Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.
Posté : 20 janv.24, 07:38
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Le rire est le propre de l'homme.
Rire, sourire...
Pour illustrer, je vais prendre l'introduction du livre d'Antoine Balzeau préfacée par Yves Coppens , ainsi que quelques paragraphe des premiers chapitre du livre "Une Brève histoire des Origines de l'Humanité"agecanonix a écrit : ↑10 janv.24, 06:54Tous les scientifiques ne sont pas spécialistes des mêmes choses.
Il est fort probable qu'un paléontologue soit nul en astronomie, ou qu'un astronome soit un novice en biologie.
Dans le monde, ceux qui se spécialisent dans l'évolution sont ultra minoritaires parmi tous les autres scientifiques des autres disciplines.
Donc un astronome se contrefout de l'évolution et s'il croit au big bang, ou non, l'évolution n'est pas sa préoccupation.
On n'est plus à l'époque de Darwin où le sujet était brûlant, aujourd'hui, tout le monde s'en fout, y compris les scientifiques dont ce n'est pas la spécialité. Franchement, un astronome n'a rien à faire des derniers fossiles découverts et un paléontologue se moque comme de son premier slip de savoir s'il y a eu ou non un big bang.
A nouveau nous constatons que vraiment , non , les scientifiques ne s'enferment pas dans leur unique disciplines , mais discutent bel et bien entre eux , chacun apportant son expertise à la résolution de la question qui se fait jour dans une discipline ici la paléoanthropologie qui alors interroge géologie , climatologie , science du vivant , biologie moléculaire , physique ...Vous entrez, en effet, avec ce beau texte dans le monde d’Antoine Balzeau, celui donc d’un Paléoanthropologue. Le Paléoanthropologue, rappelons-le, est ce Scientifique qui étudie les restes humains (Anthropos) anciens (Paléo). Mais, soyez rassuré, le domaine de cette Science est immense, extrêmement diversifié d’abord et prolongé en outre par de multiples alliances avec mille autres disciplines. Dès que se pose, par exemple, la question de la localisation du berceau de l’Humanité, la Paléogéographie, la Tectonique, la Paléoclimatologie, la Paléontologie, les Paléoenvironnements sont appelés au secours de la Paléoanthropologie. Quand, à un tout autre niveau de votre étude, vous vous penchez cette fois sur le fragment d’os d’Hominidé que vous avez eu la chance de mettre au jour dans un sédiment ancien, après l’avoir honoré de tous les soins anatomiques et morphométriques dont vous êtes expert, et, pour Antoine Balzeau, ils sont nombreux, vous appelez à l’aide vos collègues ingénieurs de l’imagerie qui, derrière leurs rayons ou leurs électrons, sauront vous promener dans les tissus, les cellules, les molécules, l’ADN s’il est conservé, de votre précieux fossile chargé d’informations, qu’il est évidemment crucial de savoir lire. Bien que se permettant sans cesse, au fil du discours, des escapades dans les arcanes de l’anatomie ou dans les dédales du débat scientifique, Antoine Balzeau a choisi, dans son livre, de suivre le sens du Temps géologique, sens qui est en effet, pour le lecteur, le plus facile à s’approprier. Et il va ainsi cheminer pour vous et avec vous, toujours savant, limpide et pétillant.
