Le salut, c'est le fait d'être sauvé, mais d'être sauvé de quoi ?
Du péché.
Péché, notion bien théorique qui sent un peu la naphtaline et qui a été évacuée de l'univers de beaucoup de nos contemporains. Parce que sur cette notion on a trop souvent fait jouer des pressions cupabilisantes, des sentiments culpabilisateurs, etc.
Alors on va remonter à l'origine du mot pécher : pes-cadere: pied qui tombe, qui trébuche, qui glisse.
Le mot hébreu se rattache à une flèche qui rate la cible.
Nous voilà loin de la liste de péchés recensés qui servaient (ou sert malheureusement encore) à certains cathos à préparer leur confessions. Péché numéro 5, paragraphe 3, alinéa 7
Rm 7, 19 : Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.
L'homme [espèce humaine] est pécheur. Il ne fait pas le bien qu'il veut et il fait le mal qu'il ne veut pas.
18 Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. 19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. 20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi.…
Un peu de vocabulaire, pour ne pas risquer d'interprétation faussée.
Chair = l'homme dans sa faiblesse
Lhomme n'est pas parfait, son pied glisse, il rate sa cible. Parfois ce sont des simples gaffes involontaires, mais parfois, il y a de la paresse, de la mauvaise volonté, de la négligence dans le fait de rater sa cible.
L'homme ne peut pas s'en sortir tout seul, il ne peut pas escalader "le ciel" à la force du poignet. Il y a un trait d'union entre lui et Dieu, et ce trait d'union, c'est Jésus, Christ.