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Re: Les limites de la vie

Posté : 22 déc.15, 12:44
par assmatine
Mes parents ne sont pas grabataires mais je ne profite pas pour autant de la vie comme vous avez l'air de la décrire.

Me sacrifier pour les autres, mais c'est déjà ce que je fais pour mes enfants. J'ai accepté de travailler à domicile pour eux, me coupant de toute vie à l'extérieur. Je n'ai aucun ami en dehors de mon domicile. Pas le temps de toutes manières. Et je vous dirai que ça ne me manque pas. Et mon mari pareil. Alors il a des collègues de travail, mais ils ne se voient pas en dehors du travail. Pour moi, l'amitié n'existe pas. Ce n'est qu'un concept un peu surfait.

Notre vie, c'est notre famille, point. Tout tourne autour de notre famille. Le reste n'a aucune espèce d'importance. Alors m'amuser, j'ai eu l'occasion de m'amuser un peu avec mon mari tant que je n'avais pas d'enfants, mais une fois les enfants là, c'est eux qui ont chronométré ma vie. 7j/7, 24h/24. Alors j'organise ma vie pour pouvoir avoir des loisirs et des moments pour souffler, mais c'est tout de même une vie à la maison où mes loisirs se cantonnent à la maison. De toutes façons, je n'ai pas le temps de me consacrer à des activités à l'extérieur. Je travaille déjà 50h par semaine, et c'est bien souvent un minimum, je suis déjà allée jusqu'à 70h de boulot par semaine et les week-ends sont consacrés au ménage, aux courses, à la visite chez les médecins ou à la famille ... Bref, j'ai pas le temps d'avoir une vie à moi.

M'occuper de mes parents qui seront peut-être un jour grabataires, mais j'estime que c'est dans l'ordre des choses. Mes parents se sont occupés de moi et s'occupent encore de moi à l'heure actuelle, il est tout à fait normal qu'on leur rende la pareille. Le souci, c'est que ma mère ne le veut pas par contre. Elle a une fierté pas possible de ce côté là. Elle donne mais refuse de recevoir. ça fait pourtant parti de la base de l'humanité. C'est donnant-donnant. Mon père ne dira pas non, je le sais. Et si ce n'est pas mes parents, ce sera peut-être mes beaux-parents dont il faudra s'occuper, on ne sait pas. ça fait parti de l'ordre des choses.

Les humains n'ont que le plaisir de la vie dans la bouche et par plaisir, ils entendent tout ce qui les distrait, eux. Mais mon plaisir, c'est justement de m'occuper de mes proches. C'est ainsi que Dieu m'a faite. On a des responsabilité quand on est humain. Il ne suffit pas de ne penser qu'à soi, qu'à son confort et à ses propres distractions.

Le sacrifice, mais je sais déjà ce que c'est. Et c'est le cas depuis la naissance de ma fille aînée il y a 16 ans. Quand on est enfant, on se laisse porter par la vie. Mais ensuite on doit être de ceux qui la supportent. Et face à la vieillesse de mes parents, je sais que c'est ma prochaine responsabilité. Je ne vois là aucun souci.

Alors j'espère bien que mes enfants me rendront la pareille, ce serait la moindre des choses. Ou alors ça signifierait que je n'ai pas su leur transmettre mes valeurs. Alors héberger ses vieux parents n'est peut-être pas une solution. Mais on se doit de rester le plus possible proche les uns des autres.

Mes grands parents ont été pris en charge par leurs enfants quand ils sont devenus trop vieux. Une de mes grands-mère a fini par vivre chez un des frères de mon père. Mon grand-père, celui qui s'est pendu, est resté chez lui, mais il avait des enfants qui habitaient la même ville et on lui lavait son linge, lui amenait son manger tous les jours, lui faisait son ménage ... bref, on le chouchoutait. Mais la solitude l'a tuée. Peut-être s'il était allé vivre dans la famille, peut-être qu'il ne se serait pas donné la mort ... Il aurait peut-être trouvé de quoi retrouver un peu le sourire, plutôt que de toujours regarder en face le vide que ma grand-mère avait laissé dans sa maison.

