a écrit :On a découvert un certain nombres de tablettes cunéiformes qui font état d'une 50ème et d'une 51ème année de règne d'Artaxerxés.
On les trouve au British Muséum.
C'est comme ça, faut faire avec. On ne vas pas les détruire et dire qu'elles n'existent pas, même si elles dérangent Homère.
Et avec cela, on sait de façon absolument certaine que Artaxerxés est mort en 424 av JC.
Faites l'addition, 424+51 = 475 av JC.
Et donc la 20ème année du règne de celui qui a ordonné la reconstruction de Jérusalem est bien -455 av JC.
Toutes les sources historiques grecques, sans aucune exception, valident cette date. Mais certains historiens, certainement pas tous, pensent qu'il y a une erreur de 10 années en ne se basant que sur les sources babyloniennes.
Agécanonix,
Comme d'habitude vous proposez une argumentation tronquée, à l'instar de la Watch, vous passez sous silences les arguments contraires et vous dénigrez sans fondement les faits historiques qui contrarient vos calculs farfelus. Vous citez deux tablettes qui contiennent une erreur de scribe et vous oubliez les dizaines de documents historiques qui attestent de cette erreur et qui démontrent la FAUSSETE de vos calculs.
Votre calcul (enfin celui de la Watch) repose dès le départ sur des INCERTITUDES historiques, donc vos spéculations ont des fondations BRANLANTES.
J'invite les lecteurs à consulter l'article suivant (déjà cité) chaque fois qu'Agécanonix cite un pseudo argument, vous y trouverez une étude complète :
3. Les tablettes datées de l’année ” 50 ” et de l’année ” 51 ” du règne d’Artaxerxés.
À l’appui de l’affirmation sur la durée du règne d’Artaxerxes à 51 ans au lieu de 41, la société Watchtower se rapporte finalement à deux tablettes datées respectivement de sa ” cinquantième ” année et ” cinquante-et-unième ” année. La première tablette, référencée sous la nomenclature 65494 dans le catalogue a édité par Leichty et Grayson en 1987, n’a toujours pas été traduite ni éditée. La deuxième tablette, ” CBM 12803 “, a été éditée pour sa part en 1908 par Albert T. Clay sous le numéro 127 dans l’expédition babylonienne de l’université de la Pennsylvanie, la série A: Textes Cunéiformes, Vol. VIII. Tous les chercheurs conviennent que les deux tablettes cunéiformes contiennent des erreurs de scribes.
La Société Watchtower précise que la tablette éditée par Clay est double-datée: ” cinquante et unième année, année d’accession au trône, 12ème mois, jour 20, Darius, roi des terres.” (perspicacité 2, p. 616) Le texte, donc, semble faire correspondre la cinquante et unième année [ d’Artaxerxés ] avec l’année d’accession au trône de Darius II.
Mais de nouveau,
la société Watchtower n’indique pas toute la vérité. La raison en est que l’entière vérité change complètement l’image que l’on pourrait avoir. Nous avons beaucoup de tablettes datées de la fin du règne d’Artaxerxés, grâce à la découverte des
archives de la société de Murashu. Le nombre de tablettes datées culmine à la fin du règne d’Artaxerxés et au début du règne de son successeur, Darius II, comme montré par le graphique au-dessous que l’on peut trouvé dans l’ouvrage édité par M. W. Stolper en 1985 (les entrepreneurs et l’empire, le p. 108). Les archives incluent
48 textes de la quarante et unième année d’Artaxerxés mises en relations avec l’année d’accession au trône de Darius II et culminent avec
112 textes datés à la 1ère année de Darius II! (Note du traducteur : Encore une fois il ne faut pas confondre l’année d’accession au trône avec la première année de Darius II)
Comme le montre l’étude des historiens grecs antiques, les mois suivant la mort d’Artaxerxés ont été une période chaotique. Il est évidemment mort vers la fin de sa quarantième année. Son fils et successeur Xerxès II a été assassiné par son frère Sogdianus après seulement quelques semaines de règne. L’usurpateur Sogdianus a alors été sur le trône pendant environ sept mois, après quoi il a été tué par Darius II en février, 423 BC. Mais comme Sogdianus n’a jamais été reconnu en tant que roi légitime, les stylets des scribes ont continué à dater leurs textes en rapport avec le règne d’Artaxerxés pendant le règne de Sogdanius. Ainsi
le règne d’Artaxerxés a été artificiellement étendu pour inclure une quarante et unième année (quelques textes sont même datés au début de la quarante-deuxième année).
