Marmhonie a écrit :C'est quand même un sujet très prosélyte d'Yvon dans la Soka Gakkaï, il fallait le rappeler.
Entre la légende dorée présentés par cette mouvance religieuse hyper surveillée en France et au Japon pour son extrémisme ultra nationaliste et fasciste, et l'Histoire réelle de ce fanatique fou que fut ce moine japonais Nichiren, il y a un monde, il y a un gouffre, un abysse et toute son horreur.
Du trés grand n'importe quoi comme vous le faites d'habitude sur la Soka Gakkai .
1) La Soka Gakkai n'a rien d'ultranationaliste au Japon c'est une pure invention ,
2) Faut t'il préciser également que le 1er et 2iéme président de la Sokka Gakai furent emprisonnés durant la seconde guerre mondiale pour s'être opposé aux obligations de prières pour la victoire du japon .
Traiter la SG de faciste c'est de la pure diffamation .
Marmhonie a écrit :Cette légende dorée du bon Nichiren n'a strictement rien à voir avec la vie réelle de ce moine japonais dément voulant prendre le pouvoir pour lui tout seul et déifier le Japon dans son délire qui n'avait strictement plus rien de bouddhiste. Nichiren a été le socle des génocides nippons contre les chinois, tout comme les nazis allemands l'ont été contre les juifs.
N'importe quoi jugement personnelle qui ne se réfère en rien d'historique , vous ferez mieux de lire la vie de Nichiren et celle du Japon durant la WW2 .
Vos accusations ne sont qu'un tissu de mensonges et de bétises .
Pour toute impartialité je vous conseille le livre suivant parue en 1916 bien avant que la Soka Gakkai existe :
Publié en 1916 aux Presses universitaires d'Harvard sous le titre Nichiren, the buddhist prophet, cet ouvrage présente une des premières études académiques de la vie et de la doctrine de Nichiren.
Son auteur, l'universitaire japonais Anesaki Masaharu (1873-1949) fut un pionnier dans différents champs de l’histoire des religions. Après avoir été diplomé de l’Université Impériale de Tokyo (maintenant Université de Tokyo), il alla en Inde et en Europe continuer ses études (1900-1903). De retour au Japon, il fut nommé au département des sciences des religions de l’Université Impériale de Tokyo.
Anesaki commença sa carrière académique par des études sur les religions indiennes, particulièrement le boudhisme. Il fut l’un des premiers à appliquer la méthode historique moderne à l’étude du boudhisme. Partant du principe que le vrai esprit du boudhisme devait être cherché dans son état initiai, il entreprit la critique de texte des canons Pali et chinois dans Le bouddhisme original (1910).
Il commença aussi une recherche sur l’histoire de Kirishitan, la forme spécifiquement japonaise de catholicisme roman durant la période de son banissement, du XVIIème jusqu’à la moitié du XIXème siècle. Il s’intéressa de plus en plus à Nichiren Daishonin et publia en 1916 Nichiren, le moine bouddhiste visionnaire. Anesaki enseigna et fit des conférences à l’étranger. Le résultat de ses conférences à Harvard (1913-1919) fut L’histoire des religions japonaises (1930), une oeuvre standard.
Il reçut la légion d'honneur française en 1928.
Un peu d'histoire .
Falcifications et modifications des écrits de Nichiren.
Par contre ce qui est vrai c'est que dans sa volonté d'imposer la suprématie du Shintoîsme , le régime militariste exige en 1932 la suppression de certains pasages des écrits de Nichiren prenant prétexte que Nichiren Daishonin ne reconnaissait pas Tenshô Daijin et le grand boddhisattva Hachiman comme divinités nationales . De plus le gouvernement japonnais considère Shakyamuni comme une divinité indienne, qui n'a pas sa place dans la culture japonaise .
Dés le mois d'octobre 1932 le ministère de l'intérieur envoie à toutes les écoles Nichiren ses recommandations concernant la suppression de certains passages .
Déja l'année précédente l'ors d'une publication des "Commentaires des écrits de Nichiren Daishonin" par les éditions Ryûjin-sha deux écrits de Nichiren avaient été censurés sous le prétexte d'expression " irrespectueuses envers la personne de l'empereur " . Les écrits visés étaient " Lettre à shijo Kingo " et "les trois sortes de trésors".
En 1934 la presse officielle lance une campagne de critique vis à vis de certains extraits des écrits de Nichiren , considérés comme blasphématoires envers le shintoïsme et l'empereur .
Au mois d'avril 1936 le professeur Asai, de l'université Rissho publie " Les oeuvres complètes de Nichiren Shonin en conservant les passages des écrits censurés . Le livre fut aussitôt interdit par le ministère de l'intérieur .
Dans sa thèse " La vision d'état et la socièté selon Nichiren Shonin " il avait écrit avec un certain courage .
" Le bouddhisme est une religion universelle qui n'a pas de frontières. Nichiren considére que les êtres humains sont comme ses enfants . Si on limite l'immense compassion de Nichiren à l'intérieur seule du Japon celà restreint la grandeur de ses enseignements .
(Au vue des écrits modifiés et falsifiés ) je suis profondément triste quand je pense à l'avenir de la diffusion de son enseignement ."
Il est à préciser qu le professeur Asai ne connaissait pas la Soka Gakai