Je suis un peu islamophobe

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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francis

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Ecrit le 29 avr.06, 17:14

Message par francis »

Saladin1986 a écrit :Simplement en convainquant les gens que le Coran est la parole de Dieu et les gens voit que c'est vrai.

alors que dans le chrsitiannisme,il faut glisser des billet dans la bible pour faie croire que c'est la parole de Dieu.

Dans nos églises nous avons pas de l'or sur les murs :lol: :lol: :lol:

Il y a beaucoup de mosqué avec de l'or ? oui

alors ne me fais pas la morale 8-)

Combien d'Eglises Evangélique donne pour ceux qui ont faim dans le monde beaucoup alors que vous? niet


Je sais qu'ils ne sont pas parfait mais ils s'appliquent beaucoup dans leur cartier aide les pauvres ect .


Que faite vous ? rien


Ils ont beaucoup $ car ils donnent beaucoup en oeuvre et cela Jésus là dit tu recevera au centuple roll:

El Mahjouba-Marie

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Ecrit le 29 avr.06, 19:44

Message par El Mahjouba-Marie »

andreméde a écrit : Ce n'est pas ma religion à se que je sache qui dit ouvertement de tuer les non musulmans, les Juifs et les chrétiens :wink:

Le Coran nous dit de «ne point prendre pour amis les Juifs et les Chrétiens » (5.51) et de les combattre « jusqu’à ce qu’ils paient le tribut après s’être humiliés » (9,29), « tuez-les partout où vous les rencontrez » (2,191), de les tuer et de les raiter « avec dureté » (9,123) : « tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez. Capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades » (9,5).

Je suis ni raciste, ni intégriste mais je suis islamophobe........................normale.



D'ailleur en tant que chrétiens, d'aprés ta religion je mérite d'avoir la téte couper :roll:





ps : Ne me dit pas que ces une mauvaise traduction ou que je n'ait pas comprie la signification de ces versets

Sa ne marche plus cette ruse :wink:
Monsieur Andremède. . Vous êtes non seulement raciste , islamophobe et en plus menteur. . Vous n'avez rien d'un disciple de Jésus. . :evil:

Je répète . . Ce n'est pas "ami" mais "allié" . . Vous sortez les versets de leur contexte. . Cette ordre a été donné contre les gens du livre qui se sont alliés avec les polythéiste de médine pour combattre le Prophète (saw). .


Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les mécréants au lieu des croyants. Voudriez-vous donner à Allah une preuve évidente contre vous?


Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.



Donc ceux d'entre eux qui auront été humilié par la guerre devront payer le tribut qui remplace la zakat que verse le musulman (impot). . dois-je vous rappeler que les traitres dans les lois de Moise sont massacrés du premier au dernier en passant par les femmes et les enfants. .
non seulement l'Islam leur laisse le droit de pratiquer leur religion myennant un impot . . mais en plus ils ont le statut de protégés "dhimmis). . C à dire que l'armée musulmane est obligé de les secourir , de les nourir s'ils sont dans le besoin en piochant dans la caisse . . ils ne sont pas obligés de faire la guerre au coté des musulmans. . . Lorsque les Juifs se faisaient massacrér par les Chrétiens . . Chez qui sont-ils allés ????

ahasverus

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Ecrit le 29 avr.06, 21:03

Message par ahasverus »

Saladin1986 a écrit :Mais personne n'est converti de force mon pauvre ami.
C'est juste un concept chrétien.
De nos jours c'est l'argent.
En Arabie Saoudite, jusque la fin des annees 80 le gouvernement donnait une prime a la conversion.
50,000 SR (=/- 13,500 US$).
Cette prime a ete supprimee quand ils se sont rendu compte du nombre de conversion "fin de contrat". Des Phillipinos qui se "convertissaient" juste pour encaisser la prime deux mois avant de retourner au pays.

ahasverus

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Ecrit le 29 avr.06, 21:10

Message par ahasverus »

Saladin1986 a écrit :Simplement en convainquant les gens que le Coran est la parole de Dieu et les gens voit que c'est vrai.

alors que dans le chrsitiannisme,il faut glisser des billet dans la bible pour faie croire que c'est la parole de Dieu.
Les pays du Golf ont des surplus monstres d'argent.
Que font ils avec? Ils le flambent.

