le FLNC menace les "islamistes radicaux"

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Otarius-Linux

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 02:12

Message par Otarius-Linux »

Zenon, je ne répondrais même pas à votre provocation minable, nous ne sommes pas des gros bras mais un peuple fier de ses racines, pas vouer au capitalisme et à l'argent comme la plupart d'entre vous.
Nous verrons bientôt si nous sommes des gros bras ou pas, vous parlez de kalachnikov que les élites françaises laissent passer et qui inondent les cités remplies de dealer ? avec un gouvernement qui vend son propre peuple ?
" il ne peut y avoir de vérité dès l'instant où l'on croit aux mensonges "

yacoub

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 02:39

Message par yacoub »

Otarius-Linux a écrit :moi je suis d'origine Corse et chez nous, on fait péter les maisons des terroristes et des envahisseurs comme les riches qui se croient tout permis. Parce que les clandestins croient que cette terre est à eux, vous rêvez ! la corse existe depuis l'antiquité, la corse est chrétienne est fier de l'être !
Les musulmans fous s'amusent à couper des têtes? ça se voit qu'ils ne connaissent pas l'histoire du drapeau corse ces abrutis ! en tout cas que ces lâches ne croient pas tomber sur des veaux dénoués d'agressivités comme en France, les fusils sont prêt ! et les cordes aussi ! la Corse fier et ses habitants est prête à virer tout ces parasites de chez nous !
  • Les Maures en Corse et les corses musulmans

    Sur les traces de la présence arabo-berbère dans la province française, encore plus dans le sud au milieu de la méditerranée deux symboles témoignent encore d'une manière visible et forte de cette présence des maures ailleurs que sur les terres d'Andalousie. Ces deux symboles sont le drapeau Corse avec sa tête de Maure et le drapeau de la Sardaigne italienne avec les 4 têtes de Maures.

    Les Maures en Corse

    Le drapeau corse qui représente une tête de maure avec une bandana sur le front, sur fond blanc, a été adopté comme drapeau officiel de la République Corse suite à l'indépendance de l'Ile vis à avis de la République de Gênes en 1755, bien que cette indépendance fut de courte durée puisque la France racheta l'ile en 1778, auprès de la République de Gênes. Cependant, l'emblème corse avec la tête de Maure remonte à une période plus ancienne. Une légende digne de crédit affirme que l'origine de l'emblème est en relation directe avec l'invasion sarrasine: arabo-berbères et des espagnols convertis . La tête est donc celle d'un soldat maure décapité par les soldats corses lors d'une bataille et empalé sur un pique pour effrayer l'ennemi et symboliser la victoire.
    Les historiens parlent d'une présence musulmane en Corse de près de 9 siècles occultée jusqu'à présent, du 8 au 17ème siècle.

    Les historiens rapportent que beaucoup de corses se seraient convertis à l'islam surnommés ''les barbaresques'' dont certains ont émigré au Maghreb du 14ème au 16ème siècle, pour exercer différentes activités, notamment au sein de la haute fonction publique en Algérie et en Tunisie, lors de la présence ottomane.

    Les Maures en Sardaigne

    Plus au sud, pratiquement au nord de la Tunisie, autre Ile magnifique de la Méditerranée: la Sardaigne, italienne. Sa position stratégique au milieu de la méditerranée, servait de pont maritime entre l'Afrique et l'Europe, a fait l'objet de beaucoup de convoitises et d'invasions (phénicienne, carthaginoise, romaine..). Son intérêt n'a pas échappé non plus aux arabo-berbères à l'apogée de leur puissance au 11ème siècle.

    Le drapeau de la Sardaigne porte encore aujourd'hui le témoignage de cette époque, c'est une analogie parfaite du drapeau corse, puisqu'il représente 4 têtes de Maures, et qui symbolise la victoire sur les sarrasins installés sur les côtes de la Sardaigne, notamment lors de la grande bataille menée en 1014 par une coalition armée chrétienne contre le chef de guerre et roi arabe Museto au cours de laquelle, ce dernier perdit Cagliari.

    Le retour des Sarrasins en Corse:

    En octobre 1943, la corse a connu l'arrivée de nouveaux sarrasins. Quelques milliers de goumiers marocains venus de l'atlas, ont débarqué sur les côtes corses. En l'espace de trois semaines, de vaillants guerriers berbères sont venus à bout de 4 régiments allemands, libérant ainsi le premier département Français de l'occupation des armées italiennes et allemandes. Pour ceux qui ont survécu à l'assaut, ils sont repartis chez eux, sans rien demander..
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Boemboy

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 03:51

Message par Boemboy »

merci yacoub pour ces précisions corses.
Je crois que l'arrivée de pieds-noirs en Corse après 1962 ne s'est pas faite sans vagues...

Otarius-Linux

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 05:42

Message par Otarius-Linux »

l'emblème corse avec la tête de Maure remonte à une période plus ancienne. Une légende digne de crédit affirme que l'origine de l'emblème est en relation directe avec l'invasion sarrasine: arabo-berbères et des espagnols convertis . La tête est donc celle d'un soldat maure décapité par les soldats corses lors d'une bataille et empalé sur un pique pour effrayer l'ennemi et symboliser la victoire.
Ce n'est pas une légende, de plus notre langue natale est un patois italien, les corses connaissent mieux l'histoire de leur pays que vous monsieur Yacoub, nous ne sommes et n'avons jamais été musulman. Venez dire ça à un corse en corse, vous allez prendre du gros sel où je pense assez rapidement.
PS: https://www.youtube.com/watch?v=5EDXgUducfo
l’histoire nous apprend que le diocèse d’Ajaccio fut fondé au troisième siècle (après Jésus-Christ, je précise peut-être pour Mme de G. !), un siècle à peine après celui de Lyon. Excusez du peu. La Corse donna sept saints à l’Eglise, dont Sainte Dévote, patronne de Monaco, sur l’autel de laquelle la princesse Charlène alla déposer son bouquet de mariée !