A tout âge on a des responsabilités. Quand on est parent, on doit s'occuper de nos enfants, et un jour on doit s'occuper de nos propres parents. ça fait parti de la vie.

Vouloir se débarrasser à tout prix de tout souci, mais encore une fois, c'est de la lâcheté, pure et simple.

On n'a jamais dit que c'était simple d'être humain. Et celui qui me dit que c'est ridicule d'endurer tout cela n'a absolument rien compris de la vie. Ou alors sa vie n'est basée que sur son égo. Et là, on en revient au problème de base. L'humain ne pense qu'à lui avant de penser aux autres. C'est égoïste et lâche.

Je suis persuadée qu'après m'avoir lu, tu dois me qualifier de masochiste, ou de d.bile, ou alors d'esclave de la vie ... Mais la vie, c'est pas les strass et les paillettes comme on aime te le faire croire dans les médias. C'est mettre l'humain au dessus de tout le reste. Et là, elle en est loin l'humanité, mais tellement loin ... pfff ... Je ne suis pas étonnée que ça aille aussi mal dans le monde ... Quelle misère humaine ...

Des vacances, des loisirs, des plaisirs, mais on se les prend quand on le peut. Et il y a des périodes où ce n'est pas possible. Tout le temps que mes enfants étaient petits, je n'ai jamais eu personne pour me les garder, je ne suis pas partie en vacances pendant près de 6 ans pour m'occuper d'eux. Il y a eu un temps où mes enfants nous ont accompagné en vacances. Et là, c'est des vacances si on veut, soyons clair. Là aussi, on est obligé de calquer nos journées sur leurs besoins à eux, pas sur les nôtres. Maintenant que mes filles deviennent grandes, je profite un peu en allant me balader à droite et à gauche en les laissant à la maison. Je ne retrouve que maintenant ma vie d'amoureuse avec mon mari. Et c'est vrai que ça fait du bien. Mais mes parents vieillissent et un jour, j'aurai aussi la responsabilité de m'occuper d'eux, et là, les vacances, ce sera terminé. Et après je serai certainement trop vieille à mon tour pour en profiter. Terminé.

Après, si mes enfants ne veulent pas de moi pour mes vieux jours, ben je mourrai dans un hospice et puis voilà. Que veux-tu que je te dise. Je ne peux rien leur imposer. Mais s'occuper de nos vieux, ça coule de source. C'est le cas dans ma famille, et c'est aussi le cas dans la famille de mon mari. C'est normal d'agir ainsi. C'est se défaire de nos responsabilités qui n'est pas normal.

Re: Les limites de la vie

Posté : 22 déc.15, 13:13
par indian
J'ai connu les limites de la vie de ma mère. 39 ans.
Wow. Grandiose. Un peu triste certes.
Mais quand on vit intensement pour les autres...

On peut dormir en paix.
En tout ca j'ai toujours trouvé sommeil.

J'ai un ami qui nous a quitté. Il a choisi.
50.
Il ne dormait pas en paix. Pourtant. Il était là que pour les autres.
Chaque fois que je n'ai pas sommeil.
J'ai mon ami.

Re: Les limites de la vie

Posté : 22 déc.15, 20:21
par hermes
assmatine a écrit :Mes parents ne sont pas grabataires mais je ne profite pas pour autant de la vie comme vous avez l'air de la décrire.

Me sacrifier pour les autres, mais c'est déjà ce que je fais pour mes enfants. J'ai accepté de travailler à domicile pour eux, me coupant de toute vie à l'extérieur. Je n'ai aucun ami en dehors de mon domicile. Pas le temps de toutes manières. Et je vous dirai que ça ne me manque pas. Et mon mari pareil. Alors il a des collègues de travail, mais ils ne se voient pas en dehors du travail. Pour moi, l'amitié n'existe pas. Ce n'est qu'un concept un peu surfait.