Un pays chretien Chretien, le Venezuela, a des surplus monstres d'argent.
Que fait il avec? Il le redistribue aux pays pauvres.

Slim09

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Ecrit le 30 avr.06, 00:18

Message par Slim09 »

En tout cas c'est pas le cas des Etats-Unis, de la France, etc....

yoyo

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Ecrit le 30 avr.06, 01:50

Message par yoyo »

t en es sur??

yoyo

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Ecrit le 30 avr.06, 01:56

Message par yoyo »

quand les francais donnent a la quete, ca part en afrique pour faire vivre les eglises africaine avec tout ce que ca comprends........

des foyer francais qui parraissent riche en apparance font vivre des foyer du monde entier et dispatche l argent qu il recoivent....

non, slim09, l eglise de france est tres genereuse, mais pour ca il faut la connaitre

From Da Wu

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Ecrit le 30 avr.06, 05:53

Message par From Da Wu »

La Croix Rouge, le Secours Catholique, etc.... c'est du pipi de chat???

Et ou elle sont les ONG musulmane dans le monde?? Ah oui, a par dans les pays musulman bien sur je parle, car aidé les musulman c'est normal n'est-ce pas, mais les autres.........

Imagine si les ONG chrétienne n'aidait pas les musulman dna la détresse........

Il ne faut pas s'arreté a une considération religieuse: un Homme est un Homme, est quelquesoit sa religion il a le roit d'être aidé, sauvé, etc...

J'espere que tout le monde pense cela !!

ahasverus

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Ecrit le 30 avr.06, 15:58

Message par ahasverus »

Slim09 a écrit :En tout cas c'est pas le cas des Etats-Unis, de la France, etc....
Ni les USA, ni la France n'ont les exces monstrueux de cash suite a l'explosion des prix du petrole. Ces pays sont en deficit et doivent emprunter sur les marches mondiaux.
Pendant ce temps la, les pays arabes flambent d'une maniere inconnue dans l'histoire de l'humanite. Qui rembourse la dette des pays Africains musulmans? les freres arabes? Pensez vous. Les pays occidentaux sont assez con pour ca.
Les Arabes par contre financent des mosquees 24 carats et des imams wahabites.

yacoub

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Re: Je suis un peu islamophobe

Ecrit le 01 oct.13, 22:22

Message par yacoub »

  • Les équivoques de la lutte contre l'extrémisme. Extrême droite, islamisme, islamophobie



    En 1879, considérant que les "grands événements politiques (...) sont recouverts par des épisodes insignifiants à côté desquels ils paraissent mesquins", Nietzsche disait de la presse, occupée quotidiennement "à crier, à étourdir, à exciter, à effrayer", qu'elle n'était guère que "la fausse alerte permanente qui détourne les oreilles et les sens dans la mauvaise direction (1)". Aujourd'hui l'on peut dire des médias qu'ils déversent une feinte indignation permanente à propos de la plupart des événements, petits ou grands. Cette rhétorique de l'indignation morale est indissociable d'un usage démagogique de la dénonciation diabolisante impliquant une tactique de diversion ou d'aveuglement, souvent assortie d'un appel à la mise à l'écart des individus ou des groupes jugés suspects. De nombreux citoyens restent perplexes devant ces indignations à répétition, trop virulentes et trop insistantes pour n'être pas douteuses. Ces prêches accusatoires, véritables fabriques de suspects, deviennent eux-mêmes suspects. C'est pourquoi leur multiplication s'accompagne, dans le grand public, d'une flambée d'interrogations plus ou moins naïve, que traduisent ces quelques questions : Que veulent réellement les professionnels de l'indignation et de la dénonciation hyperboliques ? Que veulent-ils nous faire croire ? Où veulent-ils nous conduire ?