Tiens étonnant non ... Yves Coppens nous explique comment la science fonctionne et par l'exemple comme s'effectue le tri ... il s'effectue par l'exercice critique et donc par l'analyse par les pairs ... ainsi donc ... un seul scientifique ne suffit pas par sa seule parole. Mais bien par le travail de la communauté dans son ensemble ...Ce Temps géologique va lui permettre de rencontrer sans cesse le Temps de l’histoire des Sciences, celui savoureux des découvertes et de leurs interprétations. La Science avance plus souvent à petits pas qu’à grandes enjambées, des petits pas qui se voudraient habillés de rigueur mais qui sont, plus qu’on ne le souhaiterait, chargés d’idées qui le sont moins, et c’est alors l’occasion pour l’auteur, impitoyable, de remettre les choses à leur place. La Science peut certes et doit même s’alimenter d’imaginaire mais elle se doit aussi de s’en débarrasser après s’en être servi. Ce livre est, à cet égard, une très belle leçon de Science, de ce qu’elle est ou devrait être, de son exercice critique et du produit qui doit en résulter. Dans cette approche sans concession, Antoine Balzeau me fait terriblement penser au grand paléontologue anglais Louis Leakey, sous l’autorité de qui j’ai eu la chance de travailler dans les années 1960, sur le site d’Olduvai en Tanzanie, et que l’erreur des autres amusait sans retenue. J’entends encore son rire chaque fois qu’il annonçait une découverte qui allait à l’encontre de ce que l’on croyait alors acquis.
2 point interessant ... d'une part "diversité biologique et culturelle" de nos ancêtre ... la culture ce qu'omet volontairement notre ami dans ses pseudos démonstrationsMais ce même temps géologique va surtout permettre à l’auteur de dérouler le temps paléoanthropologique, l’essentiel de cet ouvrage, ne l’oublions pas. Cette longue et belle histoire enchaînera en effet celle des primates d’abord, celle des ancêtres que nous partageons avec certains d’entre eux, puis celle, fascinante, des Préhumains à la diversité tâtonnante et des Humains, leurs descendants, tout aussi brillants dans leur diversité, mais cette fois autant biologique que culturelle. Le discours d’Antoine Balzeau, n’ayons pas peur de le répéter, y est richement documenté – il connaît tout –, intelligemment critique, et à jour au point de faire parfois honte à certains de ses lecteurs pourtant professionnels.
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Un autre point ici , est le travail de terrain et les travaux fait en parallèle , encore une fois , avec d'autre discipline.Sur le terrain, d’abord, à Java, par exemple, arpentant ce sol encore imprégné du souvenir d’Eugène Dubois et sûrement gardien de bien des restes de ces « Pithécanthropes » de légende ; sur le terrain encore, à La Ferrassie en Dordogne, pas en promenade cette fois, mais à la rencontre d’un jeune Néandertalien dont il confirma l’inhumation volontaire ; et en labo, aussi, au fameux Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren, démontrant l’existence de l’aire du langage sur des cerveaux de Bonobos et compliquant d’autant le travail de ses malheureux collègues qui s’efforcent de circonscrire ce qui reste du « propre de l’Homme » ; ou en labo encore, devant des scanners d’emprunt ou auprès du super CT Scan du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, un peu son protégé, perçant avec gourmandise les secrets des encéphales de Néandertal, le cousin, ou de Cro Magnon, l’ancêtre !
Voilà une entrée en matière curieuse pour une science qui est censée n'être jamais remise en question si l'on en croit les propos de notre ami Agecanonix ...Nous n’en avons jamais autant su sur l’évolution humaine. Les découvertes se sont multipliées depuis quelques décennies et de nouvelles techniques documentent sans cesse des informations inédites. Des fossiles*1 toujours plus anciens ont été mis au jour, que ce soit en ce qui concerne les prémices de l’humanité, mais aussi la représentation de ses différents jalons, premiers humains au-delà du continent africain ou plus anciens représentants de diverses espèces*, qui sont par ailleurs de plus en plus nombreuses à être reconnues. Notre perception de cette grande histoire s’est modifiée : il n’est plus question aujourd’hui de parler d’une succession d’espèces menant inexorablement à Homo sapiens. L’évolution humaine est « buissonnante ».
