Il faut arrêter de planer dans le ciel des rêveries,
ce ne sont pas des rêveries. le pouvoir du spirituel est une réalité, si faible qu' il puisse paraître il inspirera toujours l'humanité car il répond à ses aspirations les plus profondes et à ses valeurs les plus nobles. Ce qui est rarement voire jamais le cas du pouvoir temporel dont il est vrai que ce n'est pas non plus le but puisqu'il a en charge le fonctionnement de la "cité".
Oui la Jérusalem céleste est une vision mais entre son utopie angélique et la dystopie tyranique il y a un milieu dans lequel il est possible de trouver plus qu'un moyen terme mais une harmonie où une justice fondée sur le respect des personnes qui leur permet de s'épanouir individuellement tout en étant capable d'une vie collective acceptée..... les principes sont posés mais, comme l'on dit, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
l'islam effectivement peut s'implanter pacifiquement mais il le fait le plus souvent par la pression de l'intérêt personnel, "soumission" le conte social de M. Houellebecq est à ce titre très pertinent pour vis à vis de la tentation des hautes sphères, comme il l'est pour la pression d'appartenance des "racailles" des cités l'est envers les jeunes chômeurs qui cohabitent avec eux dans le même hall d'immeuble. Mais là encore, il s'implante sous la contrainte quelle soit implicite par le fait des pairs ou au contraire très explicite puisque imposer d'en haut. C'est rarement une adhésion personnelle franche et sereine débarrassée de toute contingence parce que la conversion à l'islam peut se contenter de l'extériorité.
C'est bien par contre ce que l'on constate aujourd'hui avec les catéchumènes qui venant de tous horizons acceptent le baptême, en dehors de toutes contraintes et en fonction de choix qui, quelque fois et malheureusement bien souvent, leur apporteront bien des complications dans leur vies à venir.
et va devenir juste un livre de folklore populaire.
et c'est bien ce qu'il est à ceci près qu'il a réussi le tour de force de s'autoproclamer tradition et parole de Dieu ce qui comme la non séparation de pouvoirs est une grave erreur car la tradition pour être vivante et vivifiante doit toujours être interrogée par la parole qui par définition doit avoir si je puis dire le dernier mot.