Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 07 févr.16, 08:52La Soka Gakkai se définit comme une branche du bouddhisme. Mais son vrai but est ailleurs. Elle a des ministres au gouvernement, et elle contrôle le Komeito, troisième parti politique du Japon. Sous des atours " pacifistes ", l'organisation du gourou Daisaku Ikeda est une secte totalitaire qui rêve de prendre le pouvoir.
Dès la sortie du métro Shinano Machi, la présence de la Soka saute aux yeux. Les enseignes de la secte se pavanent sur les immeubles alentour : Soka des femmes, Soka International, centre culturel de la Soka, centre des jeunes, etc. Il faut dire que ce quartier de Tokyo est le fief de l'organisation du gourou Daisaku Ikeda. Même les magasins, librairies et restaurants ont été achetés par des adeptes, comme l'atteste la cocarde rouge-jaune-bleu de la secte sur toutes les devantures. A l'intérieur, pas un bâtiment sans le portrait du gourou. On y vend de tout : stylos-billes aux couleurs de la secte, cadres pour mettre la photo d'Ikeda (vénéré comme un dieu vivant par les adeptes), jusqu'aux autels domestiques de luxe à 100 000 euros. Très vite, le regard est attiré par une rue gardée par des policiers. La vraie nature de la Soka Gakkai, qui veut faire passer son gourou pour un grand militant de la paix dans la lignée de Gandhi et de Martin Luther King […], tient plutôt de l'univers guerrier. Caméras, barbelés, mirador, le quartier n'est qu'un blockhaus. Au-delà de cette limite, il ne se passera pas une fraction de seconde sans que je ne sois surveillé par un vigile avec oreillette et blouson de la secte. Si je m'accroupis pour lacer mes chaussures, aussitôt des têtes inquiètes se tournent dans ma direction. Je profite d'un groupe pour me glisser à l'intérieur. L'air interrogatif, le vigile joint les mains en un geste de prière. Je fais oui de la tête. Reste à décliner nom et adresse. Me voilà dans le cœur de la secte.
L'encens dans une main, le flingue dans l'autre
Partout, sur les murs, des portraits d'Ikeda. Imaginez un bon millier de personnes, les mains jointes, en train de réciter à haute voix le "Nam myo renge kyo", ce mantra que les adeptes de la Soka rabâchent des centaines de fois par jour. On le récite le matin dans sa voiture pour trouver une place de parking, en faisant ses courses pour dénicher la robe de ses rêves, pour réussir à un examen, etc. Le mantra induit une véritable dépendance de l'adepte, qui est ligoté d'un côté par l'obligation d'en réciter le plus possible pour réaliser ses désirs, et de l'autre par la frayeur de tout perdre s'il ralentit son rythme.
Je m'assieds, et remue vaguement les lèvres en faisant semblant de psalmodier tant bien que mal les mots magiques. Les vigiles sont partout dans la salle. Devant, au milieu, au fond. Ils passent dans les rangs, scrutent longuement chaque visage. Qu'y a-t-il à surveiller ? Des personnes en train de prier. C'est quand même bizarre de s'en méfier ainsi.
Il m'est arrivé d'entrer dans une église, une mosquée ou un temple bouddhiste. A aucun moment je n'ai eu l'impression de me retrouver dans une caserne. Seule la Soka cultive la parano guerrière à ce point. Et pourquoi donc ? Parce qu'elle poursuit un tout autre but que la diffusion du bouddhisme dont elle se targue.
Komeito, le ver sectaire dans le fruit démocratique
En vérité, l'alibi religieux est secondaire pour la Soka. On découvre bien vite que son véritable objectif est tout simplement politique. Pour ce faire, elle a son propre parti, appelé Komeito. Avec 20 % des électeurs et une trentaine de députés, c'est le troisième parti politique du Japon. Mais ce n'est pas parce qu'on a du succès qu'on a des idées. Le Komeito n'est qu'un parti opportuniste qui veut seulement être au chaud dans la majorité, et qui pour cela s'aligne sur le Jimito, le parti au pouvoir.
Le Komeito permet en tout cas à la Soka d'arbitrer le jeu politique. En effet, le Jimito ne peut pas gouverner sans le soutien du parti sectaire. D'où, en remerciements, l'octroi de postes ministériels à la Soka. En ce moment, elle contrôle le ministère de la Santé et du Travail.
Mais le poids politique de la Soka Gakkai va bien au-delà. En fait, l'appui du Komeito étant nécessaire au gouvernement, il est impossible de promulguer une nouvelle loi au Japon sans l'aval de la secte. Par exemple, à la suite de l'attentat d'Aum dans le métro de Tokyo, beaucoup de députés, de gauche comme de droite, se sont exprimés en faveur d'une loi contre les sectes. Mais les adeptes d'Ikeda, via le Komeito, s'y sont fermement opposés. Alors, si demain des tarés balancent du gaz ou une bombe dans le métro, il faudra bien se souvenir de mettre aussi en prison les dirigeants de la Soka et ses valets en costard de député.
Plus riche que Toyota
Pas de puissance politique sans trésor de guerre. Selon la chercheuse Florence Lacroix, qui fait une thèse sur la Soka Gakkai, "cette secte dispose d'une fortune supérieure à celle du groupe Toyota ". La Soka puise d'abord dans les cotisations de ses 5 à 7 millions d'adeptes japonais (2 autres millions dans le reste du monde)... Ensuite, dans ses activités d'édition : un quotidien vendu à 5 millions d'exemplaires et dont l'achat est obligatoire pour chaque adepte, un bimensuel, trois mensuels, sans compter les nouveaux livres et vidéos à la gloire du gourou qui sortent chaque mois... Il y aussi le marché funéraire et religieux. Autels, pierres tombales... Au Japon, le coût moyen d'une cérémonie funéraire avoisine 10 000 euros. " La Soka Gakkai gagne énormément d'argent sur la vente de pierres tombales. Elle possède onze cimetières et 300 000 tombes ", poursuit Florence Lacroix.
Avec tout ça, on se doute que le gourou Ikeda vit plutôt confortablement. " En 2000, il a payé plus de 1 million d'euros d'impôt sur le revenu." Sans oublier que l'argent fait des petits. "La Soka possède 100 milliards de liquidités, qui sont investis dans différentes banques qui s'en servent comme fonds de roulement. " C'est surtout la banque Mitsubishi qui reçoit les faveurs de la secte. Échange de bons procédés, le groupe Mitsubishi recrute les étudiants sortis de l'université de la Soka Gakkai.
Voilà l'exemple type d'une secte parfaitement intégrée dans la société. Chaque maillon est optimisé. Pour les adeptes : les apparences d'une religion. Pour la communauté internationale : un discours pacifiste. Pour infiltrer le pouvoir : un parti politique. Pour le fric : le soutien d'un important groupe financier... Toutes ces respectables facettes pourraient créer l'illusion d'une honnête institution. Mais au fond, si Ikeda avait le pouvoir dont il rêve, qu'en ferait-il ? Demandons à Seigo, un ex-adepte de la secte : " À coup sûr, ce serait une dictature. Au japon, on dit que la Soka Gakkai, c'est le fascisme souriant, et Ikeda, c'est Hitler qui chante le Soutra. "
La vraie nature de la secte, ce n'est pas dans le miel de son discours faussement spirituel qu'on la comprend, mais dans l'œil militaire des vigiles du quartier de Shinano Machi.
Ikeda une sangsue de salon
Ikeda veut se faire passer pour un militant de la paix. Mais on ne risque pas de le voir dans un pays en guerre. Non, ce qu'il aime, ce sont les salons d'ambassades, où il peut ressasser avec succès des phrases comme " Laissons donc entrer en nos cœurs et jour après jour le nouveau soleil". C'est un mégalo qui passe son temps à se faire photographier en serrant la pogne de célébrités, chaque cliché étant reproduit dans la revue de la Soka Gakkai Internationale... Laquelle n'a rien à envier aux plus grandes heures du stalinisme : à chaque page, Ikeda sous tous les angles en train de serrer des mains. Il a réussi à séduire des gens comme Nelson Mandela, Mikhaïl Gorbatchev (dont il paie certains voyages), le footballeur Roberto Baggio, Yehudi Menuhin , Danielle Mitterrand et sa Fondation France-Libertés, qui a reçu de l'argent de la secte, et même André Malraux, dont la photo est aujourd'hui encore placardée en guise de pub pour la Soka dans le métro japonais. Efficace dans son genre, Ikeda. Il a récolté 250 titres de citoyen honoraire dans le monde. Son lobbying est particulièrement actif à l'ONU, qui a accordé un statut consultatif à la secte, et, en 1983, la médaille de la Paix à son gourou.
Dès la sortie du métro Shinano Machi, la présence de la Soka saute aux yeux. Les enseignes de la secte se pavanent sur les immeubles alentour : Soka des femmes, Soka International, centre culturel de la Soka, centre des jeunes, etc. Il faut dire que ce quartier de Tokyo est le fief de l'organisation du gourou Daisaku Ikeda. Même les magasins, librairies et restaurants ont été achetés par des adeptes, comme l'atteste la cocarde rouge-jaune-bleu de la secte sur toutes les devantures. A l'intérieur, pas un bâtiment sans le portrait du gourou. On y vend de tout : stylos-billes aux couleurs de la secte, cadres pour mettre la photo d'Ikeda (vénéré comme un dieu vivant par les adeptes), jusqu'aux autels domestiques de luxe à 100 000 euros. Très vite, le regard est attiré par une rue gardée par des policiers. La vraie nature de la Soka Gakkai, qui veut faire passer son gourou pour un grand militant de la paix dans la lignée de Gandhi et de Martin Luther King […], tient plutôt de l'univers guerrier. Caméras, barbelés, mirador, le quartier n'est qu'un blockhaus. Au-delà de cette limite, il ne se passera pas une fraction de seconde sans que je ne sois surveillé par un vigile avec oreillette et blouson de la secte. Si je m'accroupis pour lacer mes chaussures, aussitôt des têtes inquiètes se tournent dans ma direction. Je profite d'un groupe pour me glisser à l'intérieur. L'air interrogatif, le vigile joint les mains en un geste de prière. Je fais oui de la tête. Reste à décliner nom et adresse. Me voilà dans le cœur de la secte.
