Bonjour, bien-aimée du Seigneur.
Merci pour ta patience.
SophiaSofia a écrit : ↑19 déc.22, 12:42
Tu le fais pourtant de diverses manières Gzab, mais peut-être n'en as tu pas conscience.
Tu réponds ici à mon affirmation selon laquelle jamais il ne me serait venu à l'esprit de vouloir te piéger. Tu estimes donc ici que j'aurais pu vouloir te piéger sans même en avoir conscience. C'est un concept... une sorte d'autisme Aspiégeur.
Déconvenues de la part de qui ? certainement pas de sa part, alors qu'il me fait grandir de jour en jour, et qu'il ne se passe pas un jour sans que je ne m'en émerveille.
En effet, il ne saurait y avoir la moindre déconvenue de la part du Seigneur, c'est absolument impossible. Il n'y a aucune déconvenue dans l'Amour. Alors déconvenue de la part de qui ? C'est assez facile à imaginer. Dès lors que tu déclares publiquement que tu ne peux plus penser les pensées des hommes, mais uniquement celles de Christ, alors tu te mets dans une situation très délicate où la moindre erreur de ta part constituerait un démenti formel à tes allégations. Comment réagiras-tu lorsque cela arrivera ?
Le message que tu as écrit il y a deux jours n'était pas une supposition, le piège était là dans le message ci-dessous, tu m'as volontairement induite en erreur
Tu vois, ici, par exemple, il y a un petit souci. Deux ou trois paragraphes plus haut tu estimes que j'ai pu vouloir te tromper sans en avoir conscience, et maintenant tu affirmes que je l'ai fait volontairement.
Vouloir piéger quelqu'un sans en avoir conscience, il me faut déjà un certain effort mental pour réussir à en accepter le concept puisqu'il faudrait être un peu "dérangé" pour ne pas se rendre compte qu'on veut piéger quelqu'un, mais bon, ça reste envisageable.
Mais lorsque tu affirmes à présent qu'il s'agit d'une action "volontaire" de ma part, alors il y a un autre problème. La personne la mieux placée pour savoir si je t'ai tendu un piège, c'est qui ? À priori c'est moi, tu ne crois pas, Sophia ?
Or, j'ai pris Dieu à témoin qu'une telle idée ne m'est jamais venue à l'esprit.
Autrement dit, non seulement je t'aurais piégée volontairement, mais en plus je mentirais effrontément en affirmant le contraire, qui plus est en prenant Dieu à témoin.
Voilà donc l'idée que tu te fais de moi.
Mais d'où vient cette idée, Sophia ?
Mets-toi une seconde à ma place, s'il te plaît. Je sais parfaitement que je n'ai eu aucune intention de te piéger, c'est même impensable pour moi. Et voilà que je t'entends affirmer le contraire, tout en prétendant que tes affirmations sont celles de Christ en toi. Que faut-il que j'en pense, Sophia ? Faut-il que je me renie moi-même et que je me mette à penser que j'ai voulu te piéger parce que tu l'affirmes en prétendant le faire sous l'autorité de Christ ?
Ne vois-tu vraiment pas le problème ? Tu es intelligente, Sophia, je suis sûr que vois bien qu'il y a quelque chose qui cloche.
Le mot supposition n'y figure pas, et je t'ai répondu que ces termes étaient équivalents, que tu emploies vie corruptible, animale, charnelle, terrestre, cette vie est la vie humaine, celle de l'âme mortelle terrestre, psuche.
Dans notre échange du 17 décembre je t'avais précisé que l'expression "vie humaine" était très bien, mais uniquement lorsqu'on parle effectivement des humains, précisant que les termes "psukhé" et "nèphèsh" peuvent aussi désigner des animaux. Et nous étions toi moi d'accord sur ce principe.