Notre vie, c'est notre famille, point. Tout tourne autour de notre famille. Le reste n'a aucune espèce d'importance. Alors m'amuser, j'ai eu l'occasion de m'amuser un peu avec mon mari tant que je n'avais pas d'enfants, mais une fois les enfants là, c'est eux qui ont chronométré ma vie. 7j/7, 24h/24. Alors j'organise ma vie pour pouvoir avoir des loisirs et des moments pour souffler, mais c'est tout de même une vie à la maison où mes loisirs se cantonnent à la maison. De toutes façons, je n'ai pas le temps de me consacrer à des activités à l'extérieur. Je travaille déjà 50h par semaine, et c'est bien souvent un minimum, je suis déjà allée jusqu'à 70h de boulot par semaine et les week-ends sont consacrés au ménage, aux courses, à la visite chez les médecins ou à la famille ... Bref, j'ai pas le temps d'avoir une vie à moi.

M'occuper de mes parents qui seront peut-être un jour grabataires, mais j'estime que c'est dans l'ordre des choses. Mes parents se sont occupés de moi et s'occupent encore de moi à l'heure actuelle, il est tout à fait normal qu'on leur rende la pareille. Le souci, c'est que ma mère ne le veut pas par contre. Elle a une fierté pas possible de ce côté là. Elle donne mais refuse de recevoir. ça fait pourtant parti de la base de l'humanité. C'est donnant-donnant. Mon père ne dira pas non, je le sais. Et si ce n'est pas mes parents, ce sera peut-être mes beaux-parents dont il faudra s'occuper, on ne sait pas. ça fait parti de l'ordre des choses.

Les humains n'ont que le plaisir de la vie dans la bouche et par plaisir, ils entendent tout ce qui les distrait, eux. Mais mon plaisir, c'est justement de m'occuper de mes proches. C'est ainsi que Dieu m'a faite. On a des responsabilité quand on est humain. Il ne suffit pas de ne penser qu'à soi, qu'à son confort et à ses propres distractions.

Le sacrifice, mais je sais déjà ce que c'est. Et c'est le cas depuis la naissance de ma fille aînée il y a 16 ans. Quand on est enfant, on se laisse porter par la vie. Mais ensuite on doit être de ceux qui la supportent. Et face à la vieillesse de mes parents, je sais que c'est ma prochaine responsabilité. Je ne vois là aucun souci.

Alors j'espère bien que mes enfants me rendront la pareille, ce serait la moindre des choses. Ou alors ça signifierait que je n'ai pas su leur transmettre mes valeurs. Alors héberger ses vieux parents n'est peut-être pas une solution. Mais on se doit de rester le plus possible proche les uns des autres.

Mes grands parents ont été pris en charge par leurs enfants quand ils sont devenus trop vieux. Une de mes grands-mère a fini par vivre chez un des frères de mon père. Mon grand-père, celui qui s'est pendu, est resté chez lui, mais il avait des enfants qui habitaient la même ville et on lui lavait son linge, lui amenait son manger tous les jours, lui faisait son ménage ... bref, on le chouchoutait. Mais la solitude l'a tuée. Peut-être s'il était allé vivre dans la famille, peut-être qu'il ne se serait pas donné la mort ... Il aurait peut-être trouvé de quoi retrouver un peu le sourire, plutôt que de toujours regarder en face le vide que ma grand-mère avait laissé dans sa maison.

A tout âge on a des responsabilités. Quand on est parent, on doit s'occuper de nos enfants, et un jour on doit s'occuper de nos propres parents. ça fait parti de la vie.

Vouloir se débarrasser à tout prix de tout souci, mais encore une fois, c'est de la lâcheté, pure et simple.

On n'a jamais dit que c'était simple d'être humain. Et celui qui me dit que c'est ridicule d'endurer tout cela n'a absolument rien compris de la vie. Ou alors sa vie n'est basée que sur son égo. Et là, on en revient au problème de base. L'humain ne pense qu'à lui avant de penser aux autres. C'est égoïste et lâche.

Je suis persuadée qu'après m'avoir lu, tu dois me qualifier de masochiste, ou de d.bile, ou alors d'esclave de la vie ... Mais la vie, c'est pas les strass et les paillettes comme on aime te le faire croire dans les médias. C'est mettre l'humain au dessus de tout le reste. Et là, elle en est loin l'humanité, mais tellement loin ... pfff ... Je ne suis pas étonnée que ça aille aussi mal dans le monde ... Quelle misère humaine ...

