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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 13 sept.22, 19:06
par Stop !
Dieu est dans le monde sans y être tout en y étant*...

*Mais sans y être

C'est un des mystères que la pensée humaine ne peut pas percer.
À l'exception des croyants, bien sûr

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 13 sept.22, 22:07
par prisca

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 13 sept.22, 22:15
par d6p7
Stop ! a écrit : 13 sept.22, 19:06 Dieu est dans le monde sans y être tout en y étant*...

*Mais sans y être

C'est un des mystères que la pensée humaine ne peut pas percer.
À l'exception des croyants, bien sûr
Oui, mais je pense que tu peux le comprendre même sans ça, mais théoriquement bien sûr.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 14 sept.22, 21:24
par Stop !
Avec un dieu théorique, bien sûr, ça peut fonctionner.
Mais faut vraiment pas être regardant.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 14 sept.22, 22:14
par MonstreLePuissant
Stop ! a écrit : 13 sept.22, 19:06 Dieu est dans le monde sans y être tout en y étant*...

*Mais sans y être

C'est un des mystères que la pensée humaine ne peut pas percer.
À l'exception des croyants, bien sûr
C'est plus un exercice de pensée, parce que inconcevable dans la réalité.

Et le croyant, on peut lui faire croire n'importe quoi. C'est même ce qui fait de lui un croyant.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 14 sept.22, 22:39
par ESTHER1
Pauvre Satanas ! il arrive toujours en retard ! ? . . . .

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 14 sept.22, 23:57
par Stop !
MonstreLePuissant a écrit : 14 sept.22, 22:14 Et le croyant, on peut lui faire croire n'importe quoi. C'est même ce qui fait de lui un croyant.
Si on récapitulait tout ce que l'espèce humaine a cru depuis qu'elle essaye de comprendre le monde, on n'aurait pas assez d'une vie pour tout lire.
Mais, comme chantait Brassens, la bande au professeur Nimbus est arrivée et a frappé les Cieux d'alignement. Depuis, les dieux, déesses, demi-dieux,
héros, qui vivaient des vies riches en sachant s'amuser ont été remplacés par un personnage unique, sinistre, qui n'avait même pas su devancer ses
concurrents et qui vient maintenant la ramener comme s'il était le seul.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 15 sept.22, 00:13
par prisca
L'athée doit faire murir en lui des réflexions existentielles métaphysiciennes car l'athée a des yeux comme les croyants ont, des yeux en face des trous qui plus est, lesquels voient l'existence d'une planète, ronde, qui semble flotter dans un Univers, et qui doit normalement appeler chez lui, l'athée toutes sortes d'interrogations du type "C'EST MAGNIFIQUE" ou "C'EST INCROYABLE" car autant l'athée a un cerveau qu'il peut très bien s'en servir pour faire émerger en lui de l'émerveillement devant une réalité au titre de laquelle IL NE SAIT RIEN car s'il veut toujours remonter à l'origine de la survenance "de l'objet scientifique" qu'il observe, il est en pamoison devant un SPECTABLE époustouflant dont il ne sait absolument rien, et mieux encore donc, dont il ne s'explique pas du tout la survenance, ni les moyens mis en oeuvre, ni rien du tout, nada, rien de rien.....

Qu'il ne vienne pas nous dire la bouche en coeur "c'est le big bang" car du big bang je vais lui en donner et ça faire big, et ça va faire bang derrière sa tête si ça continue.

Heureusement que je n'ai aucun pouvoir, heureusement !

Ajouté 5 minutes 28 secondes après :

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 15 sept.22, 00:44
par estra2
Stop ! a écrit : 14 sept.22, 23:57 Si on récapitulait tout ce que l'espèce humaine a cru depuis qu'elle essaye de comprendre le monde, on n'aurait pas assez d'une vie pour tout lire.
Bonjour Stop,

Oui et, justement, les dieux ont été sacrément utiles pour assurer un réconfort de façade face à l'ignorance !

Par exemple, c'est une chose terrible que la foudre, elle peut mettre le feu, incendier une récolte, une forêt, une habitation, tuer sur place homme ou bête!
Bref, évidemment, c'est un danger mais, si on dit que c'est un dieu qui tient la foudre, alors on peut se rassurer en le priant, en lui faisant des sacrifices.....

Donc, au départ, la foi est là pour rassurer, rassurer sur les évènements naturels (qu'on croyait surnaturels) sur la mort, la maladie etc. bref, toutes les choses sur lesquelles l'homme pense ne pas avoir de contrôle.

