Sache que quelque soit le contexte ou tu as dit que les viols d enfants, de bonnes soeurs et les exterminations sont des pécadilles, je comdamne tes paroles, c est indigne et irrespectueux pour ces victimes, et en parlant comme ça, tu te manque aussi de respect.maaliik a écrit :
Pour l histoire des indiens, oui beaucoup sont morts de maladies, les missions chretiennes leur fesaient des distributions de couvertures qui avaient été en volontairement mises contacte de personnes atteintes de virus (ça devait éfficace de venir en paix et de les empoisonnés en traitre plutot que de déclaré la guerre et risquer soit meme sa vie, quoi qu il en soit, ce plan satanique a tres bien fonctionné, pour preuve, 80 pour 100 des indiens ont été exterminés en peut de temp et jusqu à nos jours il y a encore des gens qui nient qu il y a eu extermination, oun qui la minimise, 80 pour cent, c est comme si en France, 48 millions de personnes étaient exterminés).
Pour ce qui est des noirs, je vous invite a lire le document qui suit.
L’alibi théologique. 1550-1551. La controverse de Valladolid fait rage. Le moine dominicain Bartholomé de Las Casas plaide devant les représentants du Saint-siège la cause des Indiens, et dénonce les atrocités que leur infligent conquistadors et colons espagnols. Pour les gouvernants et les hommes d’église, l’enjeu de ce débat est moins de déterminer si les Indiens ont une âme ou non, mais bien d’assurer aux colons une main-d’œuvre pour leurs plantations et leurs mines.
Africae nova descriptio. - W. & J. Blaeu, ca.1634-1664.
Le moine dominicain propose alors de substituer l’asservissement des Indiens par l’esclavage des Nègres, qu’il juge inférieurs aux autochtones des Amériques, et dont il vante : « l’ incroyable robustesse ». Bartholomé de Las Casas est considéré par la plupart des historiens, comme celui qui a " signé " l’arrêt officiel de déportation massive des Africains vers le Nouveau monde, à une époque où ce phénomène était encore marginal. De fait, pour l’Eglise et la Papauté, la traite et l’esclavage des Nègres n’avaient au départ d’autre motivation que les profits économiques liés à la découverte et à l’exploitation du Nouveau monde.
C’est seulement par la suite que le discours théologique va prendre forme, pour " bénir " et légitimer le commerce et la servitude des Nègres. Il va essentiellement s’appuyer sur le récit biblique de la malédiction de la descendance de Cham, père de Canaan, fils de Noé, qui vit la nudité de son père, et pour ce, fut condamné à être : « pour ses frères, le dernier des esclaves ». Le "noircissement ", au propre comme au figuré, de la descendance de Cham dans le langage ecclésiastique, avait commencé dès l’époque gréco-romaine. Les exégèses bibliques, par une logique " impénétrable ", déplacèrent Canaan de la Palestine pour situer la lignée de Cham au-delà de l’Egypte, dans une région dont la caractère lointain et totalement inconnu, enflammait l’imagination et suscitait terreurs et délires de toutes sortes. Les Européens débarquèrent donc sur les côtes africaines, précédés par ces fantasmes, que l’Eglise romaine apostolique, Anglicane, puis l’ensemble des mouvements protestants, achevèrent d’ériger en vérité. Vérité qu’ils prêchèrent inlassablement, en justifiant l’esclavage par la malédiction, et en accomplissant cette malédiction (c’est-à-dire la volonté de Dieu) par l’esclavage. La malédiction de Cham devint donc l’argument fondamental de tous les esclavagistes.