Bonsoir à tous,
Chers forumeurs,
keinlezard ton poste traduit (sans jugement de ma part) une perception inductive pour arriver à une déduction intuitive. Comme dit le dicton "Avec des SI, on refait le monde". Cet axiome est hypothétiquement réalisable. Je te renvoi à la lecture d'Henri Bergson et son "Essai sur les données immédiates de la conscience". Ce mec fait autorité dans le monde de la pensée incontestablement.
Ce que la Science nous dit :
Les mutations : ce sont des coupures ou des remplacements qui ont lieu à l'intérieur de la molécule d'ADN contenant l'information génétique et qui se trouve dans le noyau de la cellule d'un organisme vivant. Elles résultent d'effets externes tels que les radiations ou les actions chimiques. C'est un "accident" qui soit détériore les nucléotides qui composent l'ADN, soit change leur position. L'effet direct des mutations est nuisible. On peut les assimilés à ceux subis par la population de Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl : mort, handicap ... C'est simple, l'ADN est une structure très complexe et les effets qui se produisent au hasard ne peuvent que lui être nuisibles. Un changement qui s'opère au hasard dans un organisme très spécifique est soit nuisible soit sans effet. Un tremblement de terre dans une ville n'introduit pas des améliorations dans une ville,
il la détruit(La métaphore est volontaire ^^). Comment un effet positif (évolution à un stade supérieur de la vie) peut il résulter de mutations dont la majorité est nuisible et dont le reste est sans effet ?
L'exemple des
drosophiles : Ces insectes se reproduisent rapidement, de ce fait les mutations devraient apparaitre plus vite. Génération après génération, aucune mutation n'a été constatée, aucune espèce n'a vu le jour, ni le moindre enzyme. Les expériences de Morgan (si je me souviens bien c'était au programme de terminale S spé bio) ont soumis des générations de drosophiles à des conditions extrêmes de chaleur, froid, lumière, obscurité ... Toutes sortes de mutations ont été effectuées, très peu de cobayes utilisés arrivaient à survivre en dehors des milieux dans lesquels ils étaient élevés. Les mutants meurent, sont stériles ou ont tendances à revenir à l'état sauvage. Ceci s'applique à l'homme : Toutes les mutations observées chez l'homme sont délétères et ont pour conséquences des déformations, des infirmités (trisomie, albinisme, nanisme, phénylcétonurie, SEP, Mucoviscidose...etc). Un processus qui laisse les individus malades ou handicapés ne peut être "une évolution" supposée produire de meilleures formes, plus aptes à la survie.
Je prends le cas de la mucoviscidose citée plus haut :
La mucoviscidose est une maladie génétique, une mutation du gène codant un récepteur spécifique l'empêche de fonctionner normalement et s'en suit ce qu'il se passe dans la maladie. A la fin, la personne fini par mourir plus jeune que la plupart des gens. Ceci est un fait (cf Grégory Lemarchal). Une personne ayant une mucoviscidose peut avoir des enfants, et ceux ci n'auront pas forcément de mucoviscidose, l'espèce ne s'éteindra pas. Il en est de même avec plusieurs maladies génétiques. De toute façon, ces maladies génétiques ou ces expositions à des produits chimiques, radioactifs, ... provoquant des maux et peuvent tuer, oui, ils sont nuisibles, mais sont limité à une très petite partie de la population. Ce qui leur arrive ne provoquera pas l'extinction humaine.
Pour le fonctionnement du cœur ou des organes en général, tout cela fonctionne parfaitement et est parfaitement organisé et régulé. L'homme n'est pas immortel (Son âme oui, un chapitre excellentissime de
La République de
Platon, sans rentrer dans la théologie), des facteurs intrinsèques et extrinsèques agissent sur l'organisme, comme la vieillesse... L'organisme se fatigue et l'homme meurt. Mais la base, comme je l'ai déjà dis c'est que la "machinerie" est parfaite. L'homme a des besoins, s'il ne mange pas bah il meurt, s'il ne boit pas : il meurt.
Donc les maladies génétiques (Multifactorielles, dégénératives...) sont certes, des mutations opérées par
critère de sélection (pas de sn dans le sens de la thématique du sujet de ce topic).
