Re: Jésus a-t-il remis tous les péchés sur la croix ?
Posté : 30 janv.22, 11:29
Bonjour à tous.
Bonjour arowana.
Je pense -dans une perspective protestante en tout cas-, qu’on n’aura jamais fini d’interpréter le sens théologique de la mort du Christ sur la croix et de son caractère salvifique. Mais je peux t’en proposer une, inspirée du phénoménologue allemand et chrétien Max Scheler.
Le péché originel n’a pas seulement séparé l’homme de Dieu, mais aussi de son prochain (c’est ce que Saint Augustin nomme : "l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu"), en le repliant sur lui-même, et a introduit la « mort », c’est-à-dire tous les malheurs que nous connaissons et dont tu nommes hélas seulement une partie.
Par sa mort sur la Croix Jésus indique le chemin pour retrouver la vie éternelle : « l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi »( toujours selon Saint Augustin). Jésus dit lui-même : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour des amis » (Jean 15:13). Le sacrifice du Christ, selon Scheler, exprime ainsi la mystérieuse conjugaison entre la souffrance et l’amour qu’instaure le christianisme. Si nous avons foi en Lui, alors nous sommes guéris des nos péchés, car l’amour est plus fort que la mort, et appelés à aimer notre prochain comme lui-même nous as aimés.
La consécration d'une telle vie est le retour à la « Nouvelle Jérusalem, mais après la mort, lors de la résurrection, comme l’exprime la mort et la résurrection du Christ lui-même. Ici-bas, nous devons porter nous-mêmes la Croix, mais en ayant l’espérance que notre vie terrestre n’est pas le dernier mot.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, évidemment. Mais toi, qu’en penses-tu ? Tu as peut-être des objections ou d’autres réponses à apporter ?
Bonjour arowana.
Je pense -dans une perspective protestante en tout cas-, qu’on n’aura jamais fini d’interpréter le sens théologique de la mort du Christ sur la croix et de son caractère salvifique. Mais je peux t’en proposer une, inspirée du phénoménologue allemand et chrétien Max Scheler.
Le péché originel n’a pas seulement séparé l’homme de Dieu, mais aussi de son prochain (c’est ce que Saint Augustin nomme : "l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu"), en le repliant sur lui-même, et a introduit la « mort », c’est-à-dire tous les malheurs que nous connaissons et dont tu nommes hélas seulement une partie.
Par sa mort sur la Croix Jésus indique le chemin pour retrouver la vie éternelle : « l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi »( toujours selon Saint Augustin). Jésus dit lui-même : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour des amis » (Jean 15:13). Le sacrifice du Christ, selon Scheler, exprime ainsi la mystérieuse conjugaison entre la souffrance et l’amour qu’instaure le christianisme. Si nous avons foi en Lui, alors nous sommes guéris des nos péchés, car l’amour est plus fort que la mort, et appelés à aimer notre prochain comme lui-même nous as aimés.
La consécration d'une telle vie est le retour à la « Nouvelle Jérusalem, mais après la mort, lors de la résurrection, comme l’exprime la mort et la résurrection du Christ lui-même. Ici-bas, nous devons porter nous-mêmes la Croix, mais en ayant l’espérance que notre vie terrestre n’est pas le dernier mot.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, évidemment. Mais toi, qu’en penses-tu ? Tu as peut-être des objections ou d’autres réponses à apporter ?