Des vacances, des loisirs, des plaisirs, mais on se les prend quand on le peut. Et il y a des périodes où ce n'est pas possible. Tout le temps que mes enfants étaient petits, je n'ai jamais eu personne pour me les garder, je ne suis pas partie en vacances pendant près de 6 ans pour m'occuper d'eux. Il y a eu un temps où mes enfants nous ont accompagné en vacances. Et là, c'est des vacances si on veut, soyons clair. Là aussi, on est obligé de calquer nos journées sur leurs besoins à eux, pas sur les nôtres. Maintenant que mes filles deviennent grandes, je profite un peu en allant me balader à droite et à gauche en les laissant à la maison. Je ne retrouve que maintenant ma vie d'amoureuse avec mon mari. Et c'est vrai que ça fait du bien. Mais mes parents vieillissent et un jour, j'aurai aussi la responsabilité de m'occuper d'eux, et là, les vacances, ce sera terminé. Et après je serai certainement trop vieille à mon tour pour en profiter. Terminé.

Après, si mes enfants ne veulent pas de moi pour mes vieux jours, ben je mourrai dans un hospice et puis voilà. Que veux-tu que je te dise. Je ne peux rien leur imposer. Mais s'occuper de nos vieux, ça coule de source. C'est le cas dans ma famille, et c'est aussi le cas dans la famille de mon mari. C'est normal d'agir ainsi. C'est se défaire de nos responsabilités qui n'est pas normal.
Quand je vous lis, j'imagine beaucoup d'images, quelqu'un dans une rivière en train de se débattre et évitant de se noyer, une survivante de la guerre, une personne qui n'a eut que la poise durant sa vie, une personne qui aurait peur du monde et donc à décider de s'enfermer dans sa bulle pour se protéger, une personne pas aussi altruiste en apparence mais plutot égoiste en réalité, ce ne sont que mes sentiments.

Par rapport à mon précedent message, vous n'avez lu que selon votre prisme de la vie, ce qui fait que vous ne m'avez pas compris, vous n'étiez pas à mon ecoute

J'ai eut dans ma vie des soucis, un martyr au collège et au lycée, des parents qui avaient tendance à s'isoler du monde peu d'amis peu de loisir, malgré cela on allait tout le temps en vacances pour les plaisirs de la plage , des montagnes, on faisait aussi des musées et beaucoup d'activités culturelles pour l'ouverture d'esprit et prendre de la hauteur sur notre monde, pour mieux le comprendre. Mon martyr aurait pu m'enfermer dans une bulle, mais j'ai pris les choses en mains, j'ais tout surmonté, même si parfois les séquelles reviennent. Je me suis fais beaucoup d'ami, j'ai des enfants, j'ai un travail, j'ai des loisirs, je fais aussi beaucoup de bénévolat, donc j'ai une vie intense. Je fais tout cela pour mon épanouissement et celui des mes proches.
Ma grande a eut de gros problèmes de santés, elle en a encore mais on a l'impression maintenant d'être en vacances, avec la seconde ce n'est pas tout rose aussi, on a passé énormément de temps chez le médecin, on donne beaucoup de temps aux loisirs à nos enfants, entre le cheval, la musique, la danse et les musées pour développer tout le potentiel intellectuel artistique et relationnel qu'elles peuvent avoir. Les résultats sont là, élèves polies, très bonne en classe, très sociables, qui ont de l'imagination et une très bonne capacité de réflexion. A coté on fait aussi les courses et tout le reste des occupations de maison. Des amis nous en avons une tripoté, entre ceux que nous connaissons par l'école et les activités de loisir de nous quatre, cela nous fait du monde. Au final s'est payant, d'avoir autant d'amis, certains vont garder nos enfants après l'école, faire leurs devoirs, les emmener à leurs activités, quand nous avons un pépin de dernière minutes, d'autres vont nous réparer la voiture ou l'ordinateur, avec certains on a un remboursement totale des lunettes de nos enfants par des prix très attractifs, d'autres vont nous soigner sans dépassement d'honoraire, notre ami psychologue nous indique certaines idées par son expérience professionnelle, certains de nos amis qui ont des enfants plus âgés que nous peuvent nous parler de leur expérience de parents, d'autres ont une oreille attentive à nos problèmes existentiels. Nous de notre coté nous aidons quand nous pouvons le faire que ce soit faire les devoirs de leurs enfants, aller les chercher à l'école, être à l'écoute, donner des conseils des idées, aider pour un problème matériel. Cette mutualisation des ressources fait le plus grand bien pour tout le monde.
A coté nous avons aussi nos loisirs d'adulte, ainsi on pense à autre chose, on évite d'avoir tout le temps la tête dans le guidon, donc on prend de la hauteur, on voit mieux la situation, on voit mieux la vie, donc on peut mieux résoudre les choses et donc on gagne un temps considérable. Et à coté de cela entre nos familles et nos amis on a du monde pour garder nos enfants durant un week end et on fait de même pour les autres.

