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Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 00:50
par indian
Karlo a écrit :Ah oui, c'est vrai qu'en novlangue d'indian, il faut dire comme ca.
Non
Ce sont plutôt des textes plus ''anciens'' datant du 19e siècles qui le disent...
La science aussi le démontre, cause à effet, relation des différents phénomènes et lois..
La plupart des gens reconnaisse la causalité.
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 00:50
par clovis
Le Sans nom a écrit :Pour ma part Dieu n'existe pas, ce n'est pas lui qui est à l'origine de l'univers, de la vie sur notre planète, le mot exact qui reflète la vérité est extraterrestre pour moi.
Il faut s'entendre ce que signifie le mot Dieu. Chez les grecs, d'où dérive en grande partie notre pensée philosophique, il s'agit de l'être absolu et nécessaire. Ils ont atteint cette idée par la pensée et voici comment :
Puisque rien ne peut surgir du néant, c'est qu'il y a toujours eu quelque chose. Et ce quelque chose ne peut rien s'ajouter à lui-même ni rien se retrancher, ni s'user sinon il ne serait plus.
Pour certains d'entre eux cet être est l'univers physique. C'est l'univers qui est divin, c'est-à-dire qui est éternel dans le passé et dans l'avenir. Pour d'autres nos individualités ne sont qu'illusion ou sont temporaires et l'être est Un (monisme, panthéisme). Pour les Hébreux cet être est YHWH, celui qui est, le Dieu qui a produit ce monde.
La question n'est pas de savoir si Dieu existe mais ce qu'il est, quel est la nature de l'être absolu et nécessaire. Est-ce la matière, l'énergie, un être pensant, autre chose encore ?
Toute la question est là.
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 01:16
par Karlo
La plupart des gens reconnaisse la causalité.
La plupart des gens n'essayent pas désespérément d'en faire un dieu.
Il y a une différence entre reconnaitre un mécanisme physique comme la causalité et tenter de le lier à un concept religieux comme celui des dieux...
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 01:51
par indian
Karlo a écrit :
La plupart des gens n'essayent pas désespérément d'en faire un dieu.
Il y a une différence entre reconnaitre un mécanisme physique comme la causalité et tenter de le lier à un concept religieux comme celui des dieux...
Qu'est -ce qu'un Dieu?
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 02:17
par Karlo
Est-ce que c'est juste un mot dont la définition est à géométrie variable et qu'on peut accoler à n'importe quel autre concept pour avoir l'air d'un philosophe ?
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 03:22
par indian
Karlo a écrit :Est-ce que c'est juste un mot dont la définition est à géométrie variable et qu'on peut accoler à n'importe quel autre concept pour avoir l'air d'un philosophe ?
Oui.
Mais il faut savoir et reconnaitre de quoi on veut parler.
Pour ma part, la philo c'est cool...mais je préfère définitivement plus les sciences...
Ma reconnaissance de la causalité est telle.
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 03:49
par Le Sans nom
La magie des mots.
Les mots sont une imagination poétique qui appelle à la diversité de pensées.
Les mots représentent l'universalité.
Un mot est une arme dans l'imagination de celui qui écrit, tel un serpent qui se glisse dans l'inconscient de ceux qui le lisent, enracinant dans leur conscient un atome lui appartenant.
La précision de cette phrase appartient à la magie gnotiste qui poétise une information qui remplace une racine génétique, faisant évoluer le lecteur au stade de marionnettes dormantes.
Le jour "j" ces marionnettes se réveilleront et se regrouperont tel un troupeau de moutons et suivront les instructions de la liberté, dans le cas contraire le gouffre engloutira ceux qui seront contre l'indépendance et la construction d'un nouveau mot.
Les mots sont mystérieux quand on ignore l'écriture du sens et le sens de la pensée.
À ces jours et pour la continuité, les mots appellent à la tyrannie, à la guerre, aux ordres, à la paresse et j'en passe, mais il y a aussi de bons côtés dans les mots sentimentaux, qui respectent l'amour et ivresse amoureuse.
Cependant, les mots ne représentent que l'informité génératrice de fourberies, de mensonges et d'interrogations pour l'existence.
La télépathie est l'arme ultime face aux mots, aux verbes, au regard d'autrui, au jugement, la télépathie ne ment pas, elle connaît le fond et la forme de l'évolution sur la canalisation ultime.
Les mots ne représentent que des lettres universelles pour les pays, les cultures, les langages qui ont fait et créés la diversification du vivre ensemble.
Les mots ne ressuscitent pas, les apostrophes apprennent une autre forme de linguistique au contraire du directoire éducatif vendu aux tout petits pour être apprivoisés à renifler le derrière des croisés.
Pour ma part, tout cela,m'amuse beaucoup, de lire et de voir l'attachement à vouloir emprisonner des vérité sur laquelle beaucoup paragraphe une mauvaise identité.
La soif de l'or, la soif d'une vérité, ou bien autres ruées, ne sont vouées qu'à une impasse malgré les nombreuses directions que l'homme et la femme veulent emprunter.
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 04:17
par indian
L'Épée.
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 05:04
par clovis
Karlo a écrit :Est-ce que c'est juste un mot dont la définition est à géométrie variable et qu'on peut accoler à n'importe quel autre concept pour avoir l'air d'un philosophe ?
Comme je l'ai déjà écrit, ce qu'on appelle "le dieu" chez les grecs c'est l'être absolu et nécessaire.
Tresmontant s'étend pas mal sur ce sujet dans ses "Métaphysiques principales".