Notons qu’aux VIIIe et XIe siècles, la Corse eut à faire face à l’étranger. Je veux évoquer les raids des Sarrasins, obligeant la population corse à émigrer à l’intérieur des terres. Puis le Turc succéda au Sarrasin à partir du XVIe siècle dans ces opérations de pillage. Des dizaines de tours furent alors construites sur le littoral pour prévenir ces razzias.

Si les Corses ont montré « un christianisme qui a toujours placé au premier rang de ses valeurs l’accueil de l’étranger, jusqu’à reconnaître cet étranger comme l’un des siens », pour reprendre verbatim la phrase toute faite de Mme de G., ce ne fut pas en ouvrant ses portes au Sarrasin et au Turc mais au Grec chrétien, chassé par les Ottomans de sa terre ancestrale du Péloponnèse au XVIIe siècle. Les descendants de ces 600 Grecs habitent encore en Corse, dans le village de Cargèse où la messe est toujours célébrée dans le rite byzantin.
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yacoub

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 06:45

Message par yacoub »

:lol:
Napoléon Bonaparte est Corse et pourtant lors de sa campagne en Égypte, il a prononcé la chahada
Il n y a de Dieu qu'Allah et PBSL est son Prophète

Napoléon a dit de l'Islam :

"Puis enfin, à un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé “Mohamed”.Et cet homme a dit la même chose que Moïse, Jésus, et tous les autres prophètes : il n’y a qu’Un Dieu. C’était le message de l’Islam. L’Islam est la vraie religion."
"Plus les gens liront et deviendront intelligents, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythéisme, et ils reconnaîtront qu’il n’y a qu’Un Dieu. Et par conséquent, j’espère que le moment ne tardera pas où l’Islam prédominera le monde, car il prédominera le monde."

Napoléon Bonaparte a déclaré qu'il était musulman :

“L’Islam attaque spécialement les idolâtres; il n’y a point d’autre dieu que Dieu, et Mahomet est son Prophète; voilà le fondement de la religion musulmane; c’était le point le plus essentiel: consacrer la grande vérité annoncée par Moïse et confirmée par Issa Jésus. (...) Il n’y a pas d’autre dieu que Dieu et Mahomet est son Prophète."

(...) Je suis, moi, musulman unitaire et (que) je glorifie le Prophète. (...) J’espère que le moment ne tardera pas où je pourrai réunir tous les hommes sages et instruits du pays, et établir un régime uniforme, fondé sur les principes de l’Alcoran (le coran), qui sont les seuls vrais et qui peuvent seuls faire le bonheur des hommes.”

Source : Correspondance de Napoléon, Journal de Sainte Hélène.

Dans "Correspondance de Napoléon 1er ", tome 5 page 518

"Correspondance et Mémoire sur l'administration intérieure 1798-1799", pièce n°4287

du 17 juillet 1799, Napoléon Bonaparte prononce officiellement sa déclaration de foi à l'Islam.
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Otarius-Linux

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 06:49

Message par Otarius-Linux »

Napoleon était corse certes mais Franc maçon et il est à la base de toute l'idéologie républicaine, contrairement à l'image reçu, les corses n'adulent pas ce personnage.
Ça fait partie du mythe républicain, l'histoire de France et de Corse ne commence pas à partir de la république monsieur Yacoub ! Vous êtes bien ignorant !
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yacoub

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 06:59

Message par yacoub »

L’histoire de la Corse Islamique des Omeyyades au Ottomans :


L’île de la Corse fut attaquée plusieurs fois par les Omeyyades de Dimashq en l’an 85 de l’Hégire (704) puis par les Abbassides en l’an 190 de l’Hégire et les années qui suivront par l’émirat arabe d’Afrique du Nord des Aghlabides de Kairouan vassaux des Abbassides de Baghdad (806-807-809) jusqu’à la capture de la ville d’Aléria. Puis l’île sera capturée l’année suivante et perdue en l’an 215 de l’Hégire (830).

L’île sera une nouvelle fois reprise aux mains des arabes musulmans à la fin du troisième siècle Hijri par l’émir Abu al-Hussain al-Mujahid al-Amiri ( mawla amiride d’al-Mansour) et perdue en l’an 483 de l’Hégire (1090).

Les noms des lieux, rappel les passages arabes . Les récits de pillages, de hameaux rasés, de populations entières emmenées en captivité – « à l’exception de l’évêque, des vieillards et des infirmes! » – font partie du patrimoine insulaire. Morosaglia, Moriani, Campo-Moro ou Morsiglia, dans le cap Corse, des patronymes comme Moreschi, Morachini, Morazzani sont autant d’héritages mauresques.

L’absence de vestiges de ces 9 siècles d’histoire de la Corse musulmane, nous amène à nous demander, si l’Église d’alors, toute puissante en Corse, et s’estimant propriétaire de l’Ile, ne se serait pas employée lors de sa reconquête, à faire disparaître toute trace de présence « infidèle »…

Il est difficilement pensable que des peuples soient restés aussi longtemps dans certaines régions de l’Ile, en laissant aussi peu de vestiges !