L'encens dans une main, le flingue dans l'autre
Partout, sur les murs, des portraits d'Ikeda. Imaginez un bon millier de personnes, les mains jointes, en train de réciter à haute voix le "Nam myo renge kyo", ce mantra que les adeptes de la Soka rabâchent des centaines de fois par jour. On le récite le matin dans sa voiture pour trouver une place de parking, en faisant ses courses pour dénicher la robe de ses rêves, pour réussir à un examen, etc. Le mantra induit une véritable dépendance de l'adepte, qui est ligoté d'un côté par l'obligation d'en réciter le plus possible pour réaliser ses désirs, et de l'autre par la frayeur de tout perdre s'il ralentit son rythme.
Je m'assieds, et remue vaguement les lèvres en faisant semblant de psalmodier tant bien que mal les mots magiques. Les vigiles sont partout dans la salle. Devant, au milieu, au fond. Ils passent dans les rangs, scrutent longuement chaque visage. Qu'y a-t-il à surveiller ? Des personnes en train de prier. C'est quand même bizarre de s'en méfier ainsi.
Il m'est arrivé d'entrer dans une église, une mosquée ou un temple bouddhiste. A aucun moment je n'ai eu l'impression de me retrouver dans une caserne. Seule la Soka cultive la parano guerrière à ce point. Et pourquoi donc ? Parce qu'elle poursuit un tout autre but que la diffusion du bouddhisme dont elle se targue.
Komeito, le ver sectaire dans le fruit démocratique
En vérité, l'alibi religieux est secondaire pour la Soka. On découvre bien vite que son véritable objectif est tout simplement politique. Pour ce faire, elle a son propre parti, appelé Komeito. Avec 20 % des électeurs et une trentaine de députés, c'est le troisième parti politique du Japon. Mais ce n'est pas parce qu'on a du succès qu'on a des idées. Le Komeito n'est qu'un parti opportuniste qui veut seulement être au chaud dans la majorité, et qui pour cela s'aligne sur le Jimito, le parti au pouvoir.
Le Komeito permet en tout cas à la Soka d'arbitrer le jeu politique. En effet, le Jimito ne peut pas gouverner sans le soutien du parti sectaire. D'où, en remerciements, l'octroi de postes ministériels à la Soka. En ce moment, elle contrôle le ministère de la Santé et du Travail.
Mais le poids politique de la Soka Gakkai va bien au-delà. En fait, l'appui du Komeito étant nécessaire au gouvernement, il est impossible de promulguer une nouvelle loi au Japon sans l'aval de la secte. Par exemple, à la suite de l'attentat d'Aum dans le métro de Tokyo, beaucoup de députés, de gauche comme de droite, se sont exprimés en faveur d'une loi contre les sectes. Mais les adeptes d'Ikeda, via le Komeito, s'y sont fermement opposés. Alors, si demain des tarés balancent du gaz ou une bombe dans le métro, il faudra bien se souvenir de mettre aussi en prison les dirigeants de la Soka et ses valets en costard de député.
Plus riche que Toyota
Pas de puissance politique sans trésor de guerre. Selon la chercheuse Florence Lacroix, qui fait une thèse sur la Soka Gakkai, "cette secte dispose d'une fortune supérieure à celle du groupe Toyota ". La Soka puise d'abord dans les cotisations de ses 5 à 7 millions d'adeptes japonais (2 autres millions dans le reste du monde)... Ensuite, dans ses activités d'édition : un quotidien vendu à 5 millions d'exemplaires et dont l'achat est obligatoire pour chaque adepte, un bimensuel, trois mensuels, sans compter les nouveaux livres et vidéos à la gloire du gourou qui sortent chaque mois... Il y aussi le marché funéraire et religieux. Autels, pierres tombales... Au Japon, le coût moyen d'une cérémonie funéraire avoisine 10 000 euros. " La Soka Gakkai gagne énormément d'argent sur la vente de pierres tombales. Elle possède onze cimetières et 300 000 tombes ", poursuit Florence Lacroix.
Avec tout ça, on se doute que le gourou Ikeda vit plutôt confortablement. " En 2000, il a payé plus de 1 million d'euros d'impôt sur le revenu." Sans oublier que l'argent fait des petits. "La Soka possède 100 milliards de liquidités, qui sont investis dans différentes banques qui s'en servent comme fonds de roulement. " C'est surtout la banque Mitsubishi qui reçoit les faveurs de la secte. Échange de bons procédés, le groupe Mitsubishi recrute les étudiants sortis de l'université de la Soka Gakkai.
Voilà l'exemple type d'une secte parfaitement intégrée dans la société. Chaque maillon est optimisé. Pour les adeptes : les apparences d'une religion. Pour la communauté internationale : un discours pacifiste. Pour infiltrer le pouvoir : un parti politique. Pour le fric : le soutien d'un important groupe financier... Toutes ces respectables facettes pourraient créer l'illusion d'une honnête institution. Mais au fond, si Ikeda avait le pouvoir dont il rêve, qu'en ferait-il ? Demandons à Seigo, un ex-adepte de la secte : " À coup sûr, ce serait une dictature. Au japon, on dit que la Soka Gakkai, c'est le fascisme souriant, et Ikeda, c'est Hitler qui chante le Soutra. "
La vraie nature de la secte, ce n'est pas dans le miel de son discours faussement spirituel qu'on la comprend, mais dans l'œil militaire des vigiles du quartier de Shinano Machi.
Ikeda une sangsue de salon
Ikeda veut se faire passer pour un militant de la paix. Mais on ne risque pas de le voir dans un pays en guerre. Non, ce qu'il aime, ce sont les salons d'ambassades, où il peut ressasser avec succès des phrases comme " Laissons donc entrer en nos cœurs et jour après jour le nouveau soleil". C'est un mégalo qui passe son temps à se faire photographier en serrant la pogne de célébrités, chaque cliché étant reproduit dans la revue de la Soka Gakkai Internationale... Laquelle n'a rien à envier aux plus grandes heures du stalinisme : à chaque page, Ikeda sous tous les angles en train de serrer des mains. Il a réussi à séduire des gens comme Nelson Mandela, Mikhaïl Gorbatchev (dont il paie certains voyages), le footballeur Roberto Baggio, Yehudi Menuhin , Danielle Mitterrand et sa Fondation France-Libertés, qui a reçu de l'argent de la secte, et même André Malraux, dont la photo est aujourd'hui encore placardée en guise de pub pour la Soka dans le métro japonais. Efficace dans son genre, Ikeda. Il a récolté 250 titres de citoyen honoraire dans le monde. Son lobbying est particulièrement actif à l'ONU, qui a accordé un statut consultatif à la secte, et, en 1983, la médaille de la Paix à son gourou.
De l'instruction nait la grandeur des nations et des hommes. Parole d'un Athée.
Dieu est omniscient, c'est lui qui est maitre de ses "créatures". Parole d'un croyant
Moralité: "On ne peut plus dormir tranquille lorsqu'on a une fois ouvert les yeux."
Dieu est omniscient, c'est lui qui est maitre de ses "créatures". Parole d'un croyant
Moralité: "On ne peut plus dormir tranquille lorsqu'on a une fois ouvert les yeux."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 07 févr.16, 09:16Bien que je les connaisse , Merci de mettre vos sources :
"Charlie Hebdo , Hors série n°18 par " Charlie saute sur les sectes " par Antonio Fischetti et Tignous, mai 2004."
C'est toujours les mêmes ragots concernant la SG .
On en a déjà parlé , propos diffamatoires parfaitement infondés, allégations de toutes sortes de journaliste en manque d'écritures .
De toute évidence il ne connait pas son sujet . J'y vois beaucoup d'ignorances et de jalousies .
Une étude beaucoup plus sérieuse sur la Soka Gakkai .
Au Japon :
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=17649
Citoyens du monde est une étude du mouvement bouddhiste Soka Gakkai (Société pour la création de valeurs), fondé en 1930 au Japon, qui s'est rapidement développé après la Seconde Guerre mondiale, et qui compte désormais des membres dans le monde entier. Le livre retrace l'histoire du mouvement, d'abord essentiellement constitué d'éducateurs préoccupés par des réformes pédagogiques, et sa transformation en une école du bouddhisme de Nichiren. Il donne des précisions importantes sur l'entrée de la Soka Gakkai dans le monde politique au Japon, y compris des informations récentes sur les liens entre le Komeito (Parti pour un gouvernement intègre) fondé par la Soka Gakkai - et le Parti libéral démocrate (PLD) son opposant historique sur la scène politique japonaise, actuellement devenu son allié dans la coalition gouvernementale.
Le développement international de ce mouvement est traité dans un deuxième livre intitulé Citoyens du monde, le mouvement bouddhiste Soka Gakkai dans le monde.
David Machacek est maître de conférences à l'Université de Californie à Santa-Barbara, Etats-unis.
Bryan Wilson est professeur émérite de sociologie à l'Université d'Oxford, et emeritus fellow du « All Souls College » de l'Université d'Oxford, Grande-Bretagne.
Louis Hourmant, Groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS-EPHE). Traducteur avec Nathatie Le Béver de ce livre paru sous le titre Global Citizens aux éditions Oxford University Press en 2000.
Sommaire
Avant-propos par Phillip E. Hammond
Introduction par Bryan wilson et David Machacek
La Soka Gakkai dans une perspective historique par Noriyoshi Tamaru
L'héritage de Tsunesaburo Makiguchi : une éducation créatrice de valeurs et une citoyenneté mondiale par Dayle Bethel
Une reforme bouddhiste au XXe siècle : Causes et conséquences du confit entre la Soka Gakkai et les moines de la Nichiren Shoshu par Jane Hurst
La Soka Gakkai et la politique japonaise par Hiroshi Aruga
Le pouvoir réformateur du Komeito dans la politique japonaise des années 1990 par Daniel Metraux
Le rôle des femmes par Atsuko Usui
La Soka Gakkai et les médias japonais par Takesato Watanabe
Vers une organisation pilier ? par Karel Dobbelaere
Aux USA et en général :
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=17649
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endormi ?
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
L'auteur
Clark Strand a été moine bouddhiste zen et rédacteur en chef de Tricycle, magazine américain visant à faire connaître toutes les formes de bouddhisme aux Occidentaux. Il se consacre, depuis 1996, à l’écriture et à l’enseignement.
