue. Une fois le mari converti, le mariage est jugé valable et correct.
Si la femme décide d'épouser un autre homme après l'expiration du délai d'attente, elle doit d'abord demander la dissolution légale du mariage.
Quatrièmement : Selon les quatre principales écoles de jurisprudence, il est interdit à la femme de rester avec son mari, ou de lui reconnaître ses droits conjugaux, une fois son délai d'attente expiré. Cependant, certains savants avancent que la femme peut rester avec son époux, et lui permettre de jouir pleinement de ses droits conjugaux s'il ne l'empêche pas de pratiquer sa religion et si elle espère la conversion de son mari. La raison en est que certaines femmes auraient du mal à embrasser l'Islam si la conséquence en était de se séparer de leur époux et de leur famille. Ces juristes ont fondé leur point de vue sur le verdict de `Umar Ibn Al-Khattâb - que Dieu l'agrée - à propos d'une femme d'Al-Hîrah
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convertie à l'Islam et de son mari non-converti. Selon la narration authentique de Yazîd Ibn `Abd Allâh Al-Khatmî, `Umar Ibn Al-Khattâb avait laissé le choix à la femme de rester avec son mari ou de le quitter. Pour appuyer leur point de vue, ils citent également l'avis de `Alî Ibn Abî Tâlib concernant une chrétienne convertie à l'Islam mariée à un chrétien ou à un juif. `Alî dit que le droit conjugal du mari restait inaliénable puisqu'il avait établi un contrat. Il s'agit également d'une narration authentique. On sait également que Ibrâhîm Al-Nakh`î, Ash-Sha`bî et Hammâd Ibn Abî Sulaymân partageaient le même point de vue.
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Al-Hîrah est une région en Irak.
Voilà ce qu'on enseigne à l'UOIF ! Le droit à la liberté de religion ? Inconnu pour ces barbus qui prétendent dicter aux musulmans de France leur conduite. Le président de l'UOIF a dit "Notre constitution c'est le Coran". Son officine inquisitrice le confirme : elle fait référence à "la législation islamique et les principes de la jurisprudence islamique", mais les lois des pays européens, elle s'en fout !
Ils préfèrent désunir des familles que de renoncer à leur totalitarisme religieux ! Pas un mot sur les conséquences pour les enfants par ce type de "fatwa". Il faut que le mari d'une musulmane soit musulman ou qu'il le deviennent. Point barre. La "liberté religieuse" de l'UOIF est à sens unique, comme à l'époque de Mahomet !
Rappelons que Youssef Al-Qaradawi et d'autres islamistes du CEFR sont chargés de former les imams "de France" à l'UOIF. On croit rêver !
Mais évidemment, les droitsdelhommistes du MRAP et autres LDH ne trouvent rien à redire à cela. Ce n'est en aucun du "racisme anti-non-musulman". D'ailleurs ce type de racisme est lui aussi curieusement absent des "rapports" du MRAP sur le "racisme sur Internet", tout comme le sexisme. Mais évidemment, il ne faut pas choquer les amis de Mouloud Aounit, c.à.d. les frères Ramadan et les fans du site oumma.com où Aounit a donné une interview vidéo.
Une fois de plus, nous voyons que l'UOIF prône des "lois" contraires aux principes fondamentaux de la République Française, des lois parfaitement racistes, et que le MRAP ferme les yeux.