Je pousse le bouchon ^^
Les archives fossiles : Une espèce qui existait auparavant s'est transformée en une autre au cours d'un certains laps de temps, durant des millions d'années. Les variétés de "formes transitionnelles" (hybride oiseau-reptile / poisson-reptile...) devraient exister par millions voire milliards. Les restes de ces étranges créatures doivent apparaitre parmi les fossiles. Leur nombre devrait être
supérieur à celui des
espèces vivantes et devraient pouvoir être trouver partout dans le monde. Si tu lis le livre de Darwin : "L'origine des espèces" (
http://classiques.uqac.ca/classiques/da ... speces.pdf) page 357 :
Je cite Darwin :
" Il en est une qui constitue une difficulté évidente, c’est la distinction bien tranchée des formes spécifiques, et l’absence d’innombrables chaînons de transition les reliant les unes aux autres ".
Son argument pour expliquer cela était que l'ensemble des fossiles découverts jusqu'alors n'étaient pas adéquates. Malgré des efforts considérables, aucune trace de forme transitionnelle n'a été trouvée. Ces archives fossiles n'ont jamais révélé des traces de l'hypothèse formulée par Darwin, au contraire : les espèces
apparaissent et
disparaissent de manière explosive, et cela va plutôt dans le sens de l'argument de la création. (Je ne suis pas créationniste, cela implique l'adoration de cette dernière. Je n'adore que
Dieu, l'Unique, le Souverain.)
Quelques éclaircissements :
L'Archaeoptéryx : une seule et unique créature sert de prétendu forme transitionnelle. Selon les partisans de la TDE, c'est l'ancêtre des oiseaux. La TDE prétend que les dinosaures de petites tailles ont évolué en développant des ailes puis en volant. Ainsi, l'archaeoptéryx est supposé être une forme transitionnelle entre dino/oiseaux.
L'Archaeoptéryx est une espèce d'oiseau possédant des caractéristiques différentes de celles des oiseaux d'aujourd'hui. Les évolutionnistes disaient que c'était un mi-oiseau car il ne possédait apparemment pas de
sternum où les muscles nécessaires pour voler s’inséraient. Or , la découverte d'un fossile d'Archaeoptéryx en 1992 qui possédait cet os témoigne de sa capacité à voler. Cela réfute l'idée que l'Archaeoptéryx était à moitié oiseau et qu'il ne pouvait pas voler correctement.
La structure des plumes montre que l'Archaeoptéryx était bel et bien un oiseau volant. La structure asymétrique de ces plumes ne peut être distinguée de celle des oiseaux modernes et par conséquent il pouvait bien voler. Cela montre aussi que l'Archaeoptéryx avait un métabolisme à sang chaud à la différence des dinosaures et des reptiles (subissent l'effet des températures ambiantes et ne régule pas eux mêmes la température de leur corps) : chez les oiseaux, une fonction des plumes consiste à maintenir la température du corps comme tous les animaux à sang chaud.
La "transition eau -> terre " : les invertébrés marins se sont transformés en poissons, qui se sont ensuite transformé en amphibiens. On ne trouve aucun ancêtre à ces invertébrés, il n’existe aucun lien transitionnel indiquant une évolution entre invertébrés et les poissons. Il existe d'ailleurs de grosses différences structurelles entre eux (tissu dur à l'extérieur du corps pour les invertébrés, et tissu dur à l'intérieur des vertébrés...). Une évolution entre les deux aurait nécessité des milliards d'étape pour s'accomplir et donc il devrait y avoir des milliards de formes transitionnelles les reflétant, où sont elles ? De même, pas le moindre fossile mi-poisson, mi-amphibien n'a jamais été trouvé.
- Les créatures marines n'ont aucun problème à porter leur poids dans l'eau de dépense une bonne partie de leur énergie dans leur mouvement. Les créatures transitant de la mer vers la terre auraient dû développer de nouveaux systèmes musculaires et squelettiques pour répondre en même temps au besoin énergétique nécessaire.
- Sur terre, la température peut changer rapidement et varie considérablement durant la journée et selon les saisons. Une créature terrestre est dotée d'un mécanisme corporel qui peut supporter ces changements. Dans la mer, la température change lentement et à un faible degré. Un organisme réglé à la température de l'eau "constante" aurait besoin d'acquérir un système de protection afin de se prémunir des changements de température sue terre. Le poisson arrivé sur terre subit alors une mutation
hasardeuse et spontanée lui fournissant ce système ? Que font nos poissons aujourd'hui, ne viennent-ils pas testé la terre ferme ?
Toujours dans le respect et la courtoisie, je ne cherches à convaincre personne ni à en dissuader d'autres. Avoir tort ou raison suscite un débat stérile, je ne fais exposer ce que m'a appris la
Science.
Peace.