Ces peuples se sont certainement livrés à des destructions et à des pillages, comme les manuels d’histoire, se plaisent à le souligner, mais dans des proportions équivalentes à celles des autres peuples (chrétiens) qui se sont succédés dans l’Ile. De la période Islamique dite maure, nous savons qu’un émir Arabo-musulman (Roi maure) du nom de Nugolone régna au 8ème siècle et qu’ils sont restés présents sur les côtes, jusqu’au 10 ème siècle. Des noms de lieux témoignent de cette présence : Campomoro, Morsiglia, Morosaglia, Moriani, Moriccio…

Pour assurer une meilleure tranquillité du commerce, Pise et Gênes combattent les bases arabes (sarrasines) qui restent en Corse en 1015 une fois la reconquête de la Corse achevée : le dernier épisode étant le départ aux environs de l’an 996 du ‘dernier des 6 rois arabo-musulmans dit maures, Nugolone, de son qasr (château) de Corduvella près Montemaggiore, pour les Baléares, où son ami le roi Saoud le mawlah du hajib omeyyade al mansur dit al-Manzor donnera son trône et sa sœur Aïcha à Salim, fils de Nugolone lequel avait pour épouse Cinna, originaire de Mausoléo di Giussani.

Au XI siècle, le marquis Alberto aurait chassé les arabes (Sarrasins) de Rome et contribué à la défense de la Corse.

Giovanni della Grossa, chroniqueur insulaire de la fin du 14 ème siècle et du début du 15 ème parle de Corses fuyant pour échapper au pillage (?) des Musulmans (Maures), mais aussi de conversions massives des Corses à l’Islam. Si l’on peut relativiser celles-ci, on ne peut nier leur existence. On suppose que ceux qui n’ont pu s’enfuir avec les Maures, ont été soit contraints de renier l’Islam ou ont été passés par le fil des très chrétiennes épées.

La tête de Maure figurant sur le drapeau corse… symboliserait la victoire des Chrétiens sur les Musulmans dit Maures. (mais l’avis des historien diverge sur le sujet)

Les ruines de Castello dei Mori (château des Arabes ou des Musulmans dit Maures) se trouveraient à Prunelli di Casacconi.

Parmi les villes et les villages envahis et dévastés (on voit difficilement l’intérêt de dévaster des lieux qu’on vient d’envahir ?) par les Turcs et les Barbaresques, on cite fréquemment :

Algajola (les Turcs) en 1643 ;

Albellara (les Turcs) en 1583 ;

San Pietro (Les arabes) di Tendo du 7 ème au 11 ème siècle ;

Propriano, du 16 ème au 17 ème siècle ;

Manso, jusqu’au 17 ème siècle (Ottomane) ;

Santa Giulia di Tavaro (les Turcs) au 16 ème siècle ;

Ogliastro au 16 ème et au 17 ème siècle ; Île Rousse (Ottomans) ;

Pietra Corbara (Ottomans) ;

Porto-Vecchio (Barbaresques) jusqu’au 15 ème siècle ;

Ersa (Turcs) de 1555 à 1570 ;

Ortinola (Turcs) en 1563 ;

Bonifacio (Turcs alliés des Français) en 1554 ;

Sartène (Barbaresques) du 14 ème au 18ème siècle :

en 1583 près de 400 habitants auraient été emmenés en esclavage ;

en 1583, le Corsaire turc Dragut aurait canonné la cité pendant 18 jours et nuits ;

Girolata : le corsaire Turc Dragut enleva en 1524, 9 vaisseaux. On dit qu’un certain Manoni, originaire de Pino, était à la tête des Turcs qui ont saccagé Ortinola, en 1563.

Beaucoup de Barbaresques, étaient des Corses convertis à l’islam.

On dit que ces Corses étaient des captifs de… barbaresques… Ce qui est certain, c’est que de nombreux Corses, les Capcorcins en particulier, on émigré en Afrique-du-Nord dès le 14 ème siècle, pour exercer leurs métiers de pêcheur ou de marin au service de l’Empire Ottoman. Tavera, est la patrie de Pietro Paolo Tavera, qui devint Dey d’Alger sous le nom de Hassan Corso au 16 ème siècle. Pendant une longue période, les Corses, occupèrent toutes les hautes fonctions de l’administration ottomane en Algérie et en Tunisie.

On dit que la tour médiévale d’Appietto porte des inscriptions arabes.

Un trésor Maure aurait été trouvé au 18 ème siècle à Lumio, par l’Abbé Colonna.

Bibliographie et Sources :

Daniel Milan : Maures », « Sarrazins », « Barbaresques » et « Turcs » Tabous, mythes et réalités. article inédit rédigé en octobre 1999
Alérius Tardy in Fascinant Cap Corse, Bastia-Toga 1994
Histoire de la Corse, par Francis Pomponi. Hachette Littératures.
Chronique médiévale corse, d’après Giovanni della Grossa. Editions La Marge, Ajaccio.
La Corse médiévale, par Silio Scalfati. Editions Alain Piazzola, Ajaccio.
Histoire de la Corse, par Michel Vergé-Franceschi. Editions du Félin.
Histoire de la Corse, par Pierre Antonetti. Robert Laffont.
Sampiero Corso, par Antoine-Marie Graziani et Michel Vergé-Franceschi. Editions Alain Piazzola, Ajaccio.

liens :

http://www.lexpress.fr/region/la-marque ... E84MTBq.99
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Otarius-Linux

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 07:13

Message par Otarius-Linux »

Je ne vois là que du vomis que vous avez été prendre ci et là afin de prouver que vous avez raison mais j’insiste, vous savez tord, revenez au source de la corse au lieu de vouloir absolument me percecuter à vouloir coller à mon peuple, des racines musulmanes !
Qu'est ce que la corse ?

Elle est située à 84 km de l'Italie, 14 km de la Sardaigne et 140 km de la France.

D'abord sous l'influence de Carthage, la Corse rentre dans l'Empire romain (263-163 avant notre ère) ; elle devint rapidement chrétienne (dès le 3ème siècle) et subit des incursions de la part des Vandales et des Ostrogoths.