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 05:33
par Karlo
Comme je l'ai déjà écrit, ce qu'on appelle "le dieu" chez les grecs c'est l'être absolu et nécessaire.
C'est une définition. Combien y en a t-il d'autres ?
Pour certains c'est juste un démiurge (les théistes "simples" ), pour d'autres ca va beaucoup plus loin que ca (les religions abrahamiques et leur dieu doué d'une morale, de sentiments humains, etc)
Pour d'autres encore ce n'est même pas un démiurge (les dieux romains/grecs, etc.. Ils représentent d'avantage une force de la nature, voire une émotion ou une fonction (Hermes le messager, Athéna déesse de la sagesse... )
Ces êtres ne sont pas forcément absolus ni nécessaires selon la définition de certains.
Parfois ils peuvent mourir (Osiris), parfois non...
etc
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 05:39
par indian
Karlo a écrit :
C'est une définition. Combien y en a t-il d'autres ?
Environ 8 000 000 000.
la votre étant?
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 06:12
par Le Sans nom
Clovis, ici, sur cette Terre qui n'appartient pas à l'humain et ni aux religions, l'esprit qui s'y trouve est plus puissant que toutes les vénérations.
Cette énergie penseuse qui a créé cette planète, à parler à un homme dès l'enfance pour qu'il observe le monde dans lequel il vit.
Un jour ou l'autre, cet esprit se libérera du bon ou du mauvais côté de la balance, ainsi l'humanité pourra lui trouver un nom.
Pour conclure, YHWH n'est pas un dieu, il est Démiurge la puanteur, le mort de terre, c'est celui-là que les Juifs vénèrent. Cela reflète leurs existences, pilleurs, voleurs, sournois, acteurs, riches, représentants de tous les gouvernements, pour détruire tout ce qui n'est pas comme eux. Les sionistes, leur secte : le diable est leur père.
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 12:18
par clovis
Clovis a écrit :Comme je l'ai déjà écrit, ce qu'on appelle "le dieu" chez les grecs c'est l'être absolu et nécessaire.
Karlo a écrit :C'est une définition. Combien y en a t-il d'autres ?
Je n'en connais pas d'autre qui soit digne d'intérêt. Que pensez-vous de ces mots de Mélissos de Samos (5e siècle avant JC) qui disserte sur l'être (ce qui existe) :
"Puisque de fait il n’est pas venu à l’être, il faut donc dire qu’il est et que de toute éternité il était et que de toute éternité il sera et qu’il n’a pas de commencement et qu’il n’aura pas de fin, mais il est sans limite. En effet, s’il était venu à l’être, alors il aurait un commencement, car il aurait commencé d’être lorsqu’il est venu à l’être ; et puis il aurait une fin, il aurait déjà eu une fin, s’il avait commencé d’être à un moment donné. Mais puisque de fait il n’a pas commencé d’exister et qu’il n’a pas fini, c’est éternellement dans le passé qu’il existait et c’est éternellement dans l’avenir qu’il sera, et il n’a pas eu de commencement et il n’aura pas de fin. Car il n’est pas possible qu’existe de toute éternité et pour toute l’éternité, ce qui n’est pas le Tout." (Diels I, 268, 2)
N'est-il pas intéressant de noter que, par la réflexion, des philosophes antiques en soient venu à comprendre qu’il existe un être absolu et nécessaire et donc éternel. Car rien ne peut surgir du néant (ex nihilo nihil fit), et s’il y a quelque chose plutôt que rien, c’est qu’il y a toujours eu quelque chose. C’est l'évidence première.
Et Xénophane de Colophon est le premier auteur connu à avoir dit en regardant le ciel tout entier que l'Être est Un et que l'Un est le dieu (ton theon), l'être éternel quoi.
Chez les grecs il n'y a pas de distinction entre le créé en l'incréé, l'être est le Tout, l'univers tout entier. Et ce Tout est "le dieu".
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 12:41
par Karlo
Car rien ne peut surgir du néant (ex nihilo nihil fit), et s’il y a quelque chose plutôt que rien, c’est qu’il y a toujours eu quelque chose. C’est l'évidence première.
En réalité ce n'est qu'une assertion métaphysique.
On ne sait pas si l'univers a un début ou non.
Et inventer un être absolu à qui on donne arbitrairement le pouvoir d'être hors de toute causalité semble être une solution de facilité de peu d'intérêt, surtout en l'absence de toute preuve.
Pour l'instant, nous cherchons. Nous nous gardons d'affirmer qu'il y aurait "
toujours eu quelque chose" parce que nous n'en savons rien.
Et nous n'affirmons pas non-plus que l'univers ait un début parce que nous n'en savons rien non-plus.
Enfin, nous nous gardons d'inventer des rustines théoriques telles que les dieux pour expliquer sans preuve ce qu'on ne parvient pas à comprendre.
Re: Ma philosophie
Posté : 25 oct.16, 13:06
par clovis
Karlo a écrit :En réalité ce n'est qu'une assertion métaphysique.
Non, c'est une évidence. Que quelque chose ait pu surgir du néant est impensable.
Karlo a écrit :On ne sait pas si l'univers a un début ou non.
Et inventer un être absolu à qui on donne arbitrairement le pouvoir d'être hors de toute causalité semble être une solution de facilité de peu d'intérêt, surtout en l'absence de toute preuve.
Ce n'est pas ce que disent Xénophane et Mélissos et tous les autres. Ils disent que l'être qui existe actuellement (l'ensemble de ce qui existe) a toujours existé sous une forme ou une autre car rien ne peut surgir du néant.