En France :
Ce qu'en dit Dennis Gira :
"...Aujourd’hui, la SGI transmet l’enseignement avec l’idée de shakubuku et dans l’urgence. Vu de l’extérieur, je comprends l’enseignement de la SGI : il faut trouver le moyen de vivre l’urgence, de propager, etc., mais avec une certaine prudence. Cela m’a amené à lire attentivement la charte de la Soka Gakkai internationale et je vais essayer de l’interpréter à travers tout ce que nous venons de dire…
“Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale, adhérons au but fondamental et à la mission qui consiste à contribuer à la paix, à la culture et à l’éducation, en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.”
Quand je lis ce passage, je vois en arrière plan exactement ce que Nichiren enseignait, parce qu‘à travers la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin, on revient à l’idée du Sûtra du lotus et on voit la véritable urgence qui implique l’idée de mission.
..... À la fin de la charte, on voit apparaître la nouveauté, l’adaptation qui est faite aujourd’hui : “Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l’esprit de tolérance et du respect des droits de l’Homme en nous fondant sur l’esprit humaniste du bouddhisme…” mais il ne s’agit pas de n’importe quel bouddhisme “… et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l’humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte.”…
En fait, je voulais montrer comment cette charte est en continuité totale avec ce que dit Nichiren Daishonin.
Dennis Gira est docteur en études extrême-orientales (Japon), diplômé de l’École Pratique des Hautes Études et professeur à l’Institut catholique de Paris.
Né à Chicago, aux États-Unis en 1943, il étudie la philosophie avant de partir vivre au Japon en 1969 où il apprend le japonais et étudie les religions du Japon. En 1977, il s'installe en France où il continue sa recherche sur le bouddhisme japonais. Depuis 1985, il donne des cours sur le bouddhisme et les religions du Japon à l’Institut catholique de Paris. Il est l’auteur, de plusieurs livres sur le bouddhisme et le dialogue des religions
"Charlie Hebdo , Hors série n°18 par " Charlie saute sur les sectes " par Antonio Fischetti et Tignous, mai 2004."
C'est toujours les mêmes ragots concernant la SG .
On en a déjà parlé , propos diffamatoires parfaitement infondés, allégations de toutes sortes de journaliste en manque d'écritures .
De toute évidence il ne connait pas son sujet . J'y vois beaucoup d'ignorances et de jalousies .
Une étude beaucoup plus sérieuse sur la Soka Gakkai .
Au Japon :
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=17649
Citoyens du monde est une étude du mouvement bouddhiste Soka Gakkai (Société pour la création de valeurs), fondé en 1930 au Japon, qui s'est rapidement développé après la Seconde Guerre mondiale, et qui compte désormais des membres dans le monde entier. Le livre retrace l'histoire du mouvement, d'abord essentiellement constitué d'éducateurs préoccupés par des réformes pédagogiques, et sa transformation en une école du bouddhisme de Nichiren. Il donne des précisions importantes sur l'entrée de la Soka Gakkai dans le monde politique au Japon, y compris des informations récentes sur les liens entre le Komeito (Parti pour un gouvernement intègre) fondé par la Soka Gakkai - et le Parti libéral démocrate (PLD) son opposant historique sur la scène politique japonaise, actuellement devenu son allié dans la coalition gouvernementale.
Le développement international de ce mouvement est traité dans un deuxième livre intitulé Citoyens du monde, le mouvement bouddhiste Soka Gakkai dans le monde.
David Machacek est maître de conférences à l'Université de Californie à Santa-Barbara, Etats-unis.
Bryan Wilson est professeur émérite de sociologie à l'Université d'Oxford, et emeritus fellow du « All Souls College » de l'Université d'Oxford, Grande-Bretagne.
Louis Hourmant, Groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS-EPHE). Traducteur avec Nathatie Le Béver de ce livre paru sous le titre Global Citizens aux éditions Oxford University Press en 2000.
Sommaire
Avant-propos par Phillip E. Hammond
Introduction par Bryan wilson et David Machacek
La Soka Gakkai dans une perspective historique par Noriyoshi Tamaru
L'héritage de Tsunesaburo Makiguchi : une éducation créatrice de valeurs et une citoyenneté mondiale par Dayle Bethel
Une reforme bouddhiste au XXe siècle : Causes et conséquences du confit entre la Soka Gakkai et les moines de la Nichiren Shoshu par Jane Hurst
La Soka Gakkai et la politique japonaise par Hiroshi Aruga
Le pouvoir réformateur du Komeito dans la politique japonaise des années 1990 par Daniel Metraux
Le rôle des femmes par Atsuko Usui
La Soka Gakkai et les médias japonais par Takesato Watanabe
Vers une organisation pilier ? par Karel Dobbelaere
Aux USA et en général :
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=17649
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endormi ?
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
L'auteur
Clark Strand a été moine bouddhiste zen et rédacteur en chef de Tricycle, magazine américain visant à faire connaître toutes les formes de bouddhisme aux Occidentaux. Il se consacre, depuis 1996, à l’écriture et à l’enseignement.
En France :
Ce qu'en dit Dennis Gira :
"...Aujourd’hui, la SGI transmet l’enseignement avec l’idée de shakubuku et dans l’urgence. Vu de l’extérieur, je comprends l’enseignement de la SGI : il faut trouver le moyen de vivre l’urgence, de propager, etc., mais avec une certaine prudence. Cela m’a amené à lire attentivement la charte de la Soka Gakkai internationale et je vais essayer de l’interpréter à travers tout ce que nous venons de dire…
“Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale, adhérons au but fondamental et à la mission qui consiste à contribuer à la paix, à la culture et à l’éducation, en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.”
Quand je lis ce passage, je vois en arrière plan exactement ce que Nichiren enseignait, parce qu‘à travers la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin, on revient à l’idée du Sûtra du lotus et on voit la véritable urgence qui implique l’idée de mission.
..... À la fin de la charte, on voit apparaître la nouveauté, l’adaptation qui est faite aujourd’hui : “Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l’esprit de tolérance et du respect des droits de l’Homme en nous fondant sur l’esprit humaniste du bouddhisme…” mais il ne s’agit pas de n’importe quel bouddhisme “… et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l’humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte.”…
En fait, je voulais montrer comment cette charte est en continuité totale avec ce que dit Nichiren Daishonin.
Dennis Gira est docteur en études extrême-orientales (Japon), diplômé de l’École Pratique des Hautes Études et professeur à l’Institut catholique de Paris.
Né à Chicago, aux États-Unis en 1943, il étudie la philosophie avant de partir vivre au Japon en 1969 où il apprend le japonais et étudie les religions du Japon. En 1977, il s'installe en France où il continue sa recherche sur le bouddhisme japonais. Depuis 1985, il donne des cours sur le bouddhisme et les religions du Japon à l’Institut catholique de Paris. Il est l’auteur, de plusieurs livres sur le bouddhisme et le dialogue des religions
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 29 mars16, 21:44Un Bouddhisme intolérant
La présentation faite au public, le vocabulaire utilisé à l’intérieur de l’organisation (Bouddhisme correct, Bouddhisme orthodoxe), conduisent les fidèles à penser qu’ils pratiquent le seul (vrai) Bouddhisme. Daisaku Ikeda, le leader du mouvement, déclare dans 3ème civilisation de mars 1987: " nous personnifions le vrai Bouddhisme ".
Un Bouddhisme se réclamant plus de Nichiren Daishonin que de Shakyamuni
La mise en avant du moine japonais du 13ème siècle : Nichiren Daishonin le moine dément japonais comme rénovateur de l’ancienne loi, celle de Shakyamuni, se fait au détriment de ce dernier. Pour la Nichiren Shoshu et pour la SG, Nichiren Daishonin aurait déclaré qu’il est l’éternel bouddha (le bouddha fondamental). Cette déclaration est contestée par les autres écoles bouddhiques se réclamant de Nichiren, elles pensent que la notion de Bouddha fondamental a été élaborée bien après la mort de Nichiren par 2 grands prêtres de la Nichiren Shoshu.
Un Bouddhisme utilisant un prosélytisme agressif et les insultes anonymes
Faire de nouveaux adeptes, propager largement leur spiritualité, sauver ainsi le maximum d’humains est un devoir primordial, cela s’appelle en japonais " Kosen Rufu " et c’est souvent présenté à la SG comme une action décisive pour la paix dans le monde (si beaucoup d’hommes et de femmes partagent la même spiritualité, celle de la SG, la paix sera à portée de main !).
Shakyamuni n’aurait probablement pas été un artisan de Kosen Rufu, il déclare dans le Sutra du Lotus : " parce qu’il se conformera à la loi il n’y ajoutera ni n’en retranchera rien et, même à ceux qui aiment profondément la loi, il ne la leur prêchera pas en excès ".
Un Bouddhisme véhiculé par une organisation laïque
La SG a été fondée au Japon dans les années 30 comme une association de laïcs réunissant des fidèles de Nichiren Daishonin et en particulier ceux de l’école Nichiren Shoshu. La coopération entre l’école bouddhique et la très performante organisation laïque fut bénéfique et permit à l’ensemble de passer de quelques 200 à 300.000 fidèles en 1932 à environ 11 millions dans les années 80. La SG était le fer de lance sur les plans du prosélytisme et de la collecte de fonds au Japon, ainsi que pour l’expansion internationale.
Les moines de la Nichiren Shoshu s’inquiétèrent de cette situation où la SG devenait dominante ; en 1991, après quelques querelles, les 2 organisations se séparèrent brutalement. Des batailles eurent lieu dans des temples, un procès en diffamation fut intenté par la SG contre la Nichiren Shoshu à Los Angeles. La SG continue à traîner la Nichiren Shoshu dans la boue, au point que certains membres de la SGF se disent que ce combat ne devrait pas être fondé sur la haine. Aujourd’hui, la SG n’a plus de clergé mais se considère comme reliée directement à son leader spirituel le feu moine Nichiren Daishonin.
Une organisation très dépendante de Tokyo et très mobilisatrice
Certains responsables de cellules de base vantent à leurs membres la qualité du climat social à l’intérieur de la SGF. Ils indiquent que sur le " web " et dans des journaux des USA et du Sud-Est asiatique on peut lire des articles inquiétants concernant la SG au Japon, parlant de violences, d’accidents suspects, de compromission… " Tout cela, disent-ils, est probablement inexact, aucun procès n’a été gagné par nos adversaires et puis le Japon est loin, nous n’avons pas à nous sentir concernés, concentrons-nous sur notre activité au sein de la SGF. "
Cette proposition des responsables de cellule est-elle complètement rassurante ?