Tu veux enseigner les gens, mais ton enseignement n'est pas celui de Jésus-Christ, tu peux comprendre ça Gzab, et donc comprendre pourquoi je ne veux pas te suivre dans ta voie, pas plus longtemps que je ne l'ai déjà fait, par amour de Jésus-Christ et par amour du prochain, car te suivre est un mauvais exemple que je donnerai.
Je peux effectivement parfaitement comprendre que tu estimes que mon enseignement n'est pas celui de Christ. Tout comme toi aussi tu peux comprendre que beaucoup ici estiment que ton enseignement n'est pas celui de Christ.
Par conséquent, je comprends très bien que ta voie se sépare de la mienne, et je ne t'en fais aucun reproche. C'est même plutôt cohérent, je trouve.
Si tu ne veux pas que quelqu'un te peine, il ne faut pas lui demander quelque chose d'impossible et de non fondé. Ce ne sont pas des propos désagréables que je te tiens là, c'est juste te dire avec vérité la manière dont j'ai accueilli ton message qui visait à vouloir me faire admettre que je n'ai pas l'Esprit de Christ en permanence mais seulement de temps à autre, puisque tu me demandes de renoncer à affirmer que tout ce que je dis vient du Christ en moi, que je n'ai donc pas sa pensée.
C'est effectivement ma démarche, tu as bien compris. Je le confesse à nouveau : je souhaite de tout mon cœur que tu renonces à affirmer que tout ce que tu exprimes vient de Christ. Pour être plus clair encore, je souhaite que tu reconnnaisses que de temps en temps c'est le mental de ton personnage qui reprend le dessus et te fait dire des choses erronées. Comme par exemple lorsque tu affirmes que j'ai volontairement voulu te piéger, ou lorsque tu affirmes que Hébreux 10:38 est fautif, ou encore lorsque tu affirmes que la Bible ne peut pas attribuer les termes "nèphèsh" et "psukhé" à Dieu Lui-même, alors que c'est manifestement faux comme tu l'as toi-même admis hier (je n'ai pas voulu remuer le couteau dans la plaie).
Si j'accepte de dire cela, alors cela revient à accepter de dire que j'ai encore des pensées qui viennent de la chair et du sang, que je n'ai donc pas vaincu Satan par conséquent je ne suis pas née de nouveau de Dieu, que je n'ai pas vu paraitre Christ en moi, et que je pèche encore, et si je péchais encore, je serai donc fils du diable et non de Dieu.
Je comprends très bien ton raisonnement, Sophia, et il est cohérent en lui-même. Mais c'est juste que ça ne se passe pas ainsi. Tant que nous sommes dans ce corps physique, alors il suffit d'un petit manque de vigilance pour que notre mental humain reprenne immédiatement le dessus et nous fasse dire ou faire des bêtises. La fameuse "Voie" consiste à faire en sorte que ça arrive de moins en moins souvent. Le péché consiste à rester dans l'ignorance de cette expérience magnifique, et donc se bercer d'illusions.
c'est toi en vérité qui me pousse à me séparer de toi en me demandant une chose que suis incapable de faire, renoncer à affirmer que je n'ai pas la pensée de Christ en tout temps ?
Peu importe à qui incombe la faute, bien-aimée, je veux bien en prendre la responsabilité, pas de soucis. Comme je l'ai écrit hier, j'accueille la situation telle qu'elle est et j'en tire de précieuses leçons.
Tu ne comprends pas que ce n'est plus moi qui vit, c'est lui qui vit en moi, et que même si je n'ai pas atteint la perfection, que je peux donc exprimer maladroitement sa pensée, de manière non mature, elle n'en demeure pas moins sa pensée.
. Lorsque tu as affirmé noir sur blanc que nèphèsh et psukhé ne pouvaient pas être attribués à Dieu dans la Bible, de quoi s'agissait-il, Sophia ?
S'agissait-il d'une pensée exprimée maladroitement, ou bien plutôt d'une erreur factuelle ? Et s'il s'agit d'une erreur factuelle, alors tu admettras comme moi qu'elle ne peut pas provenir de l'Esprit de Christ.