Cela a continué jusqu’à ce que Darius II monte sur le trône, le 11ème mois, les scribes commencèrent alors à dater les textes à partir de son règne également. Mais pour éviter toute confusion, les stylets des scribes double-datèrent les textes, mentionnant à la fois la quarante et unième année [ d’Artaxerxés] et l’année d’accession au trône de Darius II. Il était important pour eux de garder un décompte chronologique exact des règnes, comme c’était la base de leur calendrier et le moyen dont ils se servaient pour dater les différents événements, politiques, économiques, astronomiques, et ainsi de suite.
Un certain nombre de textes double-datés des 11èmes et 12èmes mois de l’année de l’accession au trône de Darius II ont été découverts. F. X. Kugler, à la page 396 de son Sternkunde und Sterndienst in Babel,II. Teil. Heft 2 (Münster 1924), présente les informations chronologiques dans quatre de ces textes comme suit (d’autres ont été trouvés depuis):
1. Nippur, jour 14 du mois 12, quarante et unième année, année d’accession au trône de Darius, roi des terres.
2. Nippur, jour 17 du mois 12, année d’accession au trône de Darius, roi des terres. La première ligne du texte contient l’information ” jusqu’ à la fin d’Adar [ mois 12 ] de l’année 41, l’année d’accession au trône de Darius, roi des terres “.
3. Nippur, jour 20 du mois 12, quarante et unième année, année d’accession au trône de Darius, roi des terres.
4. ([ Nippur), quarante et unième année, année d’accession au trône de Darius, roi des terres.
Tous ces textes conviennent en prouvant que Darius II a accédé au trône aux alentours de la quarante et unième année de son prédécesseur. Ils démontrent clairement qu’Artaxerxés ne peut pas avoir régnée plus de 41 années. Le texte édité par Clay en 1908, qui est en partie cité par la société Watchtower, appartient à la même catégorie de textes double-datés que ceux cités ci-dessus, la seule différence étant qu’il donne au prédécesseur de Darius un règne de 51 ans au lieu de 41. Il est bien évident que le nombre ” 51 ” sur cette tablette provient d’une erreur d’un scribe. C’est la seule conclusion raisonnable à tirer, car il faudrait sinon affirmer que le nombre ” 41 ” qui figure sur toutes les autres tablettes est une erreur de scribe. Il est difficile de croire que les auteurs de la société Watchtower sont ignorants de l’existence de plusieurs tablettes double-datées de l’année d’accession au trône de Darius. Ne citer seulement celles avec des erreurs de scribes (années ” 50 ” et ” 51 “) et cacher toutes les autres où l’année d’accession au trône de Darius est mise en correspondance avec l’année ” 41 ” de son prédécesseur est loin de l’honnêteté que l’on doit à ses lecteurs. Albert T. Clay, qui a édité la tablette avec le signe incorrecte ” 51 “, se rendait tout à fait compte que c’était une erreur de scribe, comme montré par son commentaire à la droite du signe fautif:
Il était facile faire une telle erreur, la différence entre ” 41 ” et ” 51 ” dans le cunéiforme n’est de
l’ordre que d’ un petit trait — un contact avec l’aiguille. De telles erreurs ne sont pas peu communes. Le texte où figure ” 50 ” au lieu de ” 40 ” n’est juste qu’un autre exemple du même genre.
https://www.mentesbereanas.info/fr/la-2 ... de-daniel/
a écrit :Fin de l'histoire puisque personne ne peut imaginer que ces tablettes sont des faux..