Elle est par la suite soumise aux Carolingiens (6ème-9ème siècle) et subit les raids sarrasins (9ème-11ème siècles), bien que théoriquement elle appartienne au Pape qui l'avait reçu en " cadeau ".

C'est durant cette période que la culture maure influence la Corse, qui par la suite adoptera comme drapeau la tête de Maure, symbole de l'ennemi vaincu.

La population corse s'est alors également déplacée dans les montages durant cette période, rejetée par les attaques sur le littoral ainsi que le paludisme, apporté par les Vandales, qui restera quinze siècles.

Historiquement, les Sarrasins furent chassés de Corse par la ville de Pise, aidée de Gênes. La Corse passa alors sous domination de la papauté et plus précisément celle de l'archevêque de Pise.

La Corse, terre du Saint-Siège, fut alors organisée militairement.

L'Eglise, qui devint l'autorité supérieure, céda le pouvoir à un Comte qui la délègue à des Juges.

La tradition attribue à la papauté l'envoi du Comte Ugo Colonna et de ses compagnons, considérés comme les ancêtres des principales familles nobles de l'île.

Après la bataille de la Meloria (1284), la Corse passa sous domination génoise, pour 484 années. Gênes ne put briser les nobles corses qu'au début du seizième siècle, et encore cette domination sera précaire, la population se rebellant fortement.

Culturellement l'influence est fondamentale pour la culture corse ; la langue corse provient ainsi en majeure partie du Génois, apparenté au Toscan.

Au seizième siècle Sampiero Corso mena une révolution, en s'étant allié aux Français et aux Turcs pour chasser les Génois. L'ensemble de la Corse fut facilement conquis, à part Bonifacio un temps et surtout Calvi, qui continue de résister.

Les flottes française et turque parties, Gênes contre-attaqua avec l'aide de l'Espagne et de la Toscane.

La population résista par intermittence, la guerre se transformant en guerre d'usure. Les Génois reprirent certaines places-fortes, les Français occupant le reste de l'île.

En 1559, la France signa un traité et rendit la Corse à Gênes.

Sampiero mena alors la résistance contre l'occupant génois.

Il reprend la majeure partie de l'île, les Génois conservant les villes principales avant d'amener de nouvelles troupes et de raser les villages sur l'île.

Mais ce n'était pas suffisant et de nouvelles troupes furent amenées ; Sampiero tenta de nouveau d'obtenir de l'aide de la France, puis meurt dans une conspiration. Gênes a le contrôle absolu de la Corse dès 1562.

Un gouverneur devint l'autorité supérieure du " royaume de Corse " ; les villes obtinrent différents statuts, selon leur fidélité aux Génois.

Ceux-ci étaient trois fois moins nombreux que les Corses, mais colonisaient lentement le pays. De 1587 à 1638, la Corse vit un joug absolu.

Les Corses étaient spoliés de leur terre, les échanges subissent l'hégémonie des monopoles génois.

Ainsi, une décision du gouverneur de récolter les impôts (décision annulée auparavant par la république de Gênes) mit le feu aux poudres et aboutit à des émeutes en 1729.

Un semblant d'organisation se développa, mais Gênes ramena de nouvelles troupes.

En 1733 quelques concessions furent accordées, avant que la rébellion ne reprenne.

Un baron allemand fut même élu roi, sans arriver à rien.

La Corse était un enjeu pour les différentes puissances et subissait de multiples agressions, différents gouvernements, avant d'élire en juillet 1755 Pascal Paoli comme chef de la nation corse.

En novembre sa Constitution était adoptée à Corte.

Elle reconnaît le droit de vote aux femmes. Il n'arriva néanmoins pas à prendre les places-fortes génoises.
En 1758 le drapeau corse fut adopté, une monnaie créée.

En 1768, c'est la signature du traité de Versailles : Gênes y cédait la Corse à la France, qui y envoya de nombreuses troupes.

L'administration est alors despotique, l'assemblée n'a un rôle que consultatif. Les envoyés du Roi de France décident de tout. Mais 80 titres de noblesse furent distribués, notamment à la famille de Napoléon Bonaparte.
Paoli quitta la Corse le 13 juillet 1769.

Ces nobles n'avaient pas de privilèges féodaux, mais beaucoup d'avantage, comme des concessions de terres, des places d'officiers dans des régiments formés pour les Corses, des bourses, etc.

Il s'agissait en fait d'une couche parasitaire achetée par le colonisateur. Cette couche reste essentiel pour l'impérialisme français aujourd'hui.

En 1789 l'assemblée nationale considéra la Corse comme une partie intégrante de la monarchie française ; en 1790 la Corse devint un département, avec Bastia comme chef-lieu.

Paoli revint alors en Corse et fut élu commandant des gardes nationales corses.

Il réprima une émeute religieuse et déplaça le chef-lieu à Corte. S'ensuivit un affrontement entre Paoli, chef de file des patriotes corses, et la famille Bonaparte, représentant des jacobins.

L'Angleterre apporta son soutien aux Corses et un royaume anglo-corse fut proclamé à Corte en 1794. S'ensuivit un nouvel affrontement à l'intérieur du jeune royaume, qui profita aux armées françaises qui réoccupèrent la Corse, alors divisée en deux départements.

En 1798 eut lieu d'abord la " révolte de la Crocetta ", inspirée par le Clergé, puis un soulèvement d'une coalition de Corses exilés, de Paolistes, de Royalistes et de pro-anglais, qui échouera également.

En 1801 Napoléon suspendit la constitution et nomme un "administrateur général ".

