estra2 a écrit : ↑20 févr.22, 01:00
C'est peut être là l'aspect le plus terrible car, je sais à travers ce qu'a vécu ma mère qu'une des choses les plus atroces après l'acte en lui même c'est de faire comme s'il ne s'était rien passé ! C'est un véritable supplice pour la victime.
Parce que tu crois que c'est ta mère qui a vécu la pire des souffrances ?
Moi je veux bien échanger les supplices sexuelle que ta mère a subit contre les actes de torture que j'ai subit dans mon enfance par mes parents !
estra2 a écrit : ↑20 févr.22, 01:00
je sais à travers ce qu'a vécu ma mère
Tu ne sais absolument rien du tout !
Pour savoir il faut l'avoir vécu, et tu n'as rien vécu, ce que ta mère ta dit, raconté, expliqué, tu ne peux que "t'imaginer une souffrance" mais tu ne peux pas la vivre ni la connaître ni même en parler, parce qu'il n'y a que celui qui l'a vécu qui peut en parler et vivre toute sa vie avec cette souffrance, mais toi estra2 tu n'as absolument rien souffert, même si ta mère ta raconté son vécu dans ses moindre détail, et même si tu as pu souffrir toi même de voir les séquelles traumatiques de ta mère, tu n'as jamais souffert ce que ta mère a souffert. Je te conseil de prendre un RDV avec un bon psy pour évacuer une souffrance certes mais qui n'est pas celle de ta mère, tu ne pourras jamais changer ce que ta mère a subit.
estra2 a écrit : ↑20 févr.22, 01:00
Ce n'est pas de prières qu'ont besoin les victimes mais de considération, d'écoute, d'empathie et de protection !
Et surtout les victimes ont besoin du Royaume de Dieu pour que leur douleur disparaisse selon la promesse en Révélation 21: 3,4 je cite :
3 Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : « Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il habitera avec eux, et ils seront son peuple. Et Dieu lui-même sera avec eux. 4 Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu. »
https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que ... s-un-jour/
LIGNE DE CONDUITE BIBLIQUE DES TÉMOINS DE JÉHOVAH
SUR LA PROTECTION DES ENFANTS
Définitions : Les abus sur enfant comprennent la négligence et les maltraitances physiques, sexuelles ou psychologiques.
Un abus sexuel sur enfant est une perversion. Il s’agit, en règle générale, d’un ou plusieurs des actes suivants : rapport sexuel avec un enfant ; relations bucco-génitales ou
sodomie avec un enfant ; caresses sur les organes génitaux, les seins ou les fesses d’un
enfant ; voyeurisme envers un enfant ; exhibitionnisme devant un enfant ; propositions
sexuelles à un enfant. Il peut également s’agir d’envoyer des sextos ou de montrer de la
pornographie à un mineur.
Dans ce document, lorsqu’il est question des parents, cela s’applique également aux tuteurs
légaux ou aux autres détenteurs de l’autorité parentale.
1. Les enfants sont un don sacré, un « héritage de Jéhovah » (Psaume 127:3).
2. Protéger les enfants est un objectif prioritaire pour tous les Témoins de Jéhovah.
Ce souci correspond à la ligne de conduite biblique que les Témoins de Jéhovah suivent
depuis longtemps et qu’ils ont largement fait connaître dans leurs publications, comme le
montrent les références à la fin de ce document, toutes consultables sur jw.org.
3. Les Témoins de Jéhovah ont en horreur les abus sur enfant et les considèrent
comme des actes pénalement répréhensibles (Romains 12:9). Ils reconnaissent que les
autorités publiques ont pour rôle de lutter contre de tels actes (Romains 13:1-4). Les anciens
(ministres du culte) ne soustraient pas les auteurs d’abus sur enfant à l’action des autorités judiciaires.
4. Dans tous les cas d’abus sur enfant, les victimes et leurs parents ont le droit légal
de dénoncer l’auteur aux autorités. Par conséquent, quand une victime, ses parents ou
toute autre personne portent à la connaissance des anciens une accusation de cette nature,
ces derniers les informent clairement de leur droit légal de signaler les faits aux autorités.
Bien évidemment, les anciens n’adressent aucun reproche à celui qui décide de procéder
à un tel signalement (Galates 6:5).
