Re: Qui furent les nazaréens?
Posté : 13 juin15, 06:33
Ce n'est pas la même chose.au lieu de «doctrines pagano-chrétiennes de Paul?» dites plutôt le «judaïsme alexandrin» qui avait évolué à l'époque, surtout avec le nombre de métis...
Je parlais là des chrétiens convertis directement et indirectement par l'influence de Paul. Par opposition à la communauté judéo-chrétienne.
Les deux mon capitain'Pour moi, la voie christique de est une voie d'un messie intérieur dont on retrouve des traces dans les épîtres de Paul... la voie christique originale ne consiste pas à croire ou à prier Jésus... pas plus que la voie de l'enochisme ne consiste à prier Enoch... mais à trouver le christ en soi qui comme le NOÛS se manifeste hors de nous sous forme de LUMIÈRE et de VIE
A la fois Christ est intérieur et extérieur à soi.
Le pasteur Hermas du début du siècle ?il fallait pratiquer une mystique qui se rapproche de celle d'Hermas
T'as des infos sur lui ?
Est-on, d'un point de vue historique, bien certain de cette assimilation ?le christianisme c'est qu'il a assimilé outre le nazaréisme, le judaïsme alexandrin
Et pourquoi pas simplement, essayer de comprendre le sens des évangiles en araméen puisque Jésus enseignait en araméen.Si des gens veulent pratiquer le nazaréisme, ils devraient être circoncis, essayer d'appliquer les lois de la Torah donc les étudier, et prier en hébreu de préférence à travers les prières récupérées de fragments hébreux de ben sira et des manuscrits de Qumran, de préférence avec des tefilin... Le notre père est très bien aussi, mais le mieux me semble de le réciter en grec...
Et de les appliquer à soi ? Plutôt que d'être dans une identification à un groupe particulier qui se démarque par des signes distinctifs dépassés ?
Je suis d'accord si on s'entend sur les termes.Ceci se rapporte à l’ego qui doit diminuer et à l’Esprit-Saint qui doit croître en nous ; rappelons que c’est la présence de l’ego qui nous empêche d’être illuminés par l’Esprit Saint
Faudrait juste définir ce que tu nommes ego car les définitions diffèrent chez les uns et autres.
Pour moi il ne s'agit que d'un inconsistant faisceau de représentations de nous-mêmes, sans cesse rebâti sur les ruines de ses figurations antérieures.
Ce sentiment du moi individuel auquel on s'identifie ne repose que sur une foule d'éléments instables et fugaces parmi lesquels on trouve l'apparence du corps, l'évocation de souvenirs et de sentiments, l'adhérence à des idées, concepts et croyances, et des mécanicités psycho-corporelles. C'est un amas de toutes ces pensées identifiées qui manifeste un besoin atavique de contrôle, de territoire, de reconnaissance identitaire et de possessions, etc.
Pour moi, il ne s'agit pas de détruire l'ego, au contraire en voulant le "détruire", on le renforce, mais plutôt à en démasquer son imposture tout en renforçant un sentiment d'amour et de bienveillance pour soi-même et autrui.
Sans se blesser soi-même, mais sans complaisance non plus pour ses défauts, il est possible dans la détente et l'ouverture et découvrir au plus profond de nous cette nature éveillée qui transcende et libère cette pensée égotique et les émotions négatives qui l'accompagnent.
Cordialement,
Ase