La Corse redevint un seul département, avec Ajaccio comme chef-lieu. Après la défaite de Napoléon les Bonapartistes tentèrent quelques soulèvements, qui échoueront eux aussi.

A partir de cette période, la Corse est pacifiée ; la mobilisation pour la première guerre mondiale sera même importante et saignera le pays.

En 1927 se forme le PCA (Parti Corse Autonomiste), ex Parti Corse d'Action.

En 1942 80.000 soldats italiens occupent l'île qui compte 220.000 habitants ; la Résistance se développe aisément, d'autant que la France libre est présente à Alger et peut fournir du matériel.

Le 8 septembre 1943 à l'annonce de la capitulation de l'Italie, c'est l'insurrection.

Ajaccio et Sartène sont libérées, mais Bastia est occupée par les Allemands.

Des bataillons de choc sont envoyés depuis la France libre pour aider la Résistance. La Corse est alors libérée.

Il faudra attendre 1975 pour que le mouvement national corse renaisse véritablement.

Le 21 août 1975, à Aléria, quelques dizaines d'hommes avec à leur tête Edmond Simeoni, chef de file de l'ARC (Action Régionaliste Corse), occupent la ferme d'un viticulteur suspecté d'être mêlé à un scandale financier.

" Il s'agit de dévoiler le scandale des vins mettant en cause le propriétaire de la cave et plusieurs de ses amis négociants.

Après avoir bénéficié de prêts exorbitants, les responsables des caves vinicoles ont mis sur pied une énorme escroquerie de plusieurs milliards d'anciens francs, au préjudice de petits viticulteurs. "

Douze cents gendarmes et C.R.S., transportés par hélicoptères et appuyés par des blindés, donnent l'assaut pour vider la cave de ses occupants.

Après une fusillade qui fera deux morts parmi les forces de l'ordre et un blessé grave parmi les manifestants, les occupants se rendent. La foule entonne l'hymne corse et veut forcer les barrages ; de nouveaux renforts arrivent pour les contrer. Bastia connaît alors une nuit d'affrontements.

De même, la dissolution de l'A.R.C. cinq jours plus tard amène des affrontements armés à Bastia encore, faisant un mort et plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre colonial.

Déjà en octobre 1973 avait été fondé le Fronte Paisanu Corsu di Liberazione et le 22 mars 1974 Ghjustizia Paolina.
Le chemin est donc tracé pour la naissance du FLNC (Frontu di Liberazione Naziunalista Corsu) l'année suivant Aléria.

L'historique de la Corse proposé par le site de la " préfecture et services de l'Etat en Corse " ne nomme d'ailleurs pas le FLNC.

L'Etat français ne peut accepter que le mouvement de libération nationale soit reconnu comme tel. Il utilise comme prétexte l'existence de structures féodales - dont il est lui-même responsable - pour attaquer la juste lutte de la nation corse.

La première action armée du FLNC a lieu dans la nuit du 4 au 5 mai 1976.

Des tracts sont par la suite distribués à Corte, annonçant que : " Une étape décisive de la lutte de libération nationale de notre peuple a été franchie. Les nationalistes ont décidé de s'unir en créant le FLN, dernière étape de 10 ans de lutte. "

Une conférence de presse a immédiatement lieu le 5 mai, clandestinement avec trois journalistes corses dans le couvent de Saint-Antoine de Casabianca. Là où Pascal Paoli y proclama l'indépendance de l'Etat corse, le 17 juillet 1755.

Le FLNC sera historiquement incapable d'élaborer une ligne unitaire, ce qui aboutira à de perpétuelles scissions, fusions, qui parfois seront même réglées militairement.

L'erreur fondamentale consiste en la ligne militariste.

Le terme de " FLNC " ne consiste qu'en la branche armée, la branche politique du mouvement corse prenant diverses formes, le plus souvent celle de parti se présentant aux élections.

C'est une différence majeure avec les mouvements de libération nationale ayant existé et suivant le schéma expliqué par Mao : le Parti dirige l'armée et organise le front.

Il s'ensuit une ligne militariste très claire, tombant naturellement dans le réformisme armé.

Représentant qui plus est au mieux la bourgeoisie de gauche, la ligne politique oscille entre l'affirmation de la nécessité de l'indépendance et l'autonomie.

Le pragmatisme est le maître mot, ce qui fait que l'Etat français, par diverses retouches, a réussi à contenter le " centre " du mouvement et bloquer l'émergence d'une ligne de masse indépendantiste.

De fait, la Corse est un pays de type semi-féodal semi-colonial. Son existence en tant que nation est niée, son développement économique est bloqué, ses structures bourgeoises bureaucratiques maintenues à bout de bras par la France, ainsi que ses structures féodales.

Le chauvinisme anti-corse est très largement diffusé parmi les masses en France, et la tâche internationaliste des communistes est de combattre ce chauvinisme sans jamais transiger dans le soutien à la lutte de libération nationale du peuple corse. Le droit à l'autodétermination de la nation corse est un objectif essentiel des communistes de France.
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yacoub

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 07:20

Message par yacoub »

Otarius-Linux a écrit :Je ne vois là que du vomis que vous avez été prendre ci et là afin de prouver que vous avez raison mais j’insiste, vous savez tord, revenez au source de la corse au lieu de vouloir absolument me percecuter à vouloir coller à mon peuple, des racines musulmanes !
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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 07:24

Message par Otarius-Linux »

Quand on a plus d’argument et pour ne pas passe pour un con, effectivement on se rabaisse à votre niveau monsieur Yacoub ! votre égocentrisme puéril est vraiment minable ! mais après vous avoir observer depuis un certains temps, plus rien ne m'étonne de vous.
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yacoub

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 07:26

Message par yacoub »

