Bonjour Liberté.
Je ne veux pas rentrer en polémique avec toi et je pense que toi non plus mais ta question est incomplète. Vois-tu si je part de ton principe alors un rapide coup d'oeil dans le monde de la critique textuelle met en évidence un FAIT FONDAMENTAL: AUCUN MANUSCRIT QUI NOUS EST PARVENU N'EST EXACTEMENT SEMBLABLE A UN AUTRE. Et pour cause il y a des erreurs de copie. Personne n' y peut rien! Eh oui l'erreur est humaine n'est-ce pas? Et pour cause si la Bible enseigne que le message qu'elle renferme est censé durer pour toujours car son fondement ne disparaitra jamais, elle n'affirme nul part qu'elle sera préservée toujours de la même manière, à toute époque ou intégralement. En fait loin d'affirmer sa préservation inerrante, la Bible déclare plutôt l'inverse: dans certains passages,(( Deut 4:2(a),12:32, Rev 22:18,19)), elle met en garde contre le processus de corruption qui ne manquera pas de surgir. Ces propos ne supposent pas que le processus de corruption ne surviendra pas. Ils tentent SEULEMENT DE LE DECOURAGER!
Et des que l'homme est passé d'une sphère divine à la sphère terrestre 'imparfaite ' les copies de copies seraient touchés par des erreurs humaines. Si tu veux remettre en cause cette approche et prouver le contraire libre à toi mais le constat et là et implacable:
AUCUN MANUSCRIT QUI NOUS EST PARVENU N'EST EXACTEMENT SEMBLABLE A UN AUTRE....SINON IL N'Y AURAIT PAS L'EXISTENCE DE LA CRITIQUE TEXTUELLE.
Je prend un exemple parmi tant d'autre mais qui est en rapport avec le sujet. Regarde le texte de la Biblia Hébraica dont la plupart des traducteurs modernes disent en prendre le texte pour leur traduction de l'hébreu. Comment se fait-il puisque cette Bible en hébreu rend des milliers de fois le tétragramme, que les traductions remplacent le tétragramme (hébreu) par l'appellation: "Seigneur" en français dans leur texte?
a+
ps: Bonjour clovis.
Pour répondre à ta question...Penses-tu que même en cette période "araméenne" les prophètes ne prononçaient plus le Nom de Dieu par exemple face aux juifs? En effet si on ne le retrouve pas dans le livre d'Esther d'une manière totale on le retrouve néanmoins à travers des acrostiches en 4 endroits de ce livre 1:20,5:4,,13,7:7. Et il apparait en entier des dizaines de fois dans le dernier livre de Malachie. De plus pendant cette période n'oublie pas que l'on a retrouvé à Eléphantine et à Padua des papyrus avec la forme du tétragramme Yah/Yahou (-514,-398).
Enfin contrairement au texte biblique qui propage le nom de Dieu c'est dans un livre apocryphe que l'on trouve l'interdiction de le faire selon Si 23:9,10. A toi donc de voir ou le bas blesse...
Et donc si les copiste face aux copies de copies qu'ils avaient sous les yeux ont commençaient à se laissés influencés par cette approche (tradition) le texte du "départ" pouvait fort bien lui aussi connaître des "changements" et donc des "dérives". La traduction du Nom de Dieu n'y a pas échapper COMME TOI MÊME LE CONFIRME n'est-ce pas? Toute la question selon le contexte biblique est de savoir si c'est Dieu qui enseigner une telle approche ou si ce sont des hommes non inspirés qui ont fait des choix non conformes à la volonté divine.
A+