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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 15 sept.22, 12:39
par MonstreLePuissant
d6p7 a écrit : ↑15 sept.22, 07:13
C'est pas de la perversité c'est pour montrer que la vie matérielle, la vie physique, est seconde.
Accepter la vérité sur soi, c'est accepter ce qu'on n'est pas de physique, c'est à dire que ce qu'on est n'est pas quelque chose de physique.
Ne sois pas ridicule ! Tu crois vraiment que ceux qui offraient des sacrifices pensaient comme toi ? La seule chose que ça montre, c'est la cruauté de ce dieu, qui exige des massacres d'animaux et d'humains pour pardonner. C'est un malade mental, un déséquilibré.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 15 sept.22, 12:51
par d6p7
MonstreLePuissant a écrit : ↑15 sept.22, 12:39
Ne sois pas ridicule ! Tu crois vraiment que ceux qui offraient des sacrifices pensaient comme toi ?
Oui, ceux qui le faisaient dans l'esprit de cette compréhension.
Tu ne connais pas Dieu.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 15 sept.22, 23:43
par MonstreLePuissant
d6p7 a écrit : ↑15 sept.22, 12:51
Oui, ceux qui le faisaient dans l'esprit de cette compréhension.
Tu ne connais pas Dieu.
Je ne fréquente pas les hôpitaux psychiatriques, et donc, je me tiens loin des malades mentaux de son genre.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 15 sept.22, 23:55
par prisca
Comme D.IEU donne la vie par la Résurrection, Abraham a aussitôt eu en mémoire que s'il venait à tuer son fils Isaac comme D.IEU le lui demande, Abraham ne perd pas son fils mais il donne sa confiance au Seigneur car il sait que son fils en premier lieu ne vit pas dans la chair éternellement donc inéluctablement il ira à la mort quoi qu'il en soit, la futilité du temps ne passe pas inaperçu chez ceux qui ne lui accorde pas du crédit (du crédit au temps puisque le temps s'enfuit) et en second lieu, Abraham sait que son fils revient à la vie dans la chair, avec une autre maman, donc il accepte que son fils puisse ne plus être son fils mais celui d'un autre, car ce qu'un père veut pour son fils, c'est son bonheur, même si ce bonheur il ne le partage pas avec lui, et en troisième lieu, Abraham toujours dans le registre du temps éphémère sait qu'à la Résurrection, son fils, qu'il ait été le fils d'un autre durant tout ce temps interminable puisque d'incarnation en incarnation son fils a changé de familles à chaque fois, ce fils et lui se reconnaitront car en tant que membres d'une même famille, la famille se composant toute des fils de D.IEU, tous frères ils seront dans le bonheur partagé.
Pour ceux donc qui se donnent la peine de voir le bon côté des choses, tout est possible.
Chez ceux qui obstinément ne se donnent pas l'occasion de réfléchir, ils sont dans leur enfermement, le dédale de leurs pensées avortées, ils se damnent eux mêmes et c'est de celà que le Seigneur veut les en sortir en les faisant revivre pour être des Sacrificateurs, afin que s'ouvre pour eux la voie de la foi, le Chemin de la liberté car ils ne sont plus esclaves de leur cerveau qui n'arrête pas de mouliner dans le vide, pas de pas de visse pour avancer.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 03:02
par estra2
Ce qui est amusant c'est de voir la propension des croyants à voir du symbolisme, du métaphorique partout !
C'est très pratique, ça permet de mettre une distance initiatique, seuls ceux qui en sont dignes peuvent comprendre, et, surtout, ça permet de transformer une erreur du passé en message spirituel.
Plusieurs exemples,
- le coeur, siège des pensées. Si on dit que la Bible ou le Coran enseigne qu'on pense avec le coeur, immédiatement le croyant va vous dire que c'est une métaphore, que c'est le coeur symbolique.
Il n'en est rien, la Bible comme le Coran reprennent simplement la croyance de l'époque, que c'est dans le coeur (et aussi les reins pour la Bible) que se forment les pensées. Cette croyance ne sera vraiment démentie qu'au 19ème siècle lorsqu'on comprendra que le cerveau est l'organe de la réflexion
-le sang, dans toutes les sociétés antiques, le sang c'est la vie de la personne ou de l'animal, c'est ce qui contient sa force, ses qualités et en boire c'est récupérer une partie de cette vie.