Otarius-Linux a écrit :Quand on a plus d’argument et pour ne pas passe pour un con, effectivement on se rabaisse à votre niveau monsieur Yacoub ! votre égocentrisme puéril est vraiment minable ! mais après vous avoir observer depuis un certains temps, plus rien ne m'étonne de vous.
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Les Maures en Corse

Les Maures en corse

En général, sur le plan historique, c’est à Gênes que l’on pense lorsqu’on évoque une présence étrangère en Corse ; parfois aux Romains et à leurs colonies, implantées surtout sur la façade est de l’île. On peut évoquer aussi la présence française. On évoque bien plus rarement les musulmans qui pourtant se sont manifestés dans le monde insulaire (Corse, Sardaigne, Sicile, Malte, Chypre et Baléares notamment) dès le VIIIème siècle, et jusqu’au XVIIIème siècle, soit durant près de mille ans. Il est vrai que cette présence n’a été ni politique, ni militaire stricto sensu, ni commerciale, ou si peu. Cette présence musulmane a été le fait de groupes qui avaient un facteur commun, l’islam comme religion, mais qui arrivaient d’horizons divers et qui sont appelés différemment selon leurs origines géographiques et les époques: maures, sarrasins, barbaresques, arabes, dont le but était de piller et de s'enrichir par le commerce des esclaves.

La Méditerranée est autant une mer musulmane qu’une mer chrétienne durant toute la période médiévale et moderne: tout l’enjeu est là, à savoir la domination arabe contrecarrant les dominations pisane, génoise, vénitienne et espagnole. La géographie l’impose : la partie nord du mare nostrum est aux mains des chrétiens, les rivages sud et est sont aux musulmans.

Toutefois, la nature des rapports entre le monde musulman et la Corse est particulière: ici, point de relations commerciales ( la Corse vit en autarcie et sur le principe de l'autosubsistance et du troc, la population locale est pauvre) ou diplomatiques, pas de conflits armés au sens strict du terme, mais une occupation endémique et violente. L'île est quasiment un réservoir d’esclaves et de nourriture pour des Barbaresques venus pour la plupart des côtes du Maghreb. Le sentiment d’unité nationale n’existe pas puisque l’île est sous le joug de l'église de Rome et des puissances maritimes étrangères, et qu’elle subit la présence de petits chefs locaux plus aptes à se faire la guerre qu’à s’unir contre la présence étrangère, quelle qu’elle soit. La pax romana n'est plus qu'un lointain souvenir et l'organisation féodale de la société insulaire n'apparaîtra que plus tard. A noter que ce sentiment national prendra naissance très localement à partir du XIIIème siècle mais ne pourra être un ciment qui lie unanimement les corses entre eux puisque des rivalités internes les amènent à se faire la guerre. Même Pascal Paoli a eu en son temps à faire face à des ennemis de l’intérieur, favorables à Gênes ou aux français.

Les premiers Maures débarquent en Corse en 713, sous la poussée des conquêtes de l’Islam ; Barcelone était déjà entre leurs mains depuis 711, soit moins d’un siècle après l’hégire. Pour notre île, contrairement à ce qu’affirmait le chroniqueur médiéval Giovanni della Grossa, il n’y a pas eu véritablement de conquête avec colonisation de peuplement, mais des « coups de mains » extrêmement rapides et meurtriers. La technique est simple: partant de leurs bases situées sur les côtes du Maghreb ou dans quelques golfes déserts proches, leurs felouques, particulièrement rapides et bien adaptées à la navigation en Méditerranée, accostent la Corse, là où ils peuvent se mettre à l'abri. Avec une grande vélocité et par surprise, ils attaquent les villages dont les habitants n'ont généralement que des moyens limités pour réagir. « En 809 ils (les Maures) ravagèrent Aléria et les villages environnants. Toute la population, excepté les vieillards et les infirmes, fut enlevée pour être réduite à l’esclavage » (histoire générale de la Corse, J-M. JACOBI 1835). Les corses implorèrent Charlemagne de les secourir. En 814, ce fut chose faite et l'empereur envoya un de ses fils, Charles, régler le problème au prix de durs combats et d'une bataille navale acharnée devant Mariana… A cette occasion, sur terre, les autochtones se battirent vaillament aux côtés des troupes impériales.

En 846, les Barbaresques se servirent de la Corse comme base logistique avancée pour lancer une vaste expédition militaire (jihad par l'épée) contre Rome, en prenant d'abord pied en Ligurie, expédition qui, heureusement pour le Saint Siège, tourna court. Malgré tout la présence barbaresque sur l'île obligea de nombreux corses à fuir vers Rome tandis que d'autres se réfugièrent dans les montagnes.

En 1014, la situation se corse (désolé !) pour les sarrasins: génois et pisans s'unissent pour envoyer une flotte combattre les envahisseurs conduits par le "roi" Mogehid: toujours au prix de lourdes pertes, la flotte barbaresque est mise à mal et la mer tyrrhénienne débarrassée provisoirement de ses importuns visiteurs.