• le projet spirituel est japonais,
• le président Ikéda dirige et contrôle personnellement les responsables de chaque continent,
• beaucoup de responsables nationaux sont japonais, ils sont assujettis aux instructions de Tokyo jusque dans les moindres détails,
• d’après Louis Hermant, les responsables nationaux nommeraient les responsables de rang moyen.
• des pressions financières, même s’il subsiste à Trets des cérémonies de dons annuels en fin de certains séminaires ;
• le harcèlement téléphonique d’adeptes en rupture ;
• des coupures avec les parents.
• des messages personnels d'insultes (merci Yvon)
Par contre, beaucoup de fidèles sont enfermés dans leur vision d’une réussite sur tous les plans apportée par leur pratique, se laissent dominer par un calendrier d’activités nombreuses au point de ne plus avoir de relations en dehors des pratiquants et, dans certain cas, de négliger leurs devoirs familiaux par manque de temps.
La Soka Gakkaï n'est pas reconnue par l’Union Bouddhiste de France et par l’Union Bouddhiste Européenne tout comme l'autre secte bouddhiste AUM !
"Aum Shinrikyo, la secte bouddhiste dirigée par Shoko Asahara et responsable de l'attaque au gaz sarin de 1995 sur le métro de Tokyo, devient le sujet des fanatiques bouddhistes japonais criminels en secret.'
Source : http://www.unadfi.org/groupe-et-mouvance/la-soka-gakkaï
L'erreur ou l'horreur ?
«Ce fut une pression constante», dit Christoffersen, regardant austèrement par rectangulaires, lunettes de soleil cerclées tout en décrivant le prosélytisme agressif qu'elle dit a été pratiqué par les deux membres du corps professoral et les étudiants dans ses classes affiliées à Soka Gakkai sur le campus. «Ils sont constamment après vous, essayant constamment de vous obtenir. Vous ne pouvez pas échapper."
Source : http://www.ocweekly.com/news/soka-unive ... ll-6416780
La présentation faite au public, le vocabulaire utilisé à l’intérieur de l’organisation (Bouddhisme correct, Bouddhisme orthodoxe), conduisent les fidèles à penser qu’ils pratiquent le seul (vrai) Bouddhisme. Daisaku Ikeda, le leader du mouvement, déclare dans 3ème civilisation de mars 1987: " nous personnifions le vrai Bouddhisme ".
Un Bouddhisme se réclamant plus de Nichiren Daishonin que de Shakyamuni
La mise en avant du moine japonais du 13ème siècle : Nichiren Daishonin le moine dément japonais comme rénovateur de l’ancienne loi, celle de Shakyamuni, se fait au détriment de ce dernier. Pour la Nichiren Shoshu et pour la SG, Nichiren Daishonin aurait déclaré qu’il est l’éternel bouddha (le bouddha fondamental). Cette déclaration est contestée par les autres écoles bouddhiques se réclamant de Nichiren, elles pensent que la notion de Bouddha fondamental a été élaborée bien après la mort de Nichiren par 2 grands prêtres de la Nichiren Shoshu.
Un Bouddhisme utilisant un prosélytisme agressif et les insultes anonymes
Faire de nouveaux adeptes, propager largement leur spiritualité, sauver ainsi le maximum d’humains est un devoir primordial, cela s’appelle en japonais " Kosen Rufu " et c’est souvent présenté à la SG comme une action décisive pour la paix dans le monde (si beaucoup d’hommes et de femmes partagent la même spiritualité, celle de la SG, la paix sera à portée de main !).
Shakyamuni n’aurait probablement pas été un artisan de Kosen Rufu, il déclare dans le Sutra du Lotus : " parce qu’il se conformera à la loi il n’y ajoutera ni n’en retranchera rien et, même à ceux qui aiment profondément la loi, il ne la leur prêchera pas en excès ".
Un Bouddhisme véhiculé par une organisation laïque
La SG a été fondée au Japon dans les années 30 comme une association de laïcs réunissant des fidèles de Nichiren Daishonin et en particulier ceux de l’école Nichiren Shoshu. La coopération entre l’école bouddhique et la très performante organisation laïque fut bénéfique et permit à l’ensemble de passer de quelques 200 à 300.000 fidèles en 1932 à environ 11 millions dans les années 80. La SG était le fer de lance sur les plans du prosélytisme et de la collecte de fonds au Japon, ainsi que pour l’expansion internationale.
Les moines de la Nichiren Shoshu s’inquiétèrent de cette situation où la SG devenait dominante ; en 1991, après quelques querelles, les 2 organisations se séparèrent brutalement. Des batailles eurent lieu dans des temples, un procès en diffamation fut intenté par la SG contre la Nichiren Shoshu à Los Angeles. La SG continue à traîner la Nichiren Shoshu dans la boue, au point que certains membres de la SGF se disent que ce combat ne devrait pas être fondé sur la haine. Aujourd’hui, la SG n’a plus de clergé mais se considère comme reliée directement à son leader spirituel le feu moine Nichiren Daishonin.
Une organisation très dépendante de Tokyo et très mobilisatrice
Certains responsables de cellules de base vantent à leurs membres la qualité du climat social à l’intérieur de la SGF. Ils indiquent que sur le " web " et dans des journaux des USA et du Sud-Est asiatique on peut lire des articles inquiétants concernant la SG au Japon, parlant de violences, d’accidents suspects, de compromission… " Tout cela, disent-ils, est probablement inexact, aucun procès n’a été gagné par nos adversaires et puis le Japon est loin, nous n’avons pas à nous sentir concernés, concentrons-nous sur notre activité au sein de la SGF. "
Cette proposition des responsables de cellule est-elle complètement rassurante ?
• le projet spirituel est japonais,
• le président Ikéda dirige et contrôle personnellement les responsables de chaque continent,
• beaucoup de responsables nationaux sont japonais, ils sont assujettis aux instructions de Tokyo jusque dans les moindres détails,
• d’après Louis Hermant, les responsables nationaux nommeraient les responsables de rang moyen.
• des pressions financières, même s’il subsiste à Trets des cérémonies de dons annuels en fin de certains séminaires ;
• le harcèlement téléphonique d’adeptes en rupture ;
• des coupures avec les parents.
• des messages personnels d'insultes (merci Yvon)
Par contre, beaucoup de fidèles sont enfermés dans leur vision d’une réussite sur tous les plans apportée par leur pratique, se laissent dominer par un calendrier d’activités nombreuses au point de ne plus avoir de relations en dehors des pratiquants et, dans certain cas, de négliger leurs devoirs familiaux par manque de temps.
La Soka Gakkaï n'est pas reconnue par l’Union Bouddhiste de France et par l’Union Bouddhiste Européenne tout comme l'autre secte bouddhiste AUM !
"Aum Shinrikyo, la secte bouddhiste dirigée par Shoko Asahara et responsable de l'attaque au gaz sarin de 1995 sur le métro de Tokyo, devient le sujet des fanatiques bouddhistes japonais criminels en secret.'
Source : http://www.unadfi.org/groupe-et-mouvance/la-soka-gakkaï
L'erreur ou l'horreur ?
«Ce fut une pression constante», dit Christoffersen, regardant austèrement par rectangulaires, lunettes de soleil cerclées tout en décrivant le prosélytisme agressif qu'elle dit a été pratiqué par les deux membres du corps professoral et les étudiants dans ses classes affiliées à Soka Gakkai sur le campus. «Ils sont constamment après vous, essayant constamment de vous obtenir. Vous ne pouvez pas échapper."
Source : http://www.ocweekly.com/news/soka-unive ... ll-6416780
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 30 mars16, 08:25
Modifié en dernier par Yvon le 30 mars16, 12:46, modifié 1 fois.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 30 mars16, 10:35Houp la, reprenons le copier/coller d'Yvon détourné puisque j'ai lu et possède ces deux ouvrages dans leur première édition originale.
Ce n'est pas du tout ce qu'en présente notre ami dynamique.
1) le premier ouvrage de Phillip HAMMOND & David MACHACEK, "Soka Gakkai in America" est une étude de l'influence japonaise comparée à l'islamisation aux USA. Il date de 1999.
2) le second ouvrage conforte l'étude du premier en l'actualisant et en constatant que nous sommes entrés dans le "choc des civilisations" entre islamisation mal comprise en Europe et l'influence japonaise par le biais d'une organisation laïque d'un bouddhisme dfférent, ultra national et à la seule gloire du Japon en guerre de civilisation contre l'Europe qui ne voit pas les dangers.
C'est un constat tout à fait différent !
D'un côté, deux ouvrages français universitaires sur le choc des civilisations au travers du Japon conquérant, comparé au danger équivalent de l'islamisation en Europet eu aux USA très mal maîtrisée. Ici la SG n'a été prise qu'en exemple, comme on aura pris "Les frères musulmans" autre mouvance laïque islamique d'infiltration et de choc des civilisations.
De l'autre, l'ouvrage fondamental sur la structure interne de la Soka Gakkai, best seller aux USA et au japon sur l'infiltration de laïques pour maîtriser le politique à son avantage.
color]
Et pour étude actualisée sur les dégâts de la Soka Gakkai aux USA :
Source répétée : http://www.ocweekly.com/news/soka-unive ... ll-6416780
Ces ouvrages ne sont pas du tout à la louange de la Soka Gakkaî, mais au péril du choc des civilisations. On ne permettra pas de prendre nos lecteurs internautes pour des gogos
Je rappelle enfin que j'ai créé ce sous-forum entier sur uniquement ke bouddhisme et que mes sujets sont autrement lus par milliers que des messages prosélytes.
Serviteur
Dernier point qui vous noie dans votre méthode de détourner mes travaux, la directricecde collection de l'Harmattan pour le Japon est une amie de très longue date dont l'Administrateur et kaboo sont informés. Rien à voir avec votre numéro de "Charlie Hebdo"
Ce n'est pas du tout ce qu'en présente notre ami dynamique.
1) le premier ouvrage de Phillip HAMMOND & David MACHACEK, "Soka Gakkai in America" est une étude de l'influence japonaise comparée à l'islamisation aux USA. Il date de 1999.
