Bien que sansparole ait parfaitement explicité ma conception de la chose, qui est celle des athées,
je veux rectifier ce que dit Prisca au sujet de la recherche d'honnêteté du croyant : non, l'honnêteté
et la recherche du bien ne sont pas les soucis premiers du croyant, le premier souci est de ne pas déplaire
à la divinité car celle-ci est très dangereuse et l'a dit clairement à tout son monde. « Craignez Dieu
car il est dur en punition » est une des phrases les plus répétées du Coran, et la Taqiyya par exemple
n'est pas la forme d'honnêteté la plus prisée dans les sociétés humaines. Bien sûr, je prends l'islam en
exemple car c'est bien la religion la plus caricaturale, mais on peut juger de l'honnêteté du Chrétien ou
du Juif ici, dans les lignes de ce forum où les croyants de toutes obédiences développent des argumentations,
pour faire tenir debout les inepties de leurs dogmes, qui seraient toutes, dans un dictionnaire, d'excellents
exemples à la définition de la mauvaise foi.
Le fayotage et l'honnêteté sont deux choses très différentes.
Ajouté 7 minutes 55 secondes après :
Yacine a écrit : ↑30 juil.24, 06:14
Une infraction qui nuit à la vie en société est aussi un péché, comme celle qui nuit à un animal, un arbre et à l'environnement, tout comme celle qui nuit à la personne même. Voila pourquoi le péché est une définition à la fois plus large, plus précise et plus efficace que son équivalent laïc.
Pour un croyant seulement, mais il faut noter que la réciproque, heureusement, n'est pas valable : pisser en direction de la Mecque
est peut-être un péché, mais c'est loin d'être une infraction, et encore moins de nuire à la société. De même pour jouer aux échecs.
Quand on en arrive (ce que j'ai lu sur un site islamique) à demander si se raser les poils du pubis était un péché, il est temps de se
mettre à réfléchir un peu avec son cerveau.