Dès la fin du XIème siècle et jusqu'à la fin du XIIIème, Pisans génois et vénitiens règnent en maîtres sur cette partie de la Méditerranée: leur poids politique, économique et militaire décourage les aventures barbaresques, du moins près des rivages corses et sardes. Les croisades, qui débutent en 1095, se lancent à l'assaut de l'hégémonie musulmane et la création des états latins d'Orient fait que la chrétienté domine non seulement l'Occident, mais également l'Orient. Tout le mare nostrum appartient aux puissances navales qui le bordent. Malgré tout, quelques razzias ont encore lieu sur les rivages de notre île, mais sans commune mesure avec ce que les corses avaient subi au IXème siècle: des pirates agissant pour leur propre compte,.. Par contre, sur l'île, pisans et génois s'affrontent pour la possession de la Corse...mais c'est une autre histoire...

zone d'opérations barbaresques

A la fin du XVème siècle, le monde change: 1492, découverte de l'Amérique, les derniers Maures sont chassés d'Espagne, Venise ne survit que sur le souvenir de sa splendeur passée, Pise a disparu en tant que puissance maritime, la République de Gênes est en proie à des difficultés de tous ordres... bref, la Méditerranée est détronée depuis longtemps au profit de la Hanse et bientôt le commerce vers les Amériques va porter un coup fatal aux puissances méditerranéennes; de plus les états latins d'Orient ont disparu et la conquête de l'Islam est consolidée en terre Sainte, laissant la suprématie commerciale aux marchands arabes. L'Empire Ottoman est au fait de sa puissance tant sur le plan territorial qu'économique: la civilisation de l'Islam rayonne à travers un empire qui va du Maghreb (Maroc exclu) aux rives du golfe Persique, en passant par les Balkans. D'autre part, point d'histoire rarement évoqué, François 1er s'était allié aux turcs contre Charles Quint, laissant le champ libre en Méditerranée aux galères barbaresques: Toulon fut d'ailleurs une de leurs bases stratégiques pendant plusieurs mois avec la complaisance du roi de France. Dans ce contexte, le calme dont profitait l'île s'estompe... En 1429 "l'île jouissait d'une paix profonde.... lorsque les Maures opérèrent un débarquement dans la partie méridionale du pays. Les habitants de la Valle.... dans le canton de Sarrola, surpris par les barbares, ne songèrent d'abord qu'à chercher leur salut dans la fuite; mais revenus de leur frayeur, ils se rallièrent bientôt et se mirent en mesure de repousser les agresseurs... De toute part, on accourt aux armes. Les Africains, attaqués avec vigueur, sont forcés de se retirer sur la montagne de Tavaco, où, après une longue résistance, ils sont exterminés." La flotille barbaresque, forte de seize bâtiments armés, resta entre les mains des vainqueurs. (histoire générale de la Corse, op. cit.). Néanmoins, les incursions se multiplient et les ravages aussi.

femmes embarquées de force par les Barbaresques

En 1571, la Sainte Ligue, coalisée à l'initiative du pape Pie V, inflige une terrible défaite à l'Empire Ottoman lors de la bataille navale de Lépante: si l'empire est durement frappé et perd la maîtrise d'une partie de la Méditerranée, il n'empêche que des pirates barbaresques, venus des côtes du Maghreb, continuent sporadiquement d'écumer la mer tyrrhénienne et de commettre des razzias sur l'île.

I Capicursini è Lepante

Plus que des marins de la flotte ottomane, ce sont des sortes de "francs-tireurs", des pirates, qui agissent pour leur propre compte en se livrant au pillage et à la capture d'esclaves (marchandise toujours aussi prisée et à forte valeur ajoutée sur les marchés orientaux et utilisée accessoirement pour faire avancer leurs galères lorsque le vent faiblit)... les Corses en font encore les frais..... tout comme les sardes et les autres insulaires.

esclaves capturées par les Barbaresques

Pourtant, entretemps, Gênes organise la défense des corses pour se prémunir des incursions barbaresques, non pas que les Corses soient l'objet de toute sa bienveillante sollicitude, mais surtout parce que la mer tyrrhénienne est un point de passage obligé entre l'île, les escales commerciales, et la République. Les Barbaresques, par leurs activités de piraterie, portaient préjudice à un état dont les finances étaient déjà mal en point. Les génois vont prendre la décision de faire construire tout un réseau de tours littorales destinées à prévenir les attaques barbaresques (voir l'article "e sentinelle di a pieve" pour plus de détails en cliquant ICI). Ce réseau d'alerte, construit aux XVIème et XVIIème siècles, a fait preuve d'une certaine efficacité, d'autant que les Corses de l'intérieur - du moins ceux dont les moyens financiers le permettaient- avaient organisé la protection de la population en bâtissant des tours d'habitation fortifiées dans les villages les plus "visités" ( cliquez ICI pour voir l'article sur les tours génoises). L'aide génoise a quand même eu ses limites car la construction et la garde des tours étaient à la charge des autochtones. De plus, comme Gênes avait interdit aux Corses d'être armés, (armes à feu), ces derniers n'avaient que leurs épées et leur courage pour se défendre: toutefois, cela ne les empêchait pas de posséder des arquebuses qu'ils cachaient aux yeux des autorités et des soldats génois. A titre d'anecdote, pour la forme et pour se montrer "légalistes", les habitants de Zuani avaient demandé au doge de Gênes l'autorisation de porter des arquebuses lors de leurs déplacements: suspicieuse comme tout, la République avait refusé d'accéder à leur requête.

felouque barbaresque

Paradoxalement, c'est la présence anglaise ( qui devient alors une grande puissance maritime et navale à partir du XVIIème siècle, alors que Gênes s'enfonce dans les difficultés) qui fera reculer la piraterie barbaresque car les anglais ne pouvaient admettre que leurs vaisseaux fussent interceptés par des pirates venus des côtes du Maghreb. Au début du XIXème siècle, suite au déclin de l'Empire Ottoman, la présence ne constitue plus une menace pour les Corses qui, repliés dans les villages de l'intérieur, ont abandonné les plaines et les littoraux aux moustiques et à la malaria.

