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Re: Athée, mais après ?

Posté : 27 mars14, 11:29
par Bragon
Coeur de Loi a écrit :Athée c'est justement de croire qu'il n'y a rien.
Ni espoir, ni justice, ni sens.
Fruit du hasard tu retourneras au chaos.
Qu'on nous brûle et qu'on n'en parle plus.
Parce qu'à la fin y en a marre !
Cette idée d'allumer un brasier infernal ne peut d'ailleurs venir que d'un diable. :o
Le paradis,ce n'est pas mieux, on le connait, il ne faut pas oublier que Adam et Eve y ont déjà vécu et ils ne s'y plaisaient pas du tout, ils n'y ont pas connu cette félicité absolue, loin s'en faut, puisqu'ils ont tout de suite eu envie de faire ce qui n'y est pas permis et ce qui n'y est pas prévu. :o
Donc, soit tu grilles dans les flammes, soit tu refais la pénible, ennuyeuse et insupportable expérience de la dictature de Dieu au Paradis dont Adam et Eve ont déjà eu un (mauvais) avant-goût...au point qu'ils ont préféré s'en faire éjecter.
Pourquoi le Paradis serait-il différent quand on y retournera ? ça a été repeint, après le départ d'Adam ?
La Genèse et notre expérience terrestre attestent que la cohabitation entre l'homme et Dieu est exécrable, que ce soit au ciel ou sur Terre. :o

Re: Athée, mais après ?

Posté : 30 mars14, 14:21
par Karlo
Athée c'est justement de croire qu'il n'y a rien.
Ni espoir, ni justice, ni sens.
C'est une idée-reçue. En réalité les athées ont aussi des espoirs, ils ont le sens de la justice au moins autant que les religieux, sinon plus (leur justice n'est pas imposée par un être supérieur : elle vient d'eux-mêmes. Fruit de leur propre réflexion), et ils peuvent donner de nombreux sens à leur vie.

Fruit du hasard tu retourneras au chaos.
Au chaos je ne sais pas, mais au néant oui. A la fin les droits de l'Homme s'effacent devant les droits de l'asticot.
C'est comme ca, c'est naturel. Inutile de se bercer d'illusion pour essayer d'échapper à la réalité en s'inventant un ami imaginaire qui nous veut du bien et une vie éternelle...
D'ailleurs pourquoi l'humain serait-il la seule créature terrestre à avoir potentiellement droit à une existence éternelle ?