Il a été démontré que ces tablettes contiennent une erreur de scribes, Il était facile faire une telle erreur, la différence entre ” 41 ” et ” 51 ” dans le cunéiforme n’est de l’ordre que d’ un petit trait — un contact avec l’aiguille. De telles erreurs ne sont pas peu communes. Le texte où figure ” 50 ” au lieu de ” 40 ” n’est juste qu’un autre exemple du même genre.
Plus d'une centaines d'autres tablettes contredisent votre date, vous entendez plus d'une centaines de tablettes
a écrit :Devant la faiblesse de l'hypothèse de Homère, je suis infiniment plus convaincu qu'avant que Daniel a bel et bien prophétisé sur Jésus. Rien ne colle dans la théorie d'Homère, ni les dates, ni les périodes, ni les événements, absolument rien.
Par contre voici comment je vois l'hypothèse biblique.
-455............69 semaines d'années = 483ans...............+29...............+33................+36.................+70
-455 = ordre de rébâtir Jérusalem.
+29 = onction du Messie, Jésus, lors de son baptême.
+33 = mort du Messie, fin des sacrifices.
+36 = fin de l'alliance et nouvelle alliance avec des gens de toutes nations.
+70 = destruction de Jérusalem et du temple.
Absolument tout est synchro, aucune erreur de date, la perfection prophétique.
Agécanonix,
Vos spéculations chronologiques sont délirantes. En ce qui me concerne je reprends les travaux des plus grands spécialistes du livre de Daniel qui datent sa rédaction de l'époque hellénistique, ainsi le livre de Daniel doit être situés à l'époque d'Antiochus IV Epiphane 164 av notre ère, lorsque ce roi hellénistique dédia à Zeus le Temple de Jérusalem.
Votre date de départ, 455 est infirmée et remise en cause par des centaines de tablettes que vous passez sous silence ... Merci l'honnêteté intellectuelle
, c'est une habitude chez vous de tronquer les faits et d'offrir une argumentation partielle.
Concernant (9,26) : "
Le peuple d'un chef qui vient détruira la ville et le sanctuaire", on retrouve ici ce qu'on a constaté encore plus nettement au chapitre 11, à partir du v. 40, en effet le chapitre 11 permet de dater le livre de Daniel, : l'auteur marque (ou trahit) son présent au point précis (v. 40ss) où sa prédiction apparente "décolle" de l'histoire, l'auteur passe d'un récit historique déguisé en prédiction à une authentique prédiction de l'avenir, et naturellement se plante ou, si l'on préfère, l'avenir ne daignera pas se conformer à son scénario): c'est ainsi qu'on peut savoir (avec une certitude et une précision très inhabituelles en ce qui concerne l'AT, et même la Bible en général) qu'il écrit pendant le conflit maccabéen dont il ne connaît pas l'issue (donc après 167 mais avant 164 av. J.-C.).
En (9,26) c'est pareille, nous sommes au point où le texte passe de la "fausse vraie prophétie" (histoire déguisée en prédiction) à la "vraie fausse prophétie" (dont on sait, paradoxalement, qu'elle est une authentique prédiction du futur, parce qu'elle ne s'est pas "accomplie"), il perd toute correspondance "historique" avec les événements; mais c'est justement par là qu'il a le plus d'avenir, puisque l'ensemble conservé (voire canonisé) va se prêter à toutes les réinterprétations et en susciter de nouvelles de siècle en siècle.
Ça n'a pas manqué pour Daniel, du côté juif comme du côté chrétien (cf. notamment les Synoptiques): tout ce qui n'avait pas été "réalisé" à l'époque des Maccabées pouvait (voire devait) s'appliquer à la suite de l'histoire judéenne, hellénistique et hasmonéenne puis hérodienne et romaine, jusqu'aux guerres judéo-romaines des Ier et IIe s. apr. J.-C. Ainsi la prise de Jérusalem et la destruction du temple en 70 paraissaient tout naturellement aux contemporains, pharisiens (comme Josèphe) ou (proto-)chrétiens par exemple, un "accomplissement" de Daniel, alors que l'empire romain était tout à fait hors du champ de vision historique ou même "prospectif" des rédacteurs de Daniel au IIe s. av. J.-C.