Ici, c'est bien toi aussi qui me contraint à me séparer de toi à cause de ton enseignement sur l'âme humaine contraire à l'enseignement de Jésus-Christ
Non non, mon enseignement sur le nèphèsh et la psukhé est totalement conforme à ce que dit la Bible. Et franchement je n'y vois pas de grande différence avec ta conception de l'âme humaine. La seule différence jusqu'ici, entre toi et moi, c'est que je savais dès le départ que la Bible parle de l'âme de Dieu, ce que tu as nié jusqu'à ce que j'expose le texte hébreu d'origine.
À propos, puisque nous n'en avons toujours pas terminé avec Hébreux 10:38, persistes-tu à affirmer par l'autorité de Christ que ce texte est fautif, ou bien admets-tu à présent que tu n'en est plus aussi sûre ? C'est une vraie question.
La croyance, le péché, sont des mots, si j'ai bien tout compris, que tu n'emploies pas
Bah, tu as mal compris car rien ne m'empêche d'employer ces mots, dès lors qu'on sait précisément de quoi on parle.
considérant la croyance poison, le péché n'existe pas et donc le pardon est sans fondement ?
Alors, je vais ici répéter des choses que j'ai déjà détaillées, mais peu importe. La croyance est effectivement un poison pour l'esprit puisqu'elle consiste à tenir pour vraie une information pour laquelle nous n'avons absolument aucune preuve. Je ne parle pas ici du verbe "croire" tel qu'on le trouve dans la Bible et qui revêt un sens totalement différent du verbe "croire" employé dans son sens commun.
Par exemple, tu sembles "croire" que ta Bible est un livre que Dieu a miraculeusement préservé à notre intention, faisant en sorte que personne ne la modifie de quelque manière que ce soit, au point que tu puisses en parler comme de "la parole de Dieu". Il s'agit ici d'une croyance typiquement humaine qui ne repose absolument sur rien. Mais dès lors que tu t'es enfermée dans une telle croyance, alors tout le reste de ton développement spirituel s'en trouve perturbé.
Tu prétends ici que j'enseigne que le péché n'existe pas. J'ai pourtant écrit des messages dédiés à ce point précis, expliquant que le péché est la séparation d'avec Dieu, manifestée par l'identification au personnage. J'ai été très clair sur ce point, allant jusqu'à m'exprimer de trois manières différentes, une manière chrétienne, un manière spirituelle occidentale, et enfin une manière spirituelle orientale.
Je me demande donc ici par quel esprit tu affirmes que selon moi le péché n'existe pas. Tu peux comprendre que j'aie un gros doute ici.
tu me pardonnes d'avance, mais pourquoi ? je n'ai jamais insulté, ni injurié, ni méprisé personne, j'en suis incapable.
Eh bien tout dépend de ce que tu considères intellectuellement comme une insulte ou une injure, ou du mépris. Par exemple, hier soir tu as écris que mon attitude est comparable à celle des pharisiens avec Jésus. Aujourd'hui tu portes une accusation en disant que je t'ai volontairement piégée, faisant du même coup de moi un menteur. Tu peux estimer qu'il n'y a rien d'insultant dans de tels propos, ma sœur, c'est sans doute une simple question d'appréciation. De mon côté j'avais juste évoqué d'éventuels propos "violents ou méchants".
Sans parler du nombre de fois où, parce que j'appuie mes propos par les Ecritures, je me vois reprocher de citer les Ecritures.
Je pense qu'on te reproche surtout de TROP citer les Écritures, Sophia. Jésus n'agissait pas ainsi, et les disciples non plus, du moins pas du vivant de son personnage. Non seulement ils n'en avaient pas besoin, mais il aurait fallu qu'ils se baladent avec des rouleaux de tout ce qu'on appelle aujourd'hui l'Ancien Testament, pas très pratique donc. Par contre ils pouvaient citer des versets de mémoire, lorsque la situation s'y prêtait.