Certains historiens prétendent que les arabes ont laissé en Corse des traces de leur civilisation: Morosaglia, Moriani, sarraginella, sont les noms de lieux les plus cités... traces ou cicatrices ?
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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 07:42

Message par Otarius-Linux »

ça ne vient que du fantasme des gens comme vous, je vois que ça ne sert à rien de parler avec un homme comme vous monsieur Yacoub, vous voulez avoir le dernier mot sur des mensonges historiques.
Non, il n'existe AUCUNE trace historique musulmane en corse mais des traces antiques romaine, grec ou chrétienne, oui il y en a un peu partout.

Comment un israélite comme vous, sans avoir été en Corse, peut prétendre connaitre la Corse ? avec quelques informations que vous avez été récoltés pour prouver que vous avez raison encore une fois ?
je ne suis pas musulman mais Corse, donc je ne suis pas votre victime que vous venez insulter sur un forum comme à votre habitude, si vous avez un problème avec l'islam, il faut vous faire psychanalyser à croire que le monde est islamique.

Chez moi on dit chjodatila,o sega, o croce,va’ è caca ! Bien sûr, je le dis amicalement !
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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 07:54

Message par Zenon »

Octavius,

Vous etes tres enervé, je parlais sous le sourire, bien que serieusement.
Vous ne voulez pas repondre car j ai refuté les comportements de frime, c est tout. Et vous n avez rien donc rien a repondre la dessus.

Je n ai jamais soutenu le capitalisme, et les corses ont 100% raison de refouler les fouteurs de zone, les riches, les investisseurs immobiliers qui defigureraient la corse s il n y avait pas de resistance, etc. Je dirais meme que si tout le monde en avait fait autant (cote d azur, savoie, biarritz, etc), la france continentale n aurait pas ete defigurée comme elle l est.
Donc, vous voyez, j approuve l attitude corse, je rembarrais juste les caricatures, comme celle de poser encagoulé, avec des fusils au bras... Ce qui est pittoresque.

Sur l Histoire, Yacoub a raison, et vous melangez les choses :
On ne dit pas du tout que vous etes musulmans, non !! on dit que de par l Histoire, vous etes mélangés aux arabes, vous avez du sang arabe (la science a prouvé il y a 2-3 ans que l italie a genetiquement une part importante de sang arabe, de meme que le portugal et l espagne, occupés pendant des siecles par ces gens.
En allemagne, france, etc, c est pareil (tous les allemands ne pouvaient pas etre SS, ils etaient triés, la tete, mesurée, etc), mais avec moins de melange quand meme.
Donc, vous etes fiers d etre corses, ok, mais quand vous ecrivez sur les murs "arabi fora !" (les arabes, dehors !), faites gaffe qu on ne vous foute pas dehors aussi, vu que beaucoup de corses sont mélangés aux arabes.

Etre fier de racines corses, espagnoles, portugaises et italiennes, c est etre aussi fier d avoir du sang arabe.
Donc, ne pas oublier ca, hein.
Vous feriez mieux de critiquer seulement l islam, ce serait plus coherent, que de parler sans cesse des "arabes".

Quand on est fier, on ne crache sur AUCUN de ses ancetres, car s il manquait un seul de ces ancetres, on ne serait pas la.
J'AI MIS EN IGNORÉS ERDNAXEL, INTI, SAINT GLIN GLIN, VIC, YVON, BOEMBOY, CAR JE N'AI PAS DE TEMPS A PERDRE À REPONDRE AU FLOOD ET AU TROLLISME, DONC NE VOUS ETONNEZ PAS SI JE NE LEUR REPONDS PAS, C'EST QUE JE NE VOIS MÊME PAS LEURS POSTS. MERCI.

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 08:05

Message par Otarius-Linux »

Il n'y a pas de problème, je préfère votre langage que celui de monsieur Yacoub, peut être avons-nous des racines arabes mais nous étions et sommes chrétiens pour la plupart et c'était l'origine du dialogue avec monsieur Yacoub.
Maintenant, jamais un corse ne voudra qu'on l'assimile aux arabes, nous sommes un peuple antique et nous en sommes fier ! tout le monde et surtout la France veut détruire le nationalisme Corse avec ses propos là, l'histoire Corse démontre que notre peuple et notre terre a toujours été la convoitise de beaucoup, nous avons subit l'occupation mais les anciens savent ici que malheur aux femmes corses si elles faisaient un bâtard avec l'occupant.

Les femmes Corses ne se sont pas donner à l'envahisseur comme vous l'affirmez, le maquis chez nous, c'est depuis l'antiquité !
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Zenon

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Re: le FLNC menace les "islamistes radicaux"

Ecrit le 29 juil.16, 08:27

Message par Zenon »

Otavius,

Non, tout le monde s'est mélangé, les italiens (donc a travers eux, les corses), les espagnols, les portugais, etc !
C est prouvé dorenavant par la science et la genetique, renseignez vous.

La france, l allemagne, l europe centrale, etc, aussi ! La science a montre que armeniens, azerbajan, etc, sont melangés aux perses, arabes, etc.
Il n y a pas de honte a ca, sauf a etre racialiste.

Vous n etes pas arabes, mais avez souvent du sang arabe, donc quand on est fier de ses racines, on est fier de TOUTES ces racines, sinon cette fierte s apparentera a du bluff...
Et ce n est pas contre la corse, les melanges sont partout, dans le sud, il y a eu beaucoup d arabes, c est tout.
J'AI MIS EN IGNORÉS ERDNAXEL, INTI, SAINT GLIN GLIN, VIC, YVON, BOEMBOY, CAR JE N'AI PAS DE TEMPS A PERDRE À REPONDRE AU FLOOD ET AU TROLLISME, DONC NE VOUS ETONNEZ PAS SI JE NE LEUR REPONDS PAS, C'EST QUE JE NE VOIS MÊME PAS LEURS POSTS. MERCI.

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