    Cette théâtralisation de l'indignation permanente constitue le principal rituel de la profession médiatique qui, par la pression qu'elle exerce, contraint les acteurs politiques à suivre le mouvement. D'où cette euphorie dans la mise en spectacle, reprise en boucle, de la triade indignation-dénonciation-condamnation. D'où, plus profondément, l'impression que le monde tout entier, à chaque instant, est en guerre, une guerre polymorphe à visage criminel, et que la catastrophe est l'ordinaire de l'existence. Assister au spectacle de cette guerre en images est devenu l'équivalent d'une activité festive. La tension et l'agitation frénétique qui s'ensuivent, se renouvelant chaque jour, produisent un délicieux vertige chez les amateurs d'"actualités", qui forment désormais la majorité des humains, devenus des contemplateurs-consommateurs jubilatoires d'événements inquiétants, dont l'attribut principal est une sorte de nouveauté répétitive terriblement captivante. Le feuilleton mondial, grand récit sans intrigue centrale, continue sans interruption ni fin, par définition. Les spectateurs sont ainsi toujours tenus en haleine. Esthétisé, le cauchemar les conforte dans l'idée qu'ils vivent dans un monde chaotique et terrifiant, et qu'il n'y a rien à faire, ou pas grand-chose. Ils se consolent de savoir qu'ils sont embarqués pour le pire.

    L'objet principal, ou la cible privilégiée, de ce dispositif polémique est ce qu'il est convenu de nommer "l'extrémisme". Mais, parmi les extrémismes sélectionnés par la machine médiatique, il en est un qui est systématiquement mis en avant et soigneusement mis en scène, du moins dans l'espace public occidental (ou occidentalisé), un extrémisme politique censé incarner le Mal absolu : l'extrémisme dit "de droite", ou "l'extrême droite". Tel est le nom commun de l'extrémisme qui fait le plus frémir, celui qui doit faire frémir pour que l'ordre règne, celui du Bien. Un extrémisme répulsif censé pourtant attirer, séduire, suborner, pour mieux contaminer ses victimes naïves. D'où, à titre défensif, la mise en place par les Bons d'un dualisme manichéen, que traduit, dans la rhétorique politicienne, la mythologie de la "ligne jaune" ou de la "ligne rouge", dénominations concurrentes de la frontière dangereuse qui sépare le monde du Bien et celui du Mal, le peuple des Bons et celui des Méchants. Pour un habitant d'une quelconque contrée politique du continent du Bien (socialisme, libéralisme, centrisme), franchir la ligne colorée, c'est basculer dans ce qu'il est convenu d'appeler "le pire" : non pas "l'extrémisme" en général, mais "l'extrême droite" - avec ses quasi-synonymes : "fascisme", "(ultra-)nationalisme", "racisme", etc. Ces termes sont les dénominations courantes de la menace jugée principale, et, aux yeux de certains, exclusive. Un système de surveillance paranoïaque s'est mis en place, dont l'objectif est d'identifier et d'inventorier le moindre indice d'un "glissement à droite" d'un homme de gauche (tel Manuel Valls aujourd'hui), et le plus léger frémissement d'une "dérive vers l'extrême droite" (dite "droitisation") d'un homme de droite (tel Jean-François Copé il y a quelques mois). S'allument alors des "alertes rouges" (les "alertes jaunes" restent à inventer). Tel est le principe de la nouvelle chasse aux sorcières sous le règne de la suspicion hypermorale.

    Un nouveau venu doit être mentionné : l'"islamophobie", terme équivoque dont l'usage s'est banalisé en même temps que s'inscrivait dans le paysage mondial le terrorisme islamiste. On peut s'en étonner, voire s'en scandaliser : s'il est une menace pesant sur la sécurité et la liberté des citoyens, c'est bien la menace islamiste. Il est donc politiquement légitime, pour tout citoyen d'une nation démocratique, de s'élever contre toutes les formes de l'islam politique qui, des Frères musulmans aux salafistes, enseignent et justifient la vision jihadiste du monde, et en font un thème central de leur propagande. Sur la question, il faut être le plus clair possible : à toute critique de l'islamisme, les islamistes répliquent par l'accusation d'"islamophobie". Ce sont d'abord les milieux islamistes qui feignent de s'indigner d'une prétendue "islamophobie" qui inspirerait le rejet du voile intégral, de la charia ou du jihad. L'accusation abusive est ensuite reprise et orchestrée par les milieux d'extrême gauche.