2) le second ouvrage conforte l'étude du premier en l'actualisant et en constatant que nous sommes entrés dans le "choc des civilisations" entre islamisation mal comprise en Europe et l'influence japonaise par le biais d'une organisation laïque d'un bouddhisme dfférent, ultra national et à la seule gloire du Japon en guerre de civilisation contre l'Europe qui ne voit pas les dangers.
C'est un constat tout à fait différent !
D'un côté, deux ouvrages français universitaires sur le choc des civilisations au travers du Japon conquérant, comparé au danger équivalent de l'islamisation en Europet eu aux USA très mal maîtrisée. Ici la SG n'a été prise qu'en exemple, comme on aura pris "Les frères musulmans" autre mouvance laïque islamique d'infiltration et de choc des civilisations.
De l'autre, l'ouvrage fondamental sur la structure interne de la Soka Gakkai, best seller aux USA et au japon sur l'infiltration de laïques pour maîtriser le politique à son avantage.
color]
Et pour étude actualisée sur les dégâts de la Soka Gakkai aux USA :
Source répétée : http://www.ocweekly.com/news/soka-unive ... ll-6416780
Ces ouvrages ne sont pas du tout à la louange de la Soka Gakkaî, mais au péril du choc des civilisations. On ne permettra pas de prendre nos lecteurs internautes pour des gogos
Là, ce n'est même plus de la diffamation, c'est carrément se moquer du monde avec un mensonge éhonté puisque j'ai donné toujours mes sources et ce n'est certes pas "Charlie Hebdo"Yvon a écrit :Bien que je les connaisse , Merci de mettre vos sources :
"Charlie Hebdo , Hors série n°18 par " Charlie saute sur les sectes " par Antonio Fischetti et Tignous, mai 2004."
Je rappelle enfin que j'ai créé ce sous-forum entier sur uniquement ke bouddhisme et que mes sujets sont autrement lus par milliers que des messages prosélytes.
Serviteur
Dernier point qui vous noie dans votre méthode de détourner mes travaux, la directricecde collection de l'Harmattan pour le Japon est une amie de très longue date dont l'Administrateur et kaboo sont informés. Rien à voir avec votre numéro de "Charlie Hebdo"
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 30 mars16, 12:46C'est toujours les mêmes ragots concernant la SG .
On en a déjà parlé , propos diffamatoires parfaitement infondés, allégations de toutes sortes de journaliste en manque d'écritures .
J'y vois beaucoup d'ignorances et de jalousies .
Une étude beaucoup plus sérieuse sur la Soka Gakkai .
Au Japon :
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=17649
Citoyens du monde est une étude du mouvement bouddhiste Soka Gakkai (Société pour la création de valeurs), fondé en 1930 au Japon, qui s'est rapidement développé après la Seconde Guerre mondiale, et qui compte désormais des membres dans le monde entier. Le livre retrace l'histoire du mouvement, d'abord essentiellement constitué d'éducateurs préoccupés par des réformes pédagogiques, et sa transformation en une école du bouddhisme de Nichiren. Il donne des précisions importantes sur l'entrée de la Soka Gakkai dans le monde politique au Japon, y compris des informations récentes sur les liens entre le Komeito (Parti pour un gouvernement intègre) fondé par la Soka Gakkai - et le Parti libéral démocrate (PLD) son opposant historique sur la scène politique japonaise, actuellement devenu son allié dans la coalition gouvernementale.
Le développement international de ce mouvement est traité dans un deuxième livre intitulé Citoyens du monde, le mouvement bouddhiste Soka Gakkai dans le monde.
David Machacek est maître de conférences à l'Université de Californie à Santa-Barbara, Etats-unis.
Bryan Wilson est professeur émérite de sociologie à l'Université d'Oxford, et emeritus fellow du « All Souls College » de l'Université d'Oxford, Grande-Bretagne.
Louis Hourmant, Groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS-EPHE). Traducteur avec Nathatie Le Béver de ce livre paru sous le titre Global Citizens aux éditions Oxford University Press en 2000.
Sommaire
Avant-propos par Phillip E. Hammond
Introduction par Bryan wilson et David Machacek
La Soka Gakkai dans une perspective historique par Noriyoshi Tamaru
L'héritage de Tsunesaburo Makiguchi : une éducation créatrice de valeurs et une citoyenneté mondiale par Dayle Bethel
Une reforme bouddhiste au XXe siècle : Causes et conséquences du confit entre la Soka Gakkai et les moines de la Nichiren Shoshu par Jane Hurst
La Soka Gakkai et la politique japonaise par Hiroshi Aruga
Le pouvoir réformateur du Komeito dans la politique japonaise des années 1990 par Daniel Metraux
Le rôle des femmes par Atsuko Usui
La Soka Gakkai et les médias japonais par Takesato Watanabe
Vers une organisation pilier ? par Karel Dobbelaere
Aux USA et en général :
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=17649
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endormi ?
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
L'auteur
Clark Strand a été moine bouddhiste zen et rédacteur en chef de Tricycle, magazine américain visant à faire connaître toutes les formes de bouddhisme aux Occidentaux. Il se consacre, depuis 1996, à l’écriture et à l’enseignement.
En France :
Ce qu'en dit Dennis Gira :
"...Aujourd’hui, la SGI transmet l’enseignement avec l’idée de shakubuku et dans l’urgence. Vu de l’extérieur, je comprends l’enseignement de la SGI : il faut trouver le moyen de vivre l’urgence, de propager, etc., mais avec une certaine prudence. Cela m’a amené à lire attentivement la charte de la Soka Gakkai internationale et je vais essayer de l’interpréter à travers tout ce que nous venons de dire…
“Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale, adhérons au but fondamental et à la mission qui consiste à contribuer à la paix, à la culture et à l’éducation, en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.”
Quand je lis ce passage, je vois en arrière plan exactement ce que Nichiren enseignait, parce qu‘à travers la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin, on revient à l’idée du Sûtra du lotus et on voit la véritable urgence qui implique l’idée de mission.
..... À la fin de la charte, on voit apparaître la nouveauté, l’adaptation qui est faite aujourd’hui : “Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l’esprit de tolérance et du respect des droits de l’Homme en nous fondant sur l’esprit humaniste du bouddhisme…” mais il ne s’agit pas de n’importe quel bouddhisme “… et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l’humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte.”…
En fait, je voulais montrer comment cette charte est en continuité totale avec ce que dit Nichiren Daishonin.
Dennis Gira est docteur en études extrême-orientales (Japon), diplômé de l’École Pratique des Hautes Études et professeur à l’Institut catholique de Paris.
Né à Chicago, aux États-Unis en 1943, il étudie la philosophie avant de partir vivre au Japon en 1969 où il apprend le japonais et étudie les religions du Japon. En 1977, il s'installe en France où il continue sa recherche sur le bouddhisme japonais. Depuis 1985, il donne des cours sur le bouddhisme et les religions du Japon à l’Institut catholique de Paris. Il est l’auteur, de plusieurs livres sur le bouddhisme et le dialogue des religions
[DOUBLON] d'ici :
http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 1-315.html
On en a déjà parlé , propos diffamatoires parfaitement infondés, allégations de toutes sortes de journaliste en manque d'écritures .
J'y vois beaucoup d'ignorances et de jalousies .
Une étude beaucoup plus sérieuse sur la Soka Gakkai .
Au Japon :
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=17649
Citoyens du monde est une étude du mouvement bouddhiste Soka Gakkai (Société pour la création de valeurs), fondé en 1930 au Japon, qui s'est rapidement développé après la Seconde Guerre mondiale, et qui compte désormais des membres dans le monde entier. Le livre retrace l'histoire du mouvement, d'abord essentiellement constitué d'éducateurs préoccupés par des réformes pédagogiques, et sa transformation en une école du bouddhisme de Nichiren. Il donne des précisions importantes sur l'entrée de la Soka Gakkai dans le monde politique au Japon, y compris des informations récentes sur les liens entre le Komeito (Parti pour un gouvernement intègre) fondé par la Soka Gakkai - et le Parti libéral démocrate (PLD) son opposant historique sur la scène politique japonaise, actuellement devenu son allié dans la coalition gouvernementale.
Le développement international de ce mouvement est traité dans un deuxième livre intitulé Citoyens du monde, le mouvement bouddhiste Soka Gakkai dans le monde.
David Machacek est maître de conférences à l'Université de Californie à Santa-Barbara, Etats-unis.
Bryan Wilson est professeur émérite de sociologie à l'Université d'Oxford, et emeritus fellow du « All Souls College » de l'Université d'Oxford, Grande-Bretagne.
Louis Hourmant, Groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS-EPHE). Traducteur avec Nathatie Le Béver de ce livre paru sous le titre Global Citizens aux éditions Oxford University Press en 2000.
Sommaire
Avant-propos par Phillip E. Hammond
Introduction par Bryan wilson et David Machacek
La Soka Gakkai dans une perspective historique par Noriyoshi Tamaru
L'héritage de Tsunesaburo Makiguchi : une éducation créatrice de valeurs et une citoyenneté mondiale par Dayle Bethel
Une reforme bouddhiste au XXe siècle : Causes et conséquences du confit entre la Soka Gakkai et les moines de la Nichiren Shoshu par Jane Hurst
La Soka Gakkai et la politique japonaise par Hiroshi Aruga
Le pouvoir réformateur du Komeito dans la politique japonaise des années 1990 par Daniel Metraux
Le rôle des femmes par Atsuko Usui
La Soka Gakkai et les médias japonais par Takesato Watanabe
Vers une organisation pilier ? par Karel Dobbelaere
Aux USA et en général :
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=17649
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endormi ?
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
L'auteur
Clark Strand a été moine bouddhiste zen et rédacteur en chef de Tricycle, magazine américain visant à faire connaître toutes les formes de bouddhisme aux Occidentaux. Il se consacre, depuis 1996, à l’écriture et à l’enseignement.
En France :
Ce qu'en dit Dennis Gira :
"...Aujourd’hui, la SGI transmet l’enseignement avec l’idée de shakubuku et dans l’urgence. Vu de l’extérieur, je comprends l’enseignement de la SGI : il faut trouver le moyen de vivre l’urgence, de propager, etc., mais avec une certaine prudence. Cela m’a amené à lire attentivement la charte de la Soka Gakkai internationale et je vais essayer de l’interpréter à travers tout ce que nous venons de dire…
“Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale, adhérons au but fondamental et à la mission qui consiste à contribuer à la paix, à la culture et à l’éducation, en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.”
