Au lieu de dénigrer les TJ comme à ton habitude @Chrétien tu ferais mieux de te documenter sur la signification de l'expression " faveur immérité" :Chrétien a écrit : Parce que les TJ, eux, font fort quand même...
Changer le mot "grâce" en faveur imméritée c'est aller "au-delà de ce qui est écrit"...
http://m.wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200004511
FAVEUR IMMÉRITÉE
Le terme grec kharis se rencontre plus de 150 fois dans les Écritures grecques et se traduit de nombreuses façons, selon le contexte. Dans tous les cas on a conservé le sens fondamental de kharis : ce qui est agréable (1P 2:19, 20) et plein de charme (Lc 4:22). Par extension, ce mot désigne parfois un don fait de bon cœur (1Co 16:3 ; 2Co 8:19) ou le fait de donner de bon cœur (2Co 8:4, 6). Dans d’autres cas, ce nom désigne le mérite, la reconnaissance ou le remerciement que provoque un acte particulièrement bon. — Lc 6:32-34 ; Rm 6:17 ; 1Co 10:30 ; 15:57 ; 2Co 2:14 ; 8:16 ; 9:15 ; 1Tm 1:12 ; 2Tm 1:3.
Par ailleurs, dans la grande majorité des cas, la plupart des traducteurs de la Bible en français traduisent kharis par “ grâce ”. Toutefois, avec ses sens différents, le terme “ grâce ” n’évoque pas dans l’esprit des lecteurs en général les notions contenues dans le mot grec. Par exemple, en Jean 1:14 où la Traduction Œcuménique de la Bible met : “ Le Verbe s’est fait chair [...] plein de grâce et de vérité ”, quel est le sens de ce mot ? Signifie-t-il “ charme ”, “ faveur ” ou autre chose ?
D’après le bibliste R. C. Trench, kharis signifie “ la faveur divine, la grâce [...]. La liberté des manifestations de l’amour de Dieu est le point central de sa [kharis]. Quand Aristote définit la [kharis], quoiqu’il ne parle que de celle des hommes, il s’appuie tout entier sur ce fait, que c’est un bienfait conféré sans espoir ou attente de retour et qui n’a d’autre mobile que la libéralité et le cœur généreux du donateur ”. (Synonymes du Nouveau Testament, traduit par C. de Faye, Paris, 1869, p. 191.) Joseph Thayer dit ce qui suit dans son dictionnaire : “ Le terme [kharis] emporte l’idée de bonté qui accorde à quelqu’un ce qu’il n’a pas mérité. [...] Les rédacteurs du N. T. emploient [kharis] surtout à propos de la bonté par laquelle Dieu accorde des faveurs même à ceux qui en sont indignes, pardonne aux pécheurs leurs offenses et les invite à accepter le salut éternel par Christ. ” (A Greek-English Lexicon of the New Testament, 1889, p. 666). Kharis s’apparente de près à un autre mot grec, kharisma, à propos duquel William Barclay (A New Testament Wordbook, Londres, 1956, p. 29) déclare : “ L’idée fondamentale du terme [kharisma] est celle d’un don ou cadeau gratuit et immérité, de quelque chose donné à un homme sans qu’il l’ait gagné et s’en soit montré digne. ” — Voir 2Co 1:11, Int.
Lorsque le terme kharis est employé dans le sens ci-dessus, pour désigner une faveur accordée à quelqu’un qui ne la mérite pas, comme c’est le cas des faveurs de Jéhovah, l’expression “ faveur imméritée ” est un excellent équivalent en français du mot grec. — Ac 15:40 ; 18:27 ; 1P 4:10 ; 5:10, 12.
Un travailleur mérite de recevoir ce pour quoi il a peiné, sa paye ; il attend son salaire comme un droit, comme une dette dont il est le créancier, et, quand il le touche, ce n’est ni un cadeau ni une faveur imméritée spéciale (Rm 4:4). En revanche, pour que des pécheurs condamnés à mort (et tous les hommes le sont de naissance) soient libérés de cette condamnation et soient déclarés justes, il faut vraiment qu’il s’agisse d’une faveur totalement imméritée (Rm 3:23, 24 ; 5:17). Si certains affirment que les Juifs nés sous l’alliance de la Loi étaient l’objet d’une condamnation à mort plus grave, parce que cette alliance faisait ressortir qu’ils étaient pécheurs, il faut se rappeler qu’une faveur imméritée plus grande leur a été accordée en ce que le salut leur a été offert à eux d’abord. — Rm 5:20, 21 ; 1:16.
Cette manifestation spéciale de faveur imméritée de la part de Dieu envers les humains en général a été leur libération par rançon de la condamnation grâce au sang de Christ Jésus son Fils bien-aimé (Ép 1:7 ; 2:4-7). Par le moyen de cette faveur imméritée, Dieu apporte le salut à toutes sortes d’hommes (Tt 2:11), ce dont les prophètes avaient parlé (1P 1:10). D’où la justesse du raisonnement et de l’argument de Paul : “ Or, si c’est par faveur imméritée, ce n’est plus en raison des œuvres ; autrement, la faveur imméritée n’est plus faveur imméritée. ” — Rm 11:6.
Plus qu’aucun autre écrivain, Paul parla de la faveur imméritée de Dieu — plus de 90 fois dans ses 14 lettres. Il mentionna la faveur imméritée de Dieu ou celle de Jésus dans les salutations d’introduction de toutes ses lettres, sauf dans celle aux Hébreux, et il en reparla dans les remarques finales de chaque lettre, sans exception. D’autres rédacteurs de la Bible firent de même au début ou à la fin de leurs écrits. — 1P 1:2 ; 2P 1:2 ; 3:18 ; 2Jn 3 ; Ré 1:4 ; 22:21.
Paul avait tout lieu de mettre l’accent sur la faveur imméritée de Jéhovah, car il avait été “ un blasphémateur et un persécuteur et un homme insolent ”. “ Toutefois, expliqua-t-il, il m’a été fait miséricorde, parce que j’étais ignorant et que j’ai agi par manque de foi. Mais la faveur imméritée de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et l’amour qui se rapporte à Christ Jésus. ” (1Tm 1:13, 14 ; 1Co 15:10). Loin de repousser cette faveur imméritée, ce que certains ont la sottise de faire (Jude 4), Paul l’accepta volontiers, avec action de grâces, et incita ceux qui l’acceptaient aussi à ne pas “ en manquer le but ”. — Ac 20:24 ; Ga 2:21 ; 2Co 6:1.