Mon autre centre d’intérêt est d’analyser les méandres du cerveau humain depuis des millions d’années. Je dirige un projet de recherche qui s’intitule « Ressusciter le cerveau d’Homo erectus et des Néandertaliens ». Il ne s’agit pas de le faire au sens propre, évidemment. Le cerveau ne se fossilise pas et ce que nous étudions est l’endocrâne*, soit le moulage des empreintes laissées par le cerveau sur la surface interne du crâne. Pourtant, la question de la correspondance entre caractères du cerveau et endocrâne n’a jamais été abordée.
C'est ce que je fais, comparer pour la première fois la corrélation entre les formes du cerveau et de l’endocrâne chez un échantillon d’humains actuels à partir de plusieurs IRM complémentaires. Cette contribution sera décisive pour l’étude des informations neurologiques des fossiles, pour mieux comprendre leur morphologie et leurs capacités. Tout un programme.
Tiens curieux, il fait comme Alexandre Meinesz ... pourtant Agecanonix ne nous l'a jamais citéJe m’essaye à divers exercices de diffusion, entre participations à des émissions radios ou télé, écriture d’articles pour des revues grand public ou de livres variés. Pour que l’histoire soit intéressante et utile, il ne suffit pas de lister les découvertes ou de répéter les hypothèses en vogue. Le passeur doit avoir vécu la mise au jour de fossiles humains, c’est un frisson sans pareil, ou étudié ces spécimens inédits. Il doit maîtriser les nouvelles méthodologies par sa propre expérience. C’est indispensable pour dissocier le scoop survendu ou la théorie peu solide de la piste prometteuse. Comment un chercheur pourrait-il comprendre s’il ne sait pas précisément de quoi il parle ? Puis, il faut savoir le transmettre. C’est exactement l’approche que je souhaite avoir de mon métier de paléoanthropologue. Mes travaux portent sur les fossiles humains les plus importants, plusieurs exemples vous seront donnés au fil de ces pages. Je m’adresse à vous avec toujours le même objectif : expliquer, guider pour mieux savoir mais aussi faire réfléchir. Je vous invite ainsi à me suivre à travers cette brève histoire des origines de l’humanité.
Intéressant: Il appelle "bidouillage" et il se moque lui aussi des travaux de ses collègues ?a écrit :Tiens curieux, il fait comme Alexandre Meinesz
Aucun !a écrit :Et le rapport ???
Toujours aussi cohérente tu nous affirme aucun rapport tout en me citant en expliquant que tu ne lis pasagecanonix a écrit : ↑27 janv.24, 03:49 Aucun !
Il ne peut pas y en avoir, je ne lis pas vos textes. Je reste donc en accord avec mes précédents messages.
Plusieurs petites remarqueagecanonix a écrit : ↑27 janv.24, 03:49 Et je permets à nos lecteurs, en utilisant les recherches de scientifiques reconnus, de constater que sur l'apparition de la vie, non seulement aucune hypothèse n'est validée, mais qu'en plus une partie des scientifiques critique l'autre hypothèse sérieusement et que l'autre partie en fait autant.
Vu ta façon de faire de la science ou de pretendre en faireagecanonix a écrit : ↑27 janv.24, 03:49
on n'est pas ici dans la défense de 2 hypothèses possibles, puisque la démonstration des uns et des autres virent à l'affrontement, comme lorsque des scientifiques refusent la publication de l'hypothèse qui n'est pas la leur.
Bref , c'est la guerre ! feutrée, policée, bien cachée, mais la guerre quand même.
Le monde des chercheurs n'est pas celui des bisounours.
Alors reprenons donc , le livre est "paru" , donc Meinesz n'a pas été empécher , il aurait eu à défendre son hypothèse00:42:50
figurez vous que j'ai d'abord publié ceci aux états unis aux états unis quand on publie un livre il y a des arbitres comme une publication scientifique et il y en a certain qui n'étaient pas d'accord , ils ne voulaient pas que je parle que j'évoque meme le fait qu'il y ai une deuxieme hypothèse que la vie puisse venir d'ailleurs donc j'ai du me battre à force d'arguments et c'est passé grace à l'éditorial
00:43:13 ...