Estrabolio a écrit :MLP, si tu lis les évangiles, tu vois que les apôtres ne comprenaient pas que Jésus allait mourir alors qu'il n'a pas arrêté de leur dire alors ils ont forcément eu du mal à croire à la résurrection. Ils étaient totalement désemparés par cette exécution (on le voit clairement dans l'épisode des deux chrétiens) il n'est donc pas étonnant que même après l'avoir vu une première fois, ils aient douté de la réalité des choses ! C'est du moins la manière dont je ressens les choses. Comment aurions nous réagi à leur place ? Ils avaient suivi Jésus pendant plus de 3 ans, ils l'avaient vu faire des miracles mais là, il l'avait vu humilié, sans défense, exécuté comme un malfaiteur ! Quel choc cela a dû être pour eux !
Au passage, on peut observer que sur ceux qui l'ont vu ressuscité, seulement 120 seront finalement présents à Jérusalem à la pentecôte, ce qui veut dire que plusieurs centaines de personnes ont vu Jésus ressuscité mais n'ont pas obéi à l'ordre de revenir à Jérusalem ! Cela nous montre à quel point ils avaient du mal à accepter tout cela et on peut comprendre.
Dans une version Jésus leur demande de le rejoindre en Galilée. Dans une autre, il leur dit de ne pas quitter Jésusalem. C'est incompatible !
Par ailleurs, en Luc, les disciples mangent avec Jésus. Il est même écrit :
« Alors il leur ouvrit pleinement l’intelligence pour saisir le sens des Écritures » (Luc 24:45). Si après tout ça, il ont encore des doutes, c'est étrange ! Mais surtout, Jésus les emmène ensuite en Béthanie, mais pas en Galilée. Il n'y a que Matthieu qui parle de la Galilée. D'où l'incompatibilité !
Pourquoi un récit inspiré présenterait de telle différence ?
Saint Glinglin a écrit :Et tu adores ces contradictions car elle te permettent de discuter à l'infini sur ce forum.
Non, je n'ai pas l'habitude de parler des contradictions bibliques. Je ne m'y intéresse que parce que Kerridween a prétendu que la Bible était parfaite et que c'est moi qui n'y comprenait rien. Je lui ai donc mis sous les yeux cette contradiction, et comme on pouvait s'y attendre, il a battu en retraite en rase campagne, incapable de m'expliquer ce que selon lui, je ne comprenais pas. Mais il est évident que c'est lui qui n'y comprend rien, car ce que l'on comprend, on peut l'expliquer.