Estrabolio a écrit :
Enfin, comme, paraît-il en France tout finit avec des chansons, je vous laisse avec ce texte de Barbara (pour les antisémites, c'était une juive, pour les juifs, elle était athée)
Tout y est dit.[
résident temporaire a écrit :
Qu'est ce qui est dit exactement Estrabolio ? Pa rapport au sujet, tu substitues que juif=musulman, donc les musulmans ne sont que d'éternelles victimes juives dans l'histoire du temps de l'humanité ?
Relisez donc ma phrase, "tout
Yest dit", "
Y" désigne le texte de la chanson qui suivait et que vous n'avez certainement pas lu, il est un résumé parfait de ma pensée.
Je n'avais pas pensé au rapprochement juif musulman mais à travers les propos de Vic et J'M'interroge (appel à la considération de l'Islam comme d'une secte en France) on est à deux doigts de demander aux musulmans de porter un croissant jaune.
Oui, demain on applaudira aux nouveaux morts ici ou ailleurs, aux nouveaux morts en Syrie ou ailleurs tout comme hier tant de gens applaudissaient en regardant le joli spectacle de la chute de Saddam Hussein en feignant d'ignorer les milliers de civils innocents massacrés par les bombes !
Chaque humain qui est tué est un crime contre Dieu et contre l'humanité et un recul du christianisme et de l'humanisme.
Peut être que parmi ceux qui vont mourir sous les bombes, il y avait quelqu'un qui serait devenu votre frère ! Peut être que parmi ceux qui vont mourir ces jours prochains il y avait l'homme, la femme le plus intègre du monde, le plus doux, le plus humble ? Qui sait ?
Pour ma part je vois chaque humain comme mon frère, comme une vie qui a de l'importance aux yeux de Dieu, et oui je crois à la rédemption, oui je crois qu'un criminel peut changer et peut avoir la faveur de Dieu. Chaque fois qu'un homme est tué, c'est peut être un juste qui est tué !
Pour les athées, peut être que sous ses bombes va mourir un médecin qui aurait fait une découverte majeure, un philosophe de premier ordre, un dirigeant qui aurait amené la paix !
Qui peut le dire ? Qui a le droit de décider qui peut mourir et qui peut vivre ? Vous vous octroyez ce droit, c'est votre problème mais jusqu'à mon dernier souffle, je me battrais pour que cesse cette violence et en espérant en la justice divine.
Re citation de la chanson de Barbara :
"Pour qui, comment quand et pourquoi?
Contre qui? Comment? Contre quoi?
C´en est assez de vos violences.
D´où venez-vous?
Où allez-vous?
Qui êtes-vous?
Qui priez-vous?
Je vous prie de faire silence.
Pour qui, comment, quand et pourquoi?
S´il faut absolument qu´on soit
Contre quelqu´un ou quelque chose,
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes.
Je suis pour les forêts profondes,
Car un enfant qui pleure,
Qu´il soit de n´importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c´est abominable d´avoir à choisir
Entre deux innocences!
Que c´est abominable d´avoir pour ennemis
Les rires de l´enfance!
Pour qui, comment, quand et combien?
Contre qui? Comment et combien?
À en perdre le goût de vivre,
Le goût de l´eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles!
Mais pour rien, mais pour presque rien,
Pour être avec vous et c´est bien!
Et pour une rose entr´ouverte,
Et pour une respiration,
Et pour un souffle d´abandon,
Et pour ce jardin qui frissonne!
Rien avoir, mais passionnément,
Ne rien se dire éperdument,
Mais tout donner avec ivresse
Et riche de dépossession,
N´avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,
Ne pas parler de poésie
En écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d´une cour au murs gris
Où l´aube n´a jamais sa chance.
Contre qui, comment, contre quoi?
Pour qui, comment, quand et pourquoi?
Pour retrouver le goût de vivre,
Le goût de l´eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles.
Contre personne et contre rien,
Contre personne et contre rien,
Mais pour toutes les fleurs ouvertes,
Mais pour une respiration,
Mais pour un souffle d´abandon
Et pour ce jardin qui frissonne!
Et vivre passionnément,
Et ne se battre seulement
Qu´avec les feux de la tendresse
Et, riche de dépossession,
N´avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,
Ne plus parler de poésie
Mais laisser vivre les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d´une cour aux murs gris
Où l´aube aurait enfin sa chance,
Vivre,
Vivre
Avec tendresse,
Vivre
Et donner
Avec ivresse!"