Aujourd'hui, il ne viendrait pas à l'idée, même du pire intégriste, de faire une prière en branchant quelque chose sur une prise électrique et pourtant, c'est un danger comparable à la foudre mais, l'homme a désormais compris ce qu'était la foudre, ce qu'était l'électricité et, (à part Claude François) sait par exemple le danger de la proximité entre l'eau et l'électricité.

Aujourd'hui, il n'y a plus de dieu de la foudre tout simplement parce que plus personne ne croit que la foudre est un trait envoyé par une quelconque divinité....

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 15 sept.22, 01:15
par Stop !
Bonjour estra2,

Il est d'ailleurs amusant d'imaginer comment a pu apparaître la notion de divinité, comme tu l'as décrit, rapidement suivie
de la nécessité de faire à celle-ci des offrandes pour la calmer, puis des offrandes de prix (épisode de Caïn et Abel) puis des
sacrifices d'êtres vivants, des animaux, puis des humains, dont la valeur est supérieure, puis carrément un fils (Isaac), soit
une surenchère permanente au cours des siècles dans la valeur du sacrifice, jusqu'à atteindre le sacrifice dont on ne pourra
jamais dépasser la valeur, le dieu lui-même qui vient se sacrifier pour se contenter et accepter de s'apaiser.

Nous sommes arrivés à une perversion intégrale de l'idée de nos chers ancêtres préhistoriques. S'ils savaient ça !

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 15 sept.22, 01:18
par d6p7
Stop ! a écrit : 15 sept.22, 01:15 Bonjour estra2,

Il est d'ailleurs amusant d'imaginer comment a pu apparaître la notion de divinité, comme tu l'as décrit, rapidement suivie
de la nécessité de faire à celle-ci des offrandes pour la calmer, puis des offrandes de prix (épisode de Caïn et Abel) puis des
sacrifices d'êtres vivants, des animaux, puis des humains, dont la valeur est supérieure, puis carrément un fils (Isaac), soit
une surenchère permanente au cours des siècles dans la valeur du sacrifice, jusqu'à atteindre le sacrifice dont on ne pourra
jamais dépasser la valeur, le dieu lui-même qui vient se sacrifier pour se contenter et accepter de s'apaiser.

Nous sommes arrivés à une perversion intégrale de l'idée de nos chers ancêtres préhistoriques. S'ils savaient ça !
C'est selon la pensée de Dieu la pensée initiale, tu sais bien que selon les croyants de la Bible le sacrifice est prévu dès éternité même, mais ta pensée est judicieuse... merci de l'avoir poser.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 15 sept.22, 02:06
par MonstreLePuissant
L'idée qu'il faut sacrifier à une divinité pour obtenir quelque chose en retour (recolte, pluie, pardon) est une idée perverse. Ça signifie que les dieux sont des êtres corruptibles que l'on peut acheter à coup de sacrifices.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 15 sept.22, 06:19
par d6p7
MonstreLePuissant a écrit : 15 sept.22, 02:06 L'idée qu'il faut sacrifier à une divinité pour obtenir quelque chose en retour (recolte, pluie, pardon) est une idée perverse. Ça signifie que les dieux sont des êtres corruptibles que l'on peut acheter à coup de sacrifices.
Non,le sacrifice n'a pas cette vocation à part dans les milieux païens, sinon c'est se rendre compte de la valeur du sacrifice, une vie pour une vie, une vie nécessite pour être pardonner, car sa faute va jusqu'à la mort étant la séparation d'avec Dieu, qu'une vie soit sacrifié à la place.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 15 sept.22, 07:09
par MonstreLePuissant
d6p7 a écrit : 15 sept.22, 06:19 Non,le sacrifice n'a pas cette vocation à part dans les milieux païens, sinon c'est se rendre compte de la valeur du sacrifice, une vie pour une vie, une vie nécessite pour être pardonner, car sa faute va jusqu'à la mort étant la séparation d'avec Dieu, qu'une vie soit sacrifié à la place.
Bah, tu viens de confirmer ce que je viens de dire. La perversité du sacrifice. Ce dieu est un type tellement détestable, qu'il te fait payer pour qu'il te pardonne, et en plus, en vie animale ou humaine. C'est abject comme principe.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 15 sept.22, 07:13
par d6p7
MonstreLePuissant a écrit : 15 sept.22, 07:09 Bah, tu viens de confirmer ce que je viens de dire. La perversité du sacrifice. Ce dieu est un type tellement détestable, qu'il te fait payer pour qu'il te pardonne, et en plus, en vie animale ou humaine. C'est abject comme principe.
C'est pas de la perversité c'est pour montrer que la vie matérielle, la vie physique, est seconde.

Accepter la vérité sur soi, c'est accepter ce qu'on n'est pas de physique, c'est à dire que ce qu'on est n'est pas quelque chose de physique.