Posté : 16 nov.08, 20:59
Pour dire que Dieu existe ou n'existe pas, il faut d'abord définir de quoi on parle. Sans ce préalable, la discussion n'est qu'une suite de monologues.
- Soit l'objet est connu et il est donc descriptible et définissable.
- Soit l'objet existe mais n'a pas encore été rencontré.
- Soit l'objet n'existe pas, mais certains tirent la conclusion de son existence d'indices qui vont dans le sens de son existence, et d'autres affirment son inexistence de manière tout aussi irrationnelle.
Certains disent avoir rencontré l'objet.
- Soit ils disent la vérité.
- Soit ils mentent.
- Soit ils se mentent.
En fait, il n'y a que deux options possible pour Dieu :
- Soit il est "tout", c'est le panthéisme (vois Spinoza), et Dieu est l'ensemble de ce qui existe, connu ou pas, nous y compris.
- Soit Dieu est créateur, et il est donc extérieur à toute création. Cela implique que l'on ne peut appliquer à Dieu aucun concept relatif à la création puisqu'il ne peut être ce qu'il crée. Donc pas même celui d'existence, puisque ce concept est soumis a ce qui est créé.
Reste le problème de la religion et et de l'athéisme.
Dieu nécessite-t-il une religion ? Non, puisque Dieu était préexistant à la religion.
Qu'est-ce que l'athéisme ? La négation de la religion. L'athéisme n'existerait pas sans le théisme. L'athéisme est une dérive radicale du déisme.
Qu'est-ce que le déisme ? C'est la volonté de penser Dieu en dehors des dogmes. Ce mouvement est né en Angleterre (free thinkers) et a été exporté en France, où il a donné les lumières. C'est le mouvement de la libre-pensée donc de la libre-interrogation. Il est donc également à la base de la laïcité qui n'est pas à confondre avec la laïcité institutionnalisée comme en France, même si elle s'en est inspirée.
La laïcité reconnaît toutes les options philosophiques et spirituelles, mais elle affirme que l'humanité doit se rencontrer sur ses bases communes, laissant à chacun le droit à ses convictions intimes pour autant qu'elles n'empiètent pas sur la liberté d'autrui.
L'humanisme, c'est reconnaître sa simple appartenance à l'espèce humaine. La libre-pensée, c'est reconnaître à chacun le droit à une pensée libre dans un esprit de rencontre, et non dans un esprit de division.
Voilà, en somme, la base de toute discussion qui doit amener au dialogue entre toutes les options spirituelles, philosophiques, voire politiques.
- Soit l'objet est connu et il est donc descriptible et définissable.
- Soit l'objet existe mais n'a pas encore été rencontré.
- Soit l'objet n'existe pas, mais certains tirent la conclusion de son existence d'indices qui vont dans le sens de son existence, et d'autres affirment son inexistence de manière tout aussi irrationnelle.
Certains disent avoir rencontré l'objet.
- Soit ils disent la vérité.
- Soit ils mentent.
- Soit ils se mentent.
En fait, il n'y a que deux options possible pour Dieu :
- Soit il est "tout", c'est le panthéisme (vois Spinoza), et Dieu est l'ensemble de ce qui existe, connu ou pas, nous y compris.
- Soit Dieu est créateur, et il est donc extérieur à toute création. Cela implique que l'on ne peut appliquer à Dieu aucun concept relatif à la création puisqu'il ne peut être ce qu'il crée. Donc pas même celui d'existence, puisque ce concept est soumis a ce qui est créé.
Reste le problème de la religion et et de l'athéisme.
Dieu nécessite-t-il une religion ? Non, puisque Dieu était préexistant à la religion.
Qu'est-ce que l'athéisme ? La négation de la religion. L'athéisme n'existerait pas sans le théisme. L'athéisme est une dérive radicale du déisme.
Qu'est-ce que le déisme ? C'est la volonté de penser Dieu en dehors des dogmes. Ce mouvement est né en Angleterre (free thinkers) et a été exporté en France, où il a donné les lumières. C'est le mouvement de la libre-pensée donc de la libre-interrogation. Il est donc également à la base de la laïcité qui n'est pas à confondre avec la laïcité institutionnalisée comme en France, même si elle s'en est inspirée.
La laïcité reconnaît toutes les options philosophiques et spirituelles, mais elle affirme que l'humanité doit se rencontrer sur ses bases communes, laissant à chacun le droit à ses convictions intimes pour autant qu'elles n'empiètent pas sur la liberté d'autrui.
L'humanisme, c'est reconnaître sa simple appartenance à l'espèce humaine. La libre-pensée, c'est reconnaître à chacun le droit à une pensée libre dans un esprit de rencontre, et non dans un esprit de division.
Voilà, en somme, la base de toute discussion qui doit amener au dialogue entre toutes les options spirituelles, philosophiques, voire politiques.