    Étrangement, donc, le terrorisme islamiste, qui, en raison des massacres de masse qu'on peut lui attribuer depuis une trentaine d'années, devrait constituer la principale cible des anti-extrémistes déclarés, est non seulement sous-estimé, mais sa dénonciation est jugée "islamophobe", et dénoncée comme telle. Les nouvelles "belles âmes" s'émeuvent infiniment plus de la mort plus ou moins accidentelle d'un "antifasciste" militant - dès lors qu'elle semble pouvoir être attribuée à des marginaux des milieux nationalistes - que de l'assassinat de dizaines de milliers de personnes par des commandos jihadistes. Le caractère hautement sélectif de l'indignation anti-extrémiste routinisée confine au scandale. Nous sommes ici au cœur du "politiquement correct" (PC) contemporain à l'européenne, qui culmine dans le PC d'origine communiste à la française. Son effet attendu est l'extension de la peur panique de transgresser l'interdit idéologique, ou d'être dénoncé comme le transgressant. "Franchir la ligne (rouge ou jaune)", c'est là désormais la définition même du péché mortel, lorsque la politique est intégralement soumise à l'extrémisme hypermoral. Le néo-antifascisme a réinventé le diable et les tentations diaboliques. Le franchissement de la ligne, donc, reviendrait à pactiser avec le diable, voire à devenir diable soi-même. L'intimidation est forte, et fonctionne encore dans le champ politique. Car l'on sait que transgresser l'interdit, c'est se vouer ou être voué à l'exécration publique, à la mort sociale, à la haine factice devenue réflexe idéologique.

    Si l'"islamophobie" est si violemment dénoncée par les milieux néo-antifascistes, c'est parce qu'elle est supposée constituer un indice majeur de la pensée "d'extrême droite", au sein de laquelle elle aurait remplacé l'antisémitisme. Dans les milieux néo-antifascistes d'extrême gauche, tous communiant dans un antisionisme radical (soit la nouvelle forme de la haine idéologisée visant les Juifs), on se félicite en effet que la lutte contre l'extrême droite aille de pair avec la "lutte contre l'islamophobie", donc, selon eux, avec la lutte contre "le sionisme". Un pseudo-antiracisme instrumental s'est ainsi constitué, donnant pour tâche principale à l'antiracisme de "lutter contre l'islamophobie", comme si "l'islamophobie" était devenu un "marqueur idéologique" (comme disent les sociologues débutants) de l'extrême droite. En raison des besoins croissants de la propagande pro-palestinienne et anti-israélienne, les usages pseudo-antiracistes du terme "islamophobie" sont voués à se banaliser. Rappelons brièvement qu'il s'agit d'un terme d'insulte au sens flou abusivement érigé en concept ou en catégorie descriptive, employé par certains milieux militants (islamistes et/ou gauchistes), depuis le début des années 1980, pour interdire toute critique de l'islam, et plus particulièrement de l'islamisme. Ce mot accusateur a été intégré dans le vocabulaire de combat du néo-antifascisme gauchiste au cours des premières années du XXIe siècle.

    Reconnaître les usages douteux ou strictement tactiques du mot "islamophobie" n'implique nullement son rejet pur et simple. Il s'agit bien plutôt de le définir clairement, ce que les "anti-islamophobes" de métier ne font jamais, provoquant un malaise permanent dans le débat public. Le terme d'islamophobie devrait être utilisé, d'une façon stricte, pour désigner, sur le plan des opinions, les appels à la haine, à la discrimination et à la violence visant la religion musulmane comme telle et/ou les musulmans comme tels. Ou, pour le dire plus conceptuellement, l'essentialisation et la diabolisation de l'islam et des musulmans. Si les dénonciateurs de "l'islamophobie" s'en tenaient à cette définition, le malaise disparaîtrait avec l'équivocité du terme. Mais les "anti-islamophobes" professionnels, qu'ils soient gauchistes ou islamistes, n'ont cure des définitions claires, ils ont besoin, tout au contraire, de notions floues et de catégories attrape-tout. La confusion conceptuelle est pour eux un atout. Un fait majeur doit être souligné : la caractéristique nouvelle du néo-antifascisme est qu'il tend à faire front commun avec certains milieux islamistes, qui ont bien compris que cette nouvelle militance gauchiste "radicale" ne tenait pas l'islamisme pour un ennemi. Ses ennemis imaginaires - "capitalisme", "impérialisme", "fascisme", "sionisme" - sont les branches de l'arbre qui leur cache la forêt.