Quand je lis ce passage, je vois en arrière plan exactement ce que Nichiren enseignait, parce qu‘à travers la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin, on revient à l’idée du Sûtra du lotus et on voit la véritable urgence qui implique l’idée de mission.
..... À la fin de la charte, on voit apparaître la nouveauté, l’adaptation qui est faite aujourd’hui : “Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l’esprit de tolérance et du respect des droits de l’Homme en nous fondant sur l’esprit humaniste du bouddhisme…” mais il ne s’agit pas de n’importe quel bouddhisme “… et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l’humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte.”…
En fait, je voulais montrer comment cette charte est en continuité totale avec ce que dit Nichiren Daishonin.
Dennis Gira est docteur en études extrême-orientales (Japon), diplômé de l’École Pratique des Hautes Études et professeur à l’Institut catholique de Paris.
Né à Chicago, aux États-Unis en 1943, il étudie la philosophie avant de partir vivre au Japon en 1969 où il apprend le japonais et étudie les religions du Japon. En 1977, il s'installe en France où il continue sa recherche sur le bouddhisme japonais. Depuis 1985, il donne des cours sur le bouddhisme et les religions du Japon à l’Institut catholique de Paris. Il est l’auteur, de plusieurs livres sur le bouddhisme et le dialogue des religions
[DOUBLON] d'ici :
http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 1-315.html
Modifié en dernier par Marmhonie le 30 mars16, 21:58, modifié 1 fois.
Raison : Doublon de message.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 03 avr.16, 21:20Bonjour tout le monde, je vous avoue que j'ai assez bien survolé le fofo, c'était un peu long au final pour souvent dire la même chose.
Je tiens à préciser que j'ai 23 ans et que je suis bouddhiste du mouvement nichiren depuis toujours, mes parents s'étant "convertis" avant ma naissance.
Je suis d'avis et cela depuis toujours que toutes les religions sont des sectes et toutes les sectes des religions, elles sont basées sur un culte, avec des règles à suivre plus ou moins importantes, un grand chef (ex : le Pape chez les Catholiques).
Je vois que beaucoup considèrent le bouddhisme de nichiren comme une secte. C'est vrai qu'il y a des pratiquants qui partent dans l'extrême, ils disent qu'il FAUT lire tous les livres, il FAUT prier deux fois par jour, blablabla.
Personnellement je ne prie que quand il y a une catastrophe naturelle, des attentats, ou que le parent d'un ami est malade ou mort. En général. Il m'arrive de prier pour moi, c'est vrai, quand je suis stressée, quand un évènement important arrive ou que je veux qu'il arrive.
Je tiens à préciser que la prière n'est pas magique, j'ai compris très tôt, encore enfant, que c'étaient les vibrations qu'elle crée (nous prions avec la voix du ventre, ce qui provoque des vibrations) qui nous détendent. Le fait d'être détendu et coupé du monde extérieur permet d'être en phase avec soi-même. De là nous prions pour une raison qui nous concerne (un travail, un examen..), nous sommes très concentrés sur ce but, nous nous donnons du courage et alors nous mettons tout en oeuvre pour arriver à notre but. Ce n'est pas de la magie mais plus du bourrage de crâne volontaire (deux fois par jour, je vais prier 15 minutes en répétant dans ma tête que je dois réussir mes examens).
Il y a des gens qui sont conscients de ça, mais la plupart ne le sont pas. Comme pour toute prière, dans toute religion, il y a les gens qui ont les yeux ouverts, et les autres..
Personnellement, en 23 ans, je 'ai jamais rien ressenti comme sectaire. Oui, il y a un magasin, comme dans toute religion, mais rien n'est obligatoire. En bref, que tu aies un juzu ou non, le principal c'est que tu saches poser tes fesses dans un endroit calme pour prier, on se fiche totalement que tu aies ou non des "objets de culte".
J'ai vu sur certaines sites qu'on forçait les gens à acheter. Sachez que tout ce que j'ai acheté depuis toutes ces années c'est un Juzu (c'est un genre de collier à boules à mettre entre les doigts) et un livre sur la jeunesse qui m'a beaucoup aidée quand j'étais totalement perdue.
C'est tout, rien de plus. Alors, franchement, j'ai du mal à voir ma religion comme une secte "money money c'est trop cool".
Il y a une réunion tous les premiers dimanches du mois, pendant laquelle nous prions pour la paix dans le monde, tous ensemble.
Il n'y a pas de photos du président de la SGI, il n'est pas vénéré, seulement respecté. Si vous regardiez certaines de ses vidéos, dans lesquelles il parle des problèmes du monde, de la paix, du chemin vers la paix, vous comprendrez pourquoi.
Ensuite pour ce qui est du texte, dans la petite boite ( je parle avec des mots simples pour les non initiés, histoire que vous ne floodiez pas google). Je suis d'avis qu'un objet de culte aide les gens à se concentrer. En effet, prier face à un mur, en général, ça ne donne pas très envie. Mais une fois qu'on a un objet assimilé à la prière, une routine s'y forme autour et la prière est plus simple (ex : le tapis, chez les musulmans).
Je ne vois pas ce parchemin comme un objet magique sans lequel on n'arrive à rien. D'ailleurs c'est simple je ne l'ai pas, seule ma maman l'a.
Pourquoi je ne l'ai pas? Parce que pour l'obtenir, il faut prendre le contrôle de la prière dans le temple. Prendre le contrôle de la pière, c'est s'asseoir sur une chaise au millieu et devant tout le monde, devant un micro, et prier. C'est très utile puisque ça permet que l'on chante/prie en harmonie, puisque nous suivons une voix de base. Sauf que moi, me mettre devant plein de gens avec un micro, c'est pas mon truc. Alors le parchemin, basta.
Avoir e parchemin, comme vous le comprenez n'est pas obligatoire, personne ne m'a jamais dit que je devrais faire en sorte de l'avoir, tout le monde s'en fiche.
Je pense que, du moins dans mon temple/centre, les pratiquants du bouddhisme se fichent de ce que vous avez, de ce que vous faites, du moment que vous êtes une bonne personne et que vous êtes heureux.
Par ailleurs, comme dans beaucoup de religions, les modifications corporelles sont interdites. J'ai des tatouages, des piercings, j'ai coloré mes cheveux dans toutes les couleurs de l'arc en ciel. Et pourtant, personne ne m'a jamais rien dit.
Parce qu'il y a des règles importantes (ne pas blesser, ne pas tuer) et moins importantes (ne pas consommer d'alcool, ne pas modifier son corps).
Je pense que la plupart des gens qui critiquent la SGI, l'ont abordée avec une mauvaise approche.
D'un point de vue extérieur, des gens qui prient en choeurs, ça fait toujours peur. Moi-même quand je vais à l'église (le reste de ma famille est soit catholique soit agnostique, soit rien du tout), je n'aime pas trop le moment de la prière, parce que je trouve ça bizarre.
Mais quand on est dans la prière, et qu'on ressent l'énergie positive de 150 personnes qui sont en train de prier en même temps pour que la paix dans le monde arrive, comment on pourrait dire que cette religion craint?
Je veux dire, il y a tellement de cultes dont les pratiquants prient seulement pour eux, juste ce qui les touche personnellement, les choses qu'ils veulent eux et rien qu'eux. Alors oui nous avons une partie de la prière "autres voeux" pour nous, mais nous avons d'abord celle pour les défunts, pour la paix dans le monde.. Et nous passons tous par ces prières.
Je sais que d'un point de vue extérieur cette religion peut paraître ignoble.. Il y a parfois des centres qui n'ont rien de bouddhistes parce que contrôlés par de mauvaises personnes. Je connais d'ailleurs un centre Tibétain comme ça, soi disant des bouddhistes mais concentrés sur l'argent et la fainéantise, le rabaissement des autres et la convoitise..
La SGI peut paraître bizarre, parce qu'elle a un parti politique au Japon. Mais beaucoup de cultes ont des partis politiques.. Est-ce qu'on n'a pas des partis catholiques? Des partis Islamistes ou musulmans (à savoir que ce n'est pas la même chose). Chaque culte a ses tares, chaque culte foire sur un domaine ou un autre.
Ce qu'il faut faire c'est passer au dessus, et ne se servir que du bon côté.
Et ceux qui sont concentrés à convertir le monde entier, je les comprend, parce qu'ils voient leur vie devenir de plus en plus belle et ils savent qu'on prie pour la paix. Mais ce qu'ils oublient, c'est que la plupart des religions le font. Inutile de convertir le monde à ce bouddhisme, convertissons les juste à l'amour. Le reste on s'en fiche..
On a tous nos tares, mais juste, n'abaissez pas une religion simplement parce que vous ne la connaissez pas ou mal.
Je tiens à préciser que j'ai 23 ans et que je suis bouddhiste du mouvement nichiren depuis toujours, mes parents s'étant "convertis" avant ma naissance.
Je suis d'avis et cela depuis toujours que toutes les religions sont des sectes et toutes les sectes des religions, elles sont basées sur un culte, avec des règles à suivre plus ou moins importantes, un grand chef (ex : le Pape chez les Catholiques).
Je vois que beaucoup considèrent le bouddhisme de nichiren comme une secte. C'est vrai qu'il y a des pratiquants qui partent dans l'extrême, ils disent qu'il FAUT lire tous les livres, il FAUT prier deux fois par jour, blablabla.
Personnellement je ne prie que quand il y a une catastrophe naturelle, des attentats, ou que le parent d'un ami est malade ou mort. En général. Il m'arrive de prier pour moi, c'est vrai, quand je suis stressée, quand un évènement important arrive ou que je veux qu'il arrive.
Je tiens à préciser que la prière n'est pas magique, j'ai compris très tôt, encore enfant, que c'étaient les vibrations qu'elle crée (nous prions avec la voix du ventre, ce qui provoque des vibrations) qui nous détendent. Le fait d'être détendu et coupé du monde extérieur permet d'être en phase avec soi-même. De là nous prions pour une raison qui nous concerne (un travail, un examen..), nous sommes très concentrés sur ce but, nous nous donnons du courage et alors nous mettons tout en oeuvre pour arriver à notre but. Ce n'est pas de la magie mais plus du bourrage de crâne volontaire (deux fois par jour, je vais prier 15 minutes en répétant dans ma tête que je dois réussir mes examens).