Alors je ne sais pas si nous avons raison de faire ainsi, nous avons peut être aussi de la chance avec nous, mais nous y travaillons aussi beaucoup pour que cela marche, de toute façon entre ce que l'on avait avant et ce que l'on a maintenant et quand on regarde ce que font certains, il nous semble que nous avons pris de bonne décisions de manière générale.

Plus moi et ma femme, nous allons devenir vieux, nous espérons ne pas devenir de grand grabataire, car déjà on s'emmerde quand on est grabataire et que l'on a eut une vie bien remplie de milliers de découvertes. Si on devenait grabataire, que nous soyons en phase terminale, nous voudrons vite mourrir déjà car on souffre et on s'emmerde, mais on voudrait éviter à nos enfants de trop s'occuper de nous. Car pour nous, l'avenir c'est la jeunesse et pas les futurs vieux croulants que nous deviendrons probablement, en leur laissant vivre leur vie, en évitant qu'ils soient à notre service, on s'assure qu'ils pouvoir profiter de ce que nous avons profiter et faire peut être mieux que nous? Nous ne voulons pas être un handicap à leur bonheur. Après s'ils veulent absolument nous garder en vie pour l'éternité, comme un sacrifice, donc ne pas pouvoir profiter de choses qui améliorer leur vie, c'est leur choix. Mais je me dirais que nous aurions rater quelque chose dans leur éducation, car il y aurait un manque de respect de nos dernières volontés, de notre propre choix de fin de vie, de notre propre choix de nos décisions de parents.

Voilà c'est ainsi que je vois ma vie.

