jusmon de M. & K. a écrit :La première erreur :
Allah n'est comparable avec aucune de ses créatures, pourtant les "pieux" verront sa face... Alors, à quoi donc cette entité peut-elle bien ressembler ? Peut-elle tout simplement exister avec une telle définition ?
C'est l'erreur la plus amusante.
Car, d’après le Coran, Allah est Un, Transcendant,
Indescriptible, Indivisible,
Incomparable, Le Créateur, l’Eternel, Le Sublime, Le Saint, Le Pur, Le Parfait, l’Absolu. Il n’a pas été engendré et Il n’a pas engendré. Nul ne Lui est égal. Il est Le premier et le Dernier, l’Apparent et le Caché, le Commencement et la Fin, Il connaît parfaitement toute chose; Il est la‘‘Cause sans cause de toutes les causes’’, Il subsiste par Lui-même, Il se suffit à Lui-même, Il ne mange pas, ne boit pas et ne dort pas. Il est Immatériel et Intemporel,
Il n’a ni corps ni forme, Il est Impénétrable, Imperceptible, Infatigable et Immortel. Il dirige l’Univers et tout ce qu’il contient, Il maintient l’équilibre de l’Existence.
La seconde erreur :
Allah a besoin seulement que l'on meurt musulman pour nous sauver (la chahada) : le bien et le mal ne sont qu'un détail.
C'est l'erreur la plus crasse.
En effet, Mahomet a dit: " quiconque dit: j'accepte Allah comme Seigneur, l'Islam comme religion, et Muhammed comme Prophète, le Paradis lui sera obligatoirement attribué".
La troisième erreur :
Allah n'a pas besoin de Rédempteur, il "pardonne" sans satisfaire aux exigences de la justice qui, elle, exige le châtiment (rendre donc compatibles simultanément miséricorde et châtiment, ce qui est apparemment est impossible).
C'est l'erreur la plus grave.
1) Allah ne peut pas pardonner parce que s'il pardonne il ne punit pas.
2) Or la justice exige la punition, mais la perfection exige, elle, le pardon (miséricorde). Lorsque l'on fait l'un on ne peut pas faire l'autre en même temps.
3) Alors, comment Allah peut faire pour être juste et pardonner à la fois ?
4) C'est impossible ! vu que ces concepts s'opposent.
5) Le seul moyen pour Dieu c'est de faire appel à un Rédempteur, à un Homme capable de recevoir le châtiment pour tous (ou payer la dette pour tous) afin que tous puissent ensuite être pardonnés après repentance.
6) C'est cette certitude de pouvoir être pardonné, grâce à ce moyen, qui nous donne l'espèrance et la force nécessaires pour se repentir.
C'est pourquoi Allah ne peut pas pardonner malgré ses promesses. Car Allah ne veut pas de Rédempteur qui payerait la dette pour tous, et permettre la foi et l'espèrance nécessaires qui pousse à la repentance.
La quatrième erreur :
Allah a décrété que Mohamed serait le dernier prophète : Allah a donc décidé de bloquer la progression du genre humain et montre, par là, qu'il ne l'aime pas.
C'est l'erreur la plus destructrice !
L'histoire du monothéisme ne mentionne jamais une telle décision divine à une quelconque époque, si ce n'est en réponse à certaines phases d'apostasie généralisée. Au contraire, la fidèlité, l'amour et la sollicitude ont toujours été du côté de Dieu.
La cinquième erreur :
Allah n'a que faire du libre arbitre de l'homme : il le force à se plier à sa volonté par la terreur de l'enfer-feu et la convoitise de plaisirs charnels illimités dans son "paradis".
C'est l'erreur la plus infantilisante.
C'est une vision erronée qui se passe de commentaire. Si ce n'est que la destruction du libre arbitre de l'homme n'aboutit qu'à l'anéantissement de la notion de Bien et de mal, qu'à l'inutilité de tout jugement, qu'à l'injustice de tout châtiment et de toute récompense, donc qu'à l'inexistence du Juge suprême.
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