    En même temps, on constate que ceux qui minimisent ou nient la menace islamiste à visage terroriste ne font nullement l'objet de campagnes de presse et ne sont en aucune manière mis à l'écart du débat public. Nulle ligne colorée n'est tracée autour des légitimateurs ou des minimisateurs de l'islamisme, ni autour des négateurs de la menace qu'il incarne. Les journalistes, les intellectuels et les éditeurs spécialisés en la matière bénéficient d'une impunité qui devrait surprendre et scandaliser tous les citoyens. Car, à quelques exceptions près, les réactions critiques sont invisibles et inaudibles dans le paysage médiatique. Comme si l'aveuglement et la surdité volontaires, dans le seul cas de l'extrémisme islamiste, étaient de rigueur. La complaisance prend ici l'allure d'une complicité de fait. Les indignés médiatiques ordinaires se taisent, ou font écho aux campagnes de dénonciation de "l'islamophobie", ce mal censé ravager la société française.

    La stratégie de l'indignation-dénonciation centrée exclusivement sur "l'extrême droite" s'est réduite aujourd'hui à une démagogie ossifiée dont les effets symboliques sont à peu près nuls. Le rabâchage du discours antifasciste des années trente est inopérant. Il relève d'un terrorisme intellectuel dont les agents sont d'autant plus rageurs qu'ils se sentent impuissants. Leur fuite en avant dans les dénonciations hyperboliques, dénuées de toute crédibilité, en témoigne. Dans ce cadre, la récente dénonciation de "l'islamophobie" est celle d'un mal imaginaire, dont la construction sociale et politique attend d'être sérieusement étudiée. En attendant qu'un sociologue courageux se mette au travail, on se contentera de souligner que cette dénonciation instrumentale de "l'islamophobie" remplit certaines fonctions, que nous avons brièvement caractérisées.

    Si l'indignation morale n'est pas une politique, l'indignation sélective est une impolitique. Elle masque les véritables menaces en exagérant cyniquement l'importance de phénomènes électoraux qui ne menacent guère que les situations acquises. Les postes de quelques élus de droite ou de gauche n'ont pas un caractère sacré. Dans une démocratie pluraliste qui fonctionne, aucun élu n'est un intouchable. Par ailleurs, le libre examen critique des religions ne saurait être confondu avec l'appel à la haine contre les croyants. Les campagnes islamo-gauchistes contre "l'islamophobie" jouent sur la confusion entre la critique de l'islam, le rejet de l'islamisme et le "racisme" (terme ici impropre). S'il y a une menace islamiste, illustrée chaque jour par les victimes du terrorisme jihadiste, il n'y pas de réelle menace "islamophobe". Même dans l'idéologie raciste et xénophobe d'un parti néo-nazi comme Aube dorée, en Grèce, "l'islamophobie" n'a nullement remplacé le mélange de vieil antisémitisme et d'antisionisme radical qu'on rencontre ailleurs dans les groupuscules d'extrême droite. Insister sur "l'islamophobie", c'est aussi une manière d'oublier la xénophobie anti-immigrés qui caractérise la plupart des mouvements nationalistes en Europe. Or, les immigrés sont loin d'être tous musulmans, et ils sont rejetés par les mouvements xénophobes avant tout en tant qu'immigrés, sur la base de thèmes tels que le "parasitisme social" et la "délinquance".

    En France, les prétendus "islamophobes", c'est-à-dire les anti-islamistes ainsi stigmatisés par les islamistes et leurs affidés d'extrême gauche, ne tuent personne et n'appellent nullement à chasser les musulmans du territoire. C'est que les anti-islamistes à la française, dans leur grande majorité, ne sont pas "islamophobes" au sens strict du terme, ils sont "islamismophobes". Les anti-islamistes abusivement dénoncés comme "islamophobes" sont mis au pilori, injuriés, poursuivis par des officines pseudo-antiracistes. Et ce, alors même que dans les sociétés démocratiques contemporaines, tout citoyen peut être une victime d'attentats terroristes commis au nom de l'islam. Telle est la dure réalité qu'il faut reconnaître. Ce constat n'implique nullement, répétons-le, de confondre la religion musulmane avec ses usages politiques guerriers. L'islam est loin de se réduire aux islamismes de diverses obédiences. Mais ce sont ces derniers qui constituent l'extrémisme politico-religieux le plus dangereux. La dénonciation contemporaine de "l'islamophobie" illustre une tactique de diversion, destinée à occulter la menace islamiste. Il est temps de sortir de la torpeur médiatico-politicienne et de l'engluement dans les faux débats, de dissiper les illusions ou les confusions consolantes et d'ouvrir les yeux sur les menaces réelles.