5. Lorsque les anciens ont connaissance d’une accusation d’abus sur enfant, ils consultent immédiatement le siège national des Témoins de Jéhovah pour être certains de se
conformer aux obligations légales de signalement (Romains 13:1). Même si les anciens
n’étaient pas légalement tenus de signaler les faits aux autorités, le siège national des
Témoins de Jéhovah leur demanderait de le faire quand un mineur est toujours en danger
ou pour toute autre raison valable. Les anciens veillent aussi à ce que les parents de la
victime soient informés de l’accusation d’abus sur enfant. Si l’agresseur présumé est le
père ou la mère de la victime, les anciens informent l’autre parent.
6. Les parents ont la responsabilité première d’assurer la protection, la sécurité et
l’instruction de leurs enfants. C’est pourquoi les parents qui font partie de l’assemblée de
fidèles sont encouragés à veiller à exercer leur responsabilité à tout moment et à faire ce
qui suit :
• S’impliquer directement et activement dans la vie de leurs enfants.
• Se renseigner et instruire leurs enfants au sujet des abus sur mineur.
• Encourager, favoriser et entretenir une communication régulière avec leurs enfants
(Deutéronome 6:6, 7 ; Proverbes 2:3).
Les Témoins de Jéhovah publient quantité de documents fondés sur la Bible pour
aider les parents à s’acquitter de leur responsabilité de protéger et d’enseigner leurs enfants
(voir les références ci-après).
7. Les assemblées de fidèles des Témoins de Jéhovah n’organisent pas d’activités à
des fins d’enseignement ou autres qui amènent les enfants à être séparés de leurs parents
(Éphésiens 6:4). Ces assemblées de fidèles ne mettent pas en place ni ne parrainent
des orphelinats, des cours de religion, des clubs de sport, des garderies, des clubs de
jeunes ou d’autres activités qui éloignent les enfants de leurs parents.
8. Les anciens s’efforcent de traiter les victimes d’abus sur enfant avec compassion,
compréhension et bonté (Colossiens 3:12). En conseillers spirituels, ils veillent à écouter
les victimes attentivement et avec empathie, et à les consoler (Proverbes 21:13 ; Isaïe
32:1, 2 ; 1 Thessaloniciens 5:14 ; Jacques 1:19). Les victimes et leurs familles décident de
consulter, si elles le souhaitent, un professionnel de la santé mentale.
9. Les anciens n’exigent jamais des victimes d’abus sur enfant qu’elles présentent leur
accusation en présence de l’agresseur présumé. Toutefois, celles qui sont maintenant
adultes peuvent le faire, si elles le souhaitent. De plus, lorsqu’elle présente son accusation
devant les anciens, une victime a la possibilité d’être accompagnée d’un proche, homme
ou femme, pour lui apporter un soutien moral. Si la victime le préfère, elle peut exposer
son accusation par écrit.
10. Un abus sur enfant est un péché grave. Si un agresseur présumé est Témoin de
Jéhovah, les anciens cherchent à établir les faits d’un point de vue biblique. Il s’agit d’une
procédure strictement religieuse conduite par les anciens en harmonie avec les instructions bibliques. Son but est uniquement de déterminer si l’individu concerné peut ou non
rester Témoin de Jéhovah. Si une personne appartenant à une assemblée de fidèles a
commis un abus sur enfant et ne s’en repent pas, elle est excommuniée et n’est plus considérée comme Témoin de Jéhovah (1 Corinthiens 5:13). Le traitement d’une accusation
d’abus sur enfant par les anciens ne se substitue pas au traitement de l’affaire par les
autorités publiques (Romains 13:1-4).
11. Si on arrive à la conclusion qu’un auteur d’abus sexuel sur enfant est bibliquement
repentant et peut rester dans l’assemblée de fidèles, des restrictions seront imposées à
ses activités religieuses. Les anciens lui enjoindront de ne jamais se retrouver seul en
compagnie d’un enfant, ni d’entretenir des relations d’amitié avec des enfants, ni de leur
témoigner des marques d’affection. Par ailleurs, selon les circonstances, les anciens informeront les parents de mineurs qu’il leur faut surveiller les contacts de leurs enfants avec
cette personne.
12. Un individu qui a commis un abus sexuel sur enfant ne remplit pas les conditions
requises pour une quelconque attribution ou fonction de responsabilité dans l’assemblée
de fidèles, et ce pour des décennies, si tant est qu’il puisse les remplir un jour (1 Timothée
3:1-7, 10 ; 5:22 ; Tite 1:7).
13. Ce document est mis à la disposition des fidèles. Il est mis à jour périodiquement
et au moins tous les trois ans
https://www.jw.org/fr/actualites/juridi ... n-enfants/