Il y a des gens qui sont conscients de ça, mais la plupart ne le sont pas. Comme pour toute prière, dans toute religion, il y a les gens qui ont les yeux ouverts, et les autres..
Personnellement, en 23 ans, je 'ai jamais rien ressenti comme sectaire. Oui, il y a un magasin, comme dans toute religion, mais rien n'est obligatoire. En bref, que tu aies un juzu ou non, le principal c'est que tu saches poser tes fesses dans un endroit calme pour prier, on se fiche totalement que tu aies ou non des "objets de culte".
J'ai vu sur certaines sites qu'on forçait les gens à acheter. Sachez que tout ce que j'ai acheté depuis toutes ces années c'est un Juzu (c'est un genre de collier à boules à mettre entre les doigts) et un livre sur la jeunesse qui m'a beaucoup aidée quand j'étais totalement perdue.
C'est tout, rien de plus. Alors, franchement, j'ai du mal à voir ma religion comme une secte "money money c'est trop cool".
Il y a une réunion tous les premiers dimanches du mois, pendant laquelle nous prions pour la paix dans le monde, tous ensemble.
Il n'y a pas de photos du président de la SGI, il n'est pas vénéré, seulement respecté. Si vous regardiez certaines de ses vidéos, dans lesquelles il parle des problèmes du monde, de la paix, du chemin vers la paix, vous comprendrez pourquoi.
Ensuite pour ce qui est du texte, dans la petite boite ( je parle avec des mots simples pour les non initiés, histoire que vous ne floodiez pas google). Je suis d'avis qu'un objet de culte aide les gens à se concentrer. En effet, prier face à un mur, en général, ça ne donne pas très envie. Mais une fois qu'on a un objet assimilé à la prière, une routine s'y forme autour et la prière est plus simple (ex : le tapis, chez les musulmans).
Je ne vois pas ce parchemin comme un objet magique sans lequel on n'arrive à rien. D'ailleurs c'est simple je ne l'ai pas, seule ma maman l'a.
Pourquoi je ne l'ai pas? Parce que pour l'obtenir, il faut prendre le contrôle de la prière dans le temple. Prendre le contrôle de la pière, c'est s'asseoir sur une chaise au millieu et devant tout le monde, devant un micro, et prier. C'est très utile puisque ça permet que l'on chante/prie en harmonie, puisque nous suivons une voix de base. Sauf que moi, me mettre devant plein de gens avec un micro, c'est pas mon truc. Alors le parchemin, basta.
Avoir e parchemin, comme vous le comprenez n'est pas obligatoire, personne ne m'a jamais dit que je devrais faire en sorte de l'avoir, tout le monde s'en fiche.
Je pense que, du moins dans mon temple/centre, les pratiquants du bouddhisme se fichent de ce que vous avez, de ce que vous faites, du moment que vous êtes une bonne personne et que vous êtes heureux.
Par ailleurs, comme dans beaucoup de religions, les modifications corporelles sont interdites. J'ai des tatouages, des piercings, j'ai coloré mes cheveux dans toutes les couleurs de l'arc en ciel. Et pourtant, personne ne m'a jamais rien dit.
Parce qu'il y a des règles importantes (ne pas blesser, ne pas tuer) et moins importantes (ne pas consommer d'alcool, ne pas modifier son corps).
Je pense que la plupart des gens qui critiquent la SGI, l'ont abordée avec une mauvaise approche.
D'un point de vue extérieur, des gens qui prient en choeurs, ça fait toujours peur. Moi-même quand je vais à l'église (le reste de ma famille est soit catholique soit agnostique, soit rien du tout), je n'aime pas trop le moment de la prière, parce que je trouve ça bizarre.
Mais quand on est dans la prière, et qu'on ressent l'énergie positive de 150 personnes qui sont en train de prier en même temps pour que la paix dans le monde arrive, comment on pourrait dire que cette religion craint?
Je veux dire, il y a tellement de cultes dont les pratiquants prient seulement pour eux, juste ce qui les touche personnellement, les choses qu'ils veulent eux et rien qu'eux. Alors oui nous avons une partie de la prière "autres voeux" pour nous, mais nous avons d'abord celle pour les défunts, pour la paix dans le monde.. Et nous passons tous par ces prières.
Je sais que d'un point de vue extérieur cette religion peut paraître ignoble.. Il y a parfois des centres qui n'ont rien de bouddhistes parce que contrôlés par de mauvaises personnes. Je connais d'ailleurs un centre Tibétain comme ça, soi disant des bouddhistes mais concentrés sur l'argent et la fainéantise, le rabaissement des autres et la convoitise..
La SGI peut paraître bizarre, parce qu'elle a un parti politique au Japon. Mais beaucoup de cultes ont des partis politiques.. Est-ce qu'on n'a pas des partis catholiques? Des partis Islamistes ou musulmans (à savoir que ce n'est pas la même chose). Chaque culte a ses tares, chaque culte foire sur un domaine ou un autre.
Ce qu'il faut faire c'est passer au dessus, et ne se servir que du bon côté.
Et ceux qui sont concentrés à convertir le monde entier, je les comprend, parce qu'ils voient leur vie devenir de plus en plus belle et ils savent qu'on prie pour la paix. Mais ce qu'ils oublient, c'est que la plupart des religions le font. Inutile de convertir le monde à ce bouddhisme, convertissons les juste à l'amour. Le reste on s'en fiche..
On a tous nos tares, mais juste, n'abaissez pas une religion simplement parce que vous ne la connaissez pas ou mal.
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 08 avr.16, 10:01Le pire dans tout ça, c'est que depuis des années nous rappelons qu'il n'existe pas de noion de "secte" en francophonie laïque au niveau législatif et c'est au moins une cinquantaine de fois que j'ai rappelé qu'on doit seulement parler de dérives sectaires et de mouvances religieuses.Fulopu a écrit :Je suis d'avis et cela depuis toujours que toutes les religions sont des sectes et toutes les sectes des religions.
Mais non, il viendra toujours quelqu'un pour remettre les compteurs à zéro et se plaindre d'un vocable non reconnu et illégal au niveau judiciaire en francophonie laïque.
Cette fausse argumentation est donc bien lassante pour rien.
Ce sous-forum bouddhiste offre une emprise aux ultras et nullement au bouddhisme qui est compassion, prière, accueil constant, paix et tolérance. J'en suis fort attristé, entre la soka gakkai d'extrême droite fanatique ayant été le mentor du nazisme nippon dans l'extermination des chinois sous l'idéologie folle du moine dément Nichiren.
Ce sous-forum laisse absents les tibétains, les chinois, dont trois internautes ultra radicalisés font taire par tous les moyens la liberté d'expression au nom de leur Vérité absolue.
Comme nous sommes si loin du bouddhisme, quelle tristesse et quelle haine ici aussi se trâme.
Et pour qu'on ne puisse seulement accéder à la richesse infinie de sa spiritualité douce, on l'a écartée de son contexte historique, l'hindouisme.
On aurait voulu structurer un sous-forum d'agression qu'on ne s'y serait pas pris autrement. Qu'est-ce que vient faire le Bouddhisme dans l'Athéisme, franchement, isolé de toute religion ?
Et quand je vois que la Scientologie est collée avec l'hindouisme, mouvance interdite en France pour escroquerie en bande organisée, en place du bouddhisme, scandale de tous les scandales, je suis bien content d'être français et surtout par issu du Québec qui est le paradis fiscal de toutes les dérives sectaires les plus extrémistes au monde, bien protégées par la législation la plus floue au monde.
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 09 avr.16, 02:10C'est du trés grand n'importe quoi . La Soka gakkai est une organisation religieuse et non politique . Comme toujours Marmhonie vous faites des accusations complètement fausse qui ne repose sur rien .la soka gakkai d'extrême droite fanatique ayant été le mentor du nazisme nippon dans l'extermination des chinois sous l'idéologie folle du moine dément Nichiren.
Durant la Seconde Guerre Mondiale Le Président de la Soka Gakkai fut interné en prison pour s'être opposé au gouvernement militariste .
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur.
Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
http://www.nichiren-etudes.net/articles ... gakkai.htm
Ce qui c'est passé également c'est que les enseignement bouddhiques furent déformés et manipulés à des fin nationalistes Ainsi dans le bouddhisme de Nichiren l'enseignement de celui ci fut falsifié .
En 1936 le professeur Asai de l'université Rissho ayant constaté les modifications et falcifications faites sur les écrits de Nichiren (Goshos) par les autorités religieuses gouvernementales , le professeur Asai avait écrit avec un certain courage .
" Le bouddhisme est une religion universelle qui n'a pas de frontières. Nichiren considére que les êtres humains sont comme ses enfants . Si on limite l'immense compassion de Nichiren à l'intérieur seule du Japon celà restreint la grandeur de ses enseignements .
(Au vue des écrits modifiés et falsifiés ) je suis profondément triste quand je pense à l'avenir de la diffusion de son enseignement ."
Modifié en dernier par Yvon le 10 avr.16, 00:20, modifié 1 fois.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 09 avr.16, 03:34Yvon a écrit :La soka gakkai est une organisation religieuse et non politique.
Ah, j'ai mal au ventre tellement je ris !
C'est la meilleure blague que j'ai jamais entendue sur les religions.
Excellent
Aaaaaahhhhh
En 1996, la Soka Gakkai infiltrait tellement les politiques qu'elle faillit être interdite comme la Scientologie en France et au Japon !
Source : http://www.liberation.fr/planete/1996/0 ... ise_164861
"La Soka Gakkai infiltre la politique japonaise, sous couvert de religion, la riche organisation poursuit une stratégie de conquête du pouvoir
Nous n'avons pas de rôle politique», «nous sommes pour la paix dans le monde»... L'image bienveillante que veut donner d'elle-même la secte bouddhique japonaise Soka Gakkai (littéralement: société pour la création de valeurs), surtout à l'étranger, s'accommode mal d'une réalité japonaise plus complexe. Ici, la richissime organisation est au coeur d'un débat enflammé: «A la peur des rouges, thème favori du Parti libéral-démocrate (PLD, le parti dominant au Japon, ndlr) pendant la guerre froide, a succédé la peur de la Soka Gakkai», résume un bon connaisseur de la vie politique locale.