Re: Les limites de la vie

Posté : 23 déc.15, 00:45
par indian
hermes a écrit :
J'ai eut dans ma vie des soucis, un martyr au collège et au lycée, des parents qui avaient tendance à s'isoler du monde peu d'amis peu de loisir, malgré cela on allait tout le temps en vacances pour les plaisirs de la plage , des montagnes, on faisait aussi des musées et beaucoup d'activités culturelles pour l'ouverture d'esprit et prendre de la hauteur sur notre monde, pour mieux le comprendre. Mon martyr aurait pu m'enfermer dans une bulle, mais j'ai pris les choses en mains, j'ais tout surmonté, même si parfois les séquelles reviennent. Je me suis fais beaucoup d'ami, j'ai des enfants, j'ai un travail, j'ai des loisirs, je fais aussi beaucoup de bénévolat, donc j'ai une vie intense. Je fais tout cela pour mon épanouissement et celui des mes proches.
Ma grande a eut de gros problèmes de santés, elle en a encore mais on a l'impression maintenant d'être en vacances, avec la seconde ce n'est pas tout rose aussi, on a passé énormément de temps chez le médecin, on donne beaucoup de temps aux loisirs à nos enfants, entre le cheval, la musique, la danse et les musées pour développer tout le potentiel intellectuel artistique et relationnel qu'elles peuvent avoir. Les résultats sont là, élèves polies, très bonne en classe, très sociables, qui ont de l'imagination et une très bonne capacité de réflexion. A coté on fait aussi les courses et tout le reste des occupations de maison. Des amis nous en avons une tripoté, entre ceux que nous connaissons par l'école et les activités de loisir de nous quatre, cela nous fait du monde. Au final s'est payant, d'avoir autant d'amis, certains vont garder nos enfants après l'école, faire leurs devoirs, les emmener à leurs activités, quand nous avons un pépin de dernière minutes, d'autres vont nous réparer la voiture ou l'ordinateur, avec certains on a un remboursement totale des lunettes de nos enfants par des prix très attractifs, d'autres vont nous soigner sans dépassement d'honoraire, notre ami psychologue nous indique certaines idées par son expérience professionnelle, certains de nos amis qui ont des enfants plus âgés que nous peuvent nous parler de leur expérience de parents, d'autres ont une oreille attentive à nos problèmes existentiels. Nous de notre coté nous aidons quand nous pouvons le faire que ce soit faire les devoirs de leurs enfants, aller les chercher à l'école, être à l'écoute, donner des conseils des idées, aider pour un problème matériel. Cette mutualisation des ressources fait le plus grand bien pour tout le monde.
A coté nous avons aussi nos loisirs d'adulte, ainsi on pense à autre chose, on évite d'avoir tout le temps la tête dans le guidon, donc on prend de la hauteur, on voit mieux la situation, on voit mieux la vie, donc on peut mieux résoudre les choses et donc on gagne un temps considérable. Et à coté de cela entre nos familles et nos amis on a du monde pour garder nos enfants durant un week end et on fait de même pour les autres.

Alors je ne sais pas si nous avons raison de faire ainsi, nous avons peut être aussi de la chance avec nous, mais nous y travaillons aussi beaucoup pour que cela marche, de toute façon entre ce que l'on avait avant et ce que l'on a maintenant et quand on regarde ce que font certains, il nous semble que nous avons pris de bonne décisions de manière générale.

Plus moi et ma femme, nous allons devenir vieux, nous espérons ne pas devenir de grand grabataire, car déjà on s'emmerde quand on est grabataire et que l'on a eut une vie bien remplie de milliers de découvertes. Si on devenait grabataire, que nous soyons en phase terminale, nous voudrons vite mourrir déjà car on souffre et on s'emmerde, mais on voudrait éviter à nos enfants de trop s'occuper de nous. Car pour nous, l'avenir c'est la jeunesse et pas les futurs vieux croulants que nous deviendrons probablement, en leur laissant vivre leur vie, en évitant qu'ils soient à notre service, on s'assure qu'ils pouvoir profiter de ce que nous avons profiter et faire peut être mieux que nous? Nous ne voulons pas être un handicap à leur bonheur. Après s'ils veulent absolument nous garder en vie pour l'éternité, comme un sacrifice, donc ne pas pouvoir profiter de choses qui améliorer leur vie, c'est leur choix. Mais je me dirais que nous aurions rater quelque chose dans leur éducation, car il y aurait un manque de respect de nos dernières volontés, de notre propre choix de fin de vie, de notre propre choix de nos décisions de parents.

Voilà c'est ainsi que je vois ma vie.

Merci d'en avoir partager des bout avec nous :hi:

Merci de souligner l'importance de la famille, de la communauté, des amis :mains:

Par rapport à mon précedent message, vous n'avez lu que selon votre prisme de la vie, ce qui fait que vous ne m'avez pas compris, vous n'étiez pas à mon ecoute

Ne vous inquitéez pas, c'est souvent la norme ici :hi:
Mais quand on découvre la bonne foi réelle derrier les avatars et pseudo, derriere nos egos et pseudo-vérité à la con :wink: .. ce sont des gens magnifiques qui s'y trouveent la plupart du temps.
Pas toujours, mais souvent

Re: Les limites de la vie

Posté : 23 déc.15, 01:29
par hermes
Ne vous inquitéez pas, c'est souvent la norme ici :hi:
Mais quand on découvre la bonne foi réelle derrier les avatars et pseudo, derriere nos egos et pseudo-vérité à la con :wink: .. ce sont des gens magnifiques qui s'y trouveent la plupart du temps.
Sur un forum consacré à des croyants, c'est tout à fait normal de des personnes avec une vison on va dire particulière de la vie. Mais, bon quand on vient discuter c'est aussi pour s'ouvrir à d'autres idées, d'autres expériences.

