Yacine a écrit : ↑11 nov.21, 05:03
Après
Coran,
Zakat et
Hajj qu'on a expliqué amplement comment ils étaient de racine arabe, maintenant on aborde
Sourate.
Là aussi il y a la racine : S-W-R (س و ر). On trouve le mot usuel
Sour qui veut dire mur,
Siwar : bracelet,
Sawr : top, maximum de quelque chose.
Sawrat : le grand froid, force. Puis
Sourat, qui veut dire la grande et jolie construction, le haut rang (social), Signe, puis Sourate du Coran.
oui c'est racine existé en arabe mais les auteurs de l'islam on ajouté d'autre sens provenant d'autre langue semitique voisine
il faudrai faire une vrai etude pour retracer l'origine des different sens
exemple interessant avec la racine kafara :
http://www.lemessieetsonprophete.com/annexes/kfr.htm
http://www.lemessieetsonprophete.com/an ... age004.jpg
Vers le 1er siècle avant notre ère, en araméen, un sens second de la racine kfr était apparu : recouvrir un fait (ou une parole), c’est le passer sous silence, c’est-à-dire taire mais aussi dénier ou même être ingrat (s’il s’agit d’un bienfait). C’est ce qu’expriment les quelques vingt-six occurrences de cette racine dans les évangiles en araméen ; en voici les principales :
Lc 6,35 : «… Car Il est bon, Lui, pour les kafûrê’ (ingrats) et les méchants ».
Lc 8,45 : Jésus demanda : « Qui m’a touché ?». Comme tous kafaraient (niaient), Pierre dit :…
Lc 22,57 : [Pierre] kafara (nia) : « Femme, dit-il, je ne le connais pas ».
Mt 10,33 : « Quiconque m’aura kafaré (tu), moi aussi je le kfr (tairai) devant mon Père des Cieux ».
Mt 16,24 : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il kafare son âme » (ici, aucune traduction ne peut être littérale : Qu’il fasse abnégation de lui-même).
Mt 26,34.75 : « Cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras kafaré (dénié) trois fois ».
...
Cependant, le sens fort et très négatif ne tarde pas à apparaître dans la suite du Nouveau Testament[9], car, dans ces textes, taire revient à renier :
1Jn 2,22-23 : Qui est le menteur, sinon celui qui kafare que Jésus est le Christ ? L’antichrist (!), celui qui kafare le Père et le Fils.
Quiconque kafare le Fils n’a pas non plus le Père.
Jude 1,4 : Car se sont glissés parmi vous des individus… qui kafarent notre seul Maître et Seigneur Jésus Christ.
Le reproche de renier prend donc ici le sens le plus fort : celui d’être un renégat, un petit anti-christ – le véritable Anti-Messie, lui, devant apparaître seulement vers l’accomplissement des temps, juste avant le retour du Messie-Jésus. Néanmoins, même sous ce sens très fort, le geste matériel de recouvrir reste prédominant.
Dans les Homélies de Jacques de Saroug datant de peu après 500, il transparaît toujours ; voici les quatre occurrences :
“Le peuple reproche au soleil de n’être pas lumineux. Que béni soit Celui dont le lever dissipe les ténèbres du reniement (d-kafûrûta)” (Hom. 1, 347-348).
[En rapport à l’opposition entre la lumière et les ténèbres évoqués au verset 79 qui précède :] “Elle [Jérusalem] a renié (kfr-t) l’Époux” (Hom. 5, 80).
[En rapport avec les ténèbres également évoqués au verset 301 qui précède :] “Tu persistes dans ton refus (b-kafûrûta-k)” (Hom. 3, 302).
[En rapport avec la contradiction avec la Révélation :] “Ô kafur !” (Hom. 3, 318).
Sur ces quatre occurrences, le traducteur de la P.O. rend la racine kfr de trois manières différentes : renier, rejeter ou même être impie dans le cas de l’invective kafur. C’est dire la difficulté apparente. L’idée de renier est trop forte, car on ne peut renier que ce à quoi l’on a adhéré un jour, et tel n’est pas le cas des juifs rabbiniques par rapport à la foi chrétienne – et ce n’est pas le propos de Jacques de Saroug. C’est le contexte qui indique comment comprendre avec justesse : les occurrences de la racine font suite à l’image des ténèbres qui s’opposent à la lumière, c’est-à-dire qui tendent à la… recouvrir. Tel est le sens premier de la racine, qui reste toujours sous-jacent.
Il suggère l’action de cacher, quoique sans dissimuler vraiment, ce qui constituerait un autre reproche. Cet autre reproche, Jacques de Saroug l’élève précisément, et le texte coranique également comme on le verra ensuite :
“Le scribe de ton peuple t’a caché la vérité, et tes docteurs n’ont pas ouvertement dit la vérité. Conscients ou non, ils ont caché la vérité” (Hom. 5, 305-307).
“Que les scribes de ce peuple ne nous fassent pas d’obscurs commentaires” (Hom. 4, 248).
“Ô Juif, pose ces questions à tes docteurs… la yhûdhâyûtâ est remplie de mensonges” (Hom. 5, 339.341)[10].
Ajouté 11 minutes 19 secondes après :
Salam Salam a écrit : ↑11 nov.21, 05:05
C’est un continuum
Toutes les écritures sacrées
Abrahamiques ou non
Même Bouddha Socrate Lao Tseu ou bien Zoroastre
Toutes
Jusqu’au parachèvement de l’Islam
il ne s'agit pas juste de le dire
il faut le demontrer à l'aide d'etude precise qui reli ces differentes ecritures sacrées
et comprendre leur parcour de leur origine jusqu'a nos jours
car les choses ne sont pas aussi lineaire les chose se transforme
le coran reprend la bible est le transforme ce n'est pas juste un copié collé
de meme la bible a repris les textes qui l'on precedé et les a transformé
et ce processus d'imitation et de transformation continu jusqu'a nos jours
c'est comme en genetique certain l'on appelé la memetique
nous ne somme jamais la copie exacte de nos ancetres
il faut retracé cette lente evolution ...