La virulence des attaques dont fait l'objet la Soka Gakkai traduit l'existence d'un malaise face à l'organisation bouddhiste la plus puissante du Japon (ses biens sont estimés à une centaine de milliards de dollars). La Soka Gakkai revendique plus de 8 millions de fidèles dans l'archipel (selon certains experts, ils seraient, en fait, moitié moins nombreux), plus un million à l'étranger, avec des antennes dans plus de 70 pays, y compris la France. Elle possède, entre autres, un quotidien, le Sheikyo Shimbu (plus de 5,5 millions d'exemplaires), et sa propre université, Soka Daigaku. La politique? La Soka Gakkai a commencé à s'y intéresser dès le milieu des années 50 en présentant ses candidats aux élections locales. En 1964, elle fonde même son propre parti, le Komeito, le «parti du gouvernement propre». Récemment, ce dernier comptait 52 représentants parmi les 511 députés siégeant à la Diète, ainsi que de nombreux élus locaux, surtout à Tokyo. La secte bouddhique n'est pas la seule, parmi les «nouvelles religions», à entretenir des liens avec les milieux politiques (2). La Rissho Kosei-kai (6,5 millions de membres) est connue pour son soutien au PLD. Mais «le mouvement a été initié par la Soka Gakkai», explique Teruo Maruyama, spécialiste des nouvelles religions.
Conquête du pouvoir.
Officiellement, les liens organiques entre la Soka Gakkai et le Komeito sont rompus depuis 1970. A cette époque, l'importance prise par la secte dans la vie politique commençait à inquiéter. L'organisation fut accusée d'avoir empêché la diffusion d'un livre critique (la Soka Gakkai disséquée, de Kotatsu Fujiwara) et l'affaire prit une telle ampleur dans l'opinion que son président de l'époque, Daisaku Ikeda, devenu entre-temps président d'honneur, dut présenter des excuses, sans toutefois reconnaître avoir exercé des pressions. Reste que l'ouvrage ne fut jamais mis en vente par crainte de représailles... «Après cette campagne, la Soka Gakkai a officiellement abandonné son objectif d'imposer Nichiren Shoshu comme religion nationale», ajoute Maruyama. Officiellement laïque, la Soka Gakkai se réclame de cette école de la religion bouddhiste, fondée par le moine Nichiren au XIIIe siècle. Mais elle en fut excommuniée en 1991 pour avoir voulu s'affranchir de l'autorité spirituelle de Nichiren Shoshu, ce qui sema un certain trouble parmi ses membres.
Ces épisodes mouvementés n'ont pas fondamentalement modifié les relations entre la secte et le Komeito. En 1994, ce dernier a fusionné avec plusieurs petits partis pour former le Shinshinto, première formation d'opposition. Mais, pour la majorité des députés, la Soka Gakkai poursuit toujours la même stratégie de conquête du pouvoir, habilement orchestrée en sous-main par le maître incontesté, Daisaku Ikeda, 67 ans. «Une stratégie méticuleuse d'infiltration dans les hautes sphères de l'Etat, dit-on dans les rangs du PLD. Chaque année, l'université de Soka prépare une partie de ses étudiants aux concours d'entrée dans les ministères.» Le ministère des Affaires étrangères, où la secte compterait de nombreux membres, serait l'une de ses cibles principales. Contactée a plusieurs reprises à Tokyo, la Soka Gakkai a refusé de recevoir Libération.
Commentateur politique proche du PLD, Kotaro Tawara a résumé récemment les craintes qu'inspire l'organisation: «Si Ikeda et ses fidèles prennent le pouvoir, ils exerceront, sans aucun doute, une force tyrannique» (3). Une analyse que confirme un ancien responsable de l'organisation, qui refuse d'être cité: «Quand j'ai quitté la secte, j'ai été menacé de mort plusieurs fois, nous raconte-t-il. Nuit et jour, je recevais des coups de téléphone anonymes.» Depuis, il vit barricadé chez lui. «Quand j'étais membre (jusqu'à l'excommunication de la Soka Gakkai, en 1991, ndlr), l'organisation s'occupait essentiellement de politique. Il y avait peu de place pour la religion. A chaque élection, nous étions tous mobilisés.»
Bientôt des ministres?
C'est un tout autre tableau qu'avait dressé en décembre, devant la Diète, le président de la Soka Gakkai, Einosuke Akiya: «Les activités politiques n'occupent qu'une petite partie de notre organisation.» Un commentaire qui fait bondir l'ancien dirigeant de la secte: «C'est tout le contraire!», tempête-t-il en brandissant un planning de l'époque rempli de réunions politiques. Député Shinshinto (ex-Komeito), Otohiko Endo s'étonne de la virulence du débat sur les liens entre la Soka Gakkai et le monde politique: «Nous avons une conscience religieuse et nous faisons de la politique. Où est le problème?», dit-il à Libération.
Pour Katsuhiko Shirakawa, député PLD, le problème, c'est Daisaku Ikeda et sa stratégie de conquête du pouvoir. Le 8 août 1993, rapporte Shirakawa (3), le «président d'honneur» Ikeda réunit les dirigeants de la secte à Nagano. Le Premier ministre Morihiro Hosokawa est sur le point d'annoncer la formation de son gouvernement, qui comprendra des membres du Komeito. «Ikeda dit (aux dirigeants de Soka Gakkai): Vous avez fait du bon travail. Notre tour est venu. Bientôt, notre parti aura des ministres. Vous le savez, tous ces ministres sont vos hommes. Ne l'oubliez pas.»
La Diète s'inquiète.
Selon le député Endo, la Constitution n'interdit pas aux organisations religieuses de s'intéresser à la politique. «Bien sûr, comme d'autres organisations religieuses, la Soka Gakkai exerce une influence sur les scrutins», dit-il. Il admet même que la Soka Gakkai a réuni «5 à 6 millions de votes sur les 12,5 millions qui se sont portés sur le Shinshinto» lors des élections à la Chambre haute, en juillet dernier. Dans les rangs du PLD, en revanche, où la victoire surprise du Shinshinto à ce scrutin a fait l'effet d'une douche froide, on s'élève contre une telle immixtion de la secte dans la vie politique en rappelant l'article 20 de la Constitution: «Aucune organisation religieuse (...) ne saurait exercer une autorité politique.»
Exploitant le traumatisme de l'affaire Aum Shinrikyo et de ses onze morts intoxiqués au gaz sarin dans le métro de Tokyo, la majorité à la Diète a lancé l'an dernier une campagne pour la révision de la loi de 1951 sur les organisations religieuses. Officiellement, il s'agit d'accroître la transparence des sectes. Mais les leaders de l'opposition y voient surtout un moyen, pour le PLD, de s'en prendre à leur parti. Il est évident, pour tout le monde, au Japon, que la croisade du PLD n'est pas sans arrière-pensées. Mais la Soka Gakkai sait faire preuve de sens politique quand il le faut. Son leader, Daisaku Ikeda, l'a lui-même avoué à la BBC, fin 1995: «Nous voulons promouvoir une bonne religion. La religion est un concept métaphysique, mais il est nécessaire d'en faire la publicité, comme pour n'importe quel bon produit.»
(1) Dans le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes, rendu public le 10 janvier 1996, la Soka Gakkai est classée parmi les «sectes orientalistes».
(2) Il existe plusieurs milliers de «nouvelles religions» au Japon. Nées dans les années 30, elles ont pris leur essor après la guerre.
(3) Dans un article paru dans le Shinshinto et la Soka Gakkai, publié par Shigatsu-kai (février 1995).
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 09 avr.16, 04:07Comme votre source vous confondez Sokka Gakkai et le parti Komeito .
La Charte de la SGI est trés claire :
La SGI s'est donné une charte pour éclairer son action internationale en faveur de la paix, de la culture et de l'éducation, et du rapprochement entre les peuples. Chaque association affiliée à la SGI dans le monde a également adopté cette charte.
Préambule
Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale (SGI) adhérons au but fondamental et à la mission qui consistent à contribuer à la paix, la culture et l'éducation en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.
Nous sommes conscients qu'à aucun autre moment de l'histoire l'humanité n'a expérimenté une si puissante juxtaposition de la guerre et de la paix, de la discrimination et de l'égalité, de la pauvreté et de l'abondance qu'au XXe siècle ; que le développement de technologies militaires toujours plus sophistiquées, comme le montre l'exemple des armes nucléaires, a créé une situation où la survie même de l'espèce humaine se trouve en jeu ; que la réalité de discriminations ethniques et religieuses violentes entraîne un cycle infini de conflits ; que l'égoïsme de l'humanité et l'intolérance ont engendré des problèmes de dimension mondiale, notamment la dégradation de l'environnement naturel et l'élargissement du fossé économique entre nations développées et en voie de développement, avec de graves répercussions pour l'avenir collectif de l'humanité.
Nous croyons que le bouddhisme de Nichiren Daishonin, philosophie humaniste fondée sur un respect illimité du caractère sacré de la vie et sur une compassion capable de tout englober, permet aux êtres humains de cultiver et de faire jaillir la sagesse qui leur est inhérente et, en nourrissant la créativité de l'esprit humain, permettra de surmonter les difficultés et les crises à laquelle l'humanité est confrontée afin de réaliser une société de coexistence prospère et pacifique. Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l'esprit de tolérance et du respect des droits de l'Homme en nous fondant sur l'esprit humaniste du bouddhisme, et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l'humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte qui affirme les buts et principes suivants :
Buts et principes
1. La SGI s'engage à contribuer à la paix, la culture et l'éducation pour le bonheur et le bien-être de toute l'humanité en se fondant sur le respect bouddhique du caractère sacré de la vie.
2. La SGI, fondée sur l'idéal de citoyen du monde, s'engage à veiller au respect des droits humains fondamentaux et à ne pas créer de discrimination entre les êtres humains, quelle que soit leur origine.
3. La SGI s'engage à respecter et à protéger la liberté de religion et la liberté d'expression en matière religieuse.
4. La SGI s'engage à œuvrer à la compréhension du bouddhisme de Nichiren Daishonin par des échanges profonds, contribuant ainsi au bonheur de chacun.
5. La SGI s'engage, par le biais des organisations qui la constituent, à encourager ses membres à contribuer à la prospérité de leurs sociétés respectives en tant que bons citoyens.
6. La SGI s'engage à respecter l'indépendance et l'autonomie des organisations qui la