Des gens magnifiques, par certain, des gens pas méchants, peut être

Re: Les limites de la vie

Posté : 23 déc.15, 01:31
par indian
hermes a écrit :Sur un forum consacré à des croyants, c'est tout à fait normal de des personnes avec une vison on va dire particulière de la vie. Mais, bon quand on vient discuter c'est aussi pour s'ouvrir à d'autres idées, d'autres expériences.

Des gens magnifiques, par certain, des gens pas méchants, peut être

Connaissez vous Navam? Assmatine? Inti? Kabbo? Akenoi?
entre autres
Ce sont des gens magnifique :hi:
Et pas méchant pour 2 sous

''Mais, bon quand on vient discuter c'est aussi pour s'ouvrir à d'autres idées, d'autres expériences.""
Si ca vous dit, je suis ici pour ca aussi, parfois :hi:

Re: Les limites de la vie

Posté : 23 déc.15, 01:36
par hermes

Code : Tout sélectionner

[quote="indian"]

Connaissez vous Navam? Assmatine? Inti? Kabbo?  Akenoi?
entre autres
Ce sont des gens magnifique :hi: 
Et pas méchant pour 2 sous[/quote]

Comme je ne les connais pas, je ne peux pas savoir si se sont des gens magnifiques, après je n'ais que leur écris donc je fais avec pour me donner une vague idée.

Re: Les limites de la vie

Posté : 23 déc.15, 01:38
par indian
hermes a écrit :Comme je ne les connais pas, je ne peux pas savoir si se sont des gens magnifiques, après je n'ais que leur écris donc je fais avec pour me donner une vague idée.

Ce n'est par contre que le fruit de mon appréciation personnelle suite à de nombreuses discussions avec eux, chaque fois respectueuses, courtoises, honnetes, humbles

Mais bon je ne fais que préjuger :wink: ... Peut être que dans le vraie vie... ce ne sont que des moins que rien :lol:

Re: Les limites de la vie

Posté : 23 déc.15, 06:21
par Ikarus
Je dois avoué ne pas connaitre la responsabilité qu'est celle d'avoir des enfants, et j'avoue ne pas être pressé (voir même l'envie d'en avoir pour le moment pour être franc) sur ce sujet. Cependant, et ça c'est ma vision en tant que fils, ma mère a elle même sacrifié en bonne partie sa vie personnel pour nous. Des heures de travail, au maximum a domicile, toujours là pour nous jamais pour elle (même si on était pas couver), ect...

Elle a fait un sorte de crise de la quarantaine après le divorce. Nous laissant tout géré mon frère et moi, que ce soit pour l'éducation de mon petit frère (dix ans d'écart avec moi). Une explosion qui n'était finalement la conséquence que de la privation. Aujourd'hui, elle a trouvé un équilibre entre donner du temps et en prendre pour elle. Et bien a mes yeux, c'est bien plus agréable aujourd'hui que lorsque j'étais plus petit, car il y a un quelque chose de différent que je ne pourrais pas décrire, mais qui est significatif.

Si l'on n'est pas capable d'être soit-même heureux, je ne vois pas comment on pourrait rendre heureux quelqu'un. C'est pour ça qu'il est important de savoir s'offrir du temps a soit-même.

Ceci dit, dans le cadre du sujet de l’euthanasie, je pense que ça doit être tellement géré au cas par cas qu'il n'y a pas de solution globalement juste. Pour ma part, aujourd'hui en étant détacher de ce problème, je n'aimerais pas personnellement être inapte a quoi que ce soit et me sentir comme un fardeau pour la famille, et je pense aussi, même si ça va paraître cruel, que de s'occuper constamment de quelqu'un qui n'a plus la moindre lueur de vie dans les yeux doit être fatiguant a un point inimaginable, que ce soit de la famille ou non.
Je n'arrive pas du tout à trouver d'exemples où le suicide serait considéré comme un acte de courage. Je n'en trouve pas.
Pourtant, il existe un exemple qui devrait vous êtres parlant! Jésus a fait abnégation de sa vie pour les autres. Alors, certes, ce n'est pas lui qui décide directement de mourir, mais il était clair qu'il savait que ses actes allait le conduire droit dans la tombe. C'est pour ça que, quand on parle de courage, on parle plus de sacrifice de soit-même que de suicide. Essayer de voir, si vous voulez comprendre ce point de vue, la demande d'euthanasie comme une sacrifice pour libérer ses proches du fardeau qu'on est pour eux.
Ceci dit, l'acte d'euthanasie se fait dans un cadre très distinct, où l'on est soit-même dans une situation d'incapacité physique. En fait, c'est un choix, qui peut-être autant bénéfique pour soit-même dans certain cas (et je pense que c'est assez rare. La plupart des gens fuit la mort.) que pour les autres.

PS: Je suis pas cité dans les gens "merveilleux" :cry4:

Re: Les limites de la vie

Posté : 23 déc.15, 06:32
par indian
Ikarus a écrit :PS: Je suis pas cité dans les gens "merveilleux" :cry4:
Mais si mais si.. vous étiez cité dans les ''entres sautres'' :hi: Magnifiques :romance:
Vous vous m'éprenez sur l'appréciation que j'ai de votre bon et franc parlé :mains:

Vous avez tout mon repsect Ikarus... mais surtout et essentiellement parce qu'on n'a pas le même point de vue. :wink:
Que c'est clairement ainsi et que cela est bien ainsi.

Re: Les limites de la vie

Posté : 02 janv.16, 09:44
par Boemboy
Bonsoir Hermès, j'arrive bien tard sur ton sujet pour répondre à tes questions initiales.
Naissance: si une femme est enceinte et ne veut pas de son bébé, je trouve naturel qu'elle avorte.
Mort: si une personne ne veut plus de sa vie, je trouve naturel qu'elle se suicide. Si elle n'en a pas la possibilité physique, quelqu'un doit l'aider.
Si une personne a écrit " si je suis un jour dans tel état (état qu'elle décrit) je veux que quelqu'un me fasse mourir." et si elle l'a souvent confirmé à ses proches, la conduite à tenir dépend de la situation au moment où la question se pose: si cette personne n'est plus consciente (alzeimer ou coma...) elle doit mourir. Si elle est consciente, elle doit confirmer son souhait mais sans se sentir tenue par son écrit ancien...La façon de lui poser la question est délicate.

J'ai connu la fin de vie de mes grands-parents, de mes parents: aucun n'a anticipé son heure. Certains avaient peur de la mort et redoutaient ce moment, d'autres souhaitaient en finir au plus tôt mais paisiblement, en dormant.

Re: Les limites de la vie

Posté : 04 janv.16, 00:10
par Hayden
Naissance: si une femme est enceinte et ne veut pas de son bébé, je trouve naturel qu'elle avorte.
Pourquoi tout le monde demande l'avis de la mère, mais personne ne se demande si ça plairait au bébé de finir dans un bac à ordure.

Re: Les limites de la vie

Posté : 04 janv.16, 00:12
par indian
Hayden a écrit :Naissance: si une femme est enceinte et ne veut pas de son bébé, je trouve naturel qu'elle avorte.

Pourquoi tout le monde demande l'avis de la mère, mais personne ne se demande si ça plairait au bébé de finir dans un bac à ordure.

Car il ne pourrait pas savoir :hi:

Re: Les limites de la vie

Posté : 04 janv.16, 00:25
par Hayden
Il ne pourrait pas savoir mais certains décident que ça lui plairait de finir dans un bac à ordure.

Très jolie en tout cas.

Re: Les limites de la vie

Posté : 04 janv.16, 01:11
par hermes
:lol:
Hayden a écrit : Pourquoi tout le monde demande l'avis de la mère, mais personne ne se demande si ça plairait au bébé de finir dans un bac à ordure.