Donc, l'offrir aux dieux, c'est leur donner ce qu'il y a de plus important dans l'animal ou l'humain sacrifié : sa force vitale. La Bible et le Coran reprennent cette croyance mais, évidemment, là encore les croyants disent que c'est un symbole, une métaphore car tout le monde sait aujourd'hui que le sang n'a qu'une valeur nutritive mais ne va pas transmettre la force ou la sagesse d'une personne ou d'un animal !
Quant au sacrifice suprême dont parle Stop, il rappelle furieusement l'histoire de Bennou, le héron de Ra, incarnation du soleil qui se laissait réduire en cendres avant de renaître, régénéré trois jours plus tard !
C'est ce récit ancien qui sera ensuite repris par Hérodote qui le baptisera "Phénix" et cela sera repris par les premiers chrétiens.
Pour preuve, ce que dit Tertulien (de la résurrection de la chairXIII, 2-3) «Je veux parler de cet oiseau extraordinaire de l'orient, fameux par son unicité, merveilleux par sa postérité, qui, procédant spontanément à ses funérailles, se renouvelle lui-même, dans une fin qui est une naissance décédant et se succédant, de nouveau phénix là où il n'y avait plus personne, de nouveau lui-même, lui qui n'était plus, un autre, le même. Qu'y a-t-il de plus expressif et de plus éclatant en cette matière ou pour quelle autre réalité une telle preuve ? Dieu, en effet, a dit dans ses écritures : Car tu fleuriras comme un phénix, c'est-à-dire de la mort, du cadavre, pour que tu croies que du feu aussi peut surgir la substance du corps».
Pour l'anecdote, Tertullien cite ici le Psaume 92:12"Les justes croissent comme le palmier" car il s'appuie sur la Septante où le mot "Phénix" en grec désigne aussi bien l'oiseau que le palmier.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 03:20
par d6p7
Et alors ?
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 04:02
par Pollux
Presque tout est symbolique dans la Bible: le serpent qui parle, l'arche de Noé, l'histoire de Job, Jonas avalé par un poisson, l'agneau, les brebis, les boucs, la bête à 7 têtes, l'Arche d'alliance, le temple du corps du Christ, la multiplication des pains, la résurrection des morts, le jour du Seigneur, les étoiles qui tombent du ciel, la femme avec une couronne d'étoiles, le dragon rouge, les sauterelles géantes, l'étang de feu, l'épouse de l'agneau, etc.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 06:12
par d6p7
Ils font des rapprochements avec la Bible dans d'autres cultures, ils pensent avoir trouvé la lune.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 07:31
par Stop !
MonstreLePuissant a écrit : ↑15 sept.22, 02:06
L'idée qu'il faut sacrifier à une divinité pour obtenir quelque chose en retour (recolte, pluie, pardon) est une idée perverse. Ça signifie que les dieux sont des êtres corruptibles que l'on peut acheter à coup de sacrifices.
Oui, c'est bien vu ça.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 07:49
par d6p7
Ca c'est les faux dieux.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 09:17
par MonstreLePuissant
d6p7 a écrit : ↑16 sept.22, 07:49
Ca c'est les faux dieux.
Vrai ou faux n'est qu'un point de vue. Dans les faits, un dieu qui demande des sacrifices sanglants est un démon. Seul un démon peut exiger du sang comme paiement.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 10:12
par d6p7
MonstreLePuissant a écrit : ↑16 sept.22, 09:17
Vrai ou faux n'est qu'un point de vue. Dans les faits, un dieu qui demande des sacrifices sanglants est un démon. Seul un démon peut exiger du sang comme paiement.
J'ai déjà répondu, vous manquez d'informations.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 10:48
par prisca
MLP est brut de décoffrage.
Impossible de faire entendre quoi que ce soit à un homme des cavernes.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 19:08
par Stop !
prisca a écrit : ↑15 sept.22, 23:55
car ils ne sont plus esclaves de leur cerveau qui n'arrête pas de mouliner dans le vide, pas de pas de visse pour avancer.
J'aime bien l'image de la vis, on pense tout de suite à la vis sans fin.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 16 sept.22, 23:01
par prisca
Stop ! a écrit : ↑16 sept.22, 19:08
J'aime bien l'image de la vis, on pense tout de suite à la vis sans fin.
Inscrits dans Phi, il nous faut sortir du dédale pour croitre.
J'aime beaucoup le surréalisme car il a l'avantage de nous dépeindre des notions mathématiques incontournables.