    (1) Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain. Un livre pour esprits libres, t. II (1879-1880 ; 1886), Opinions et sentences mêlées (1879), § 321, tr. fr. Robert Rovini, in Œuvres philosophiques complètes, Paris, Gallimard, t. III, vol. 2, 1968, pp. 130-131.
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Re: Je suis un peu islamophobe

Ecrit le 02 oct.13, 02:43

Message par Phoenixpb »

Entièrement d'accord avec toi Yacoub

Il faut ouvrir les yeux et dénoncer la plus grande menace de cette aube du 21eme siècle

Chercheur de Dieu

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Re:

Ecrit le 02 oct.13, 08:35

Message par Chercheur de Dieu »

Troubaadour a écrit :Moi je suis surtout religionophobe.

Surtout vis à vis des deux plus grandes religions monothéïstes.
L'islam est identique au christianisme. Pour le christianisme on a fini par s'en débarasser comme composante principale de la société alors que l'islam essaye encore de s'imposer.

Le religion s'est l'intolérance. Le refus d'une pensée différente. Toutes les religions ont comme discour de base "attention si tu ne penses pas convenablement dieu va se venger sur toi et te faire souffrir".

Je souhaite que les religions existent sans vouloir s'imposer et reglementer la société. Qu'elles s'occupent de dieu et que de dieu.

Le pouvoir religieux est un pouvoir terrible contre l'etre humain.
Cher Troubaadour, ce que tu dis est vrai... si la religion a des velléités politiques. Le message de Jésus à ce sujet est très clairr : il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
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Ecrit le 02 oct.13, 22:33

Message par CHAHIDA »

El Mahjouba-Marie a écrit :kelkes proverbes Arabe

Les chiens aboient, la caravane passe

Si tu rencontre un puissant perché sur un âne, dis lui:
'Oh! Monseigneur, sur quel beau cheval vous voilà!...' (ange)

Le sage cherche la vérité; l'imbécile l'a déjà trouvé!






Proverbe chinois

Quand le sage montre la lune l’imbécile regarde le doigt.

:lol: (y)

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Re: Re:

Ecrit le 03 oct.13, 01:44

Message par Saint Glinglin »

El Mahjouba-Marie a écrit :Le sage cherche la vérité; l'imbécile l'a déjà trouvé!
C'est intéressant, ça...

Donc celui qui croit que la vérité est dans le Coran est un imbécile.

Par contre les apostats de l'islam qui sont parti chercher ailleurs sont des sages.

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Re: Re:

Ecrit le 03 oct.13, 02:41

Message par Occidental »

Saint Glinglin a écrit : C'est intéressant, ça...

Donc celui qui croit que la vérité est dans le Coran est un imbécile.

Par contre les apostats de l'islam qui sont parti chercher ailleurs sont des sages.
Bah oui! Evidemment!^^

Si tu es intelligent et intellectuellement honnête, tu ne pas être mahométan, c'est évident.


Quant aux proverbes arabes, j'en ai acheté des recueils entiers au Maroc: il doit y en avoir 100 fois plus que la collection complète de tous les Almanachs Vermot réunis.
Tu en as pour tout, et les opposés à chaque fois.

Les plus anciens sont des copies simplifiées des Proverbes salomoniens ou des Pensées de Marc-Aurèle. L'original est moins fade. Le reste, c'est du pipi-d'chat local. Assez rigolo d'ailleurs.
Facile à retenir, et ça remplace la réflexion.
"Ethnographie des âmes en peine" -expression poétique de P.V. qui me fait rêver... (Variété -Etudes philosoph. p 960)
"Dieu oublié, plus rien n'est digne de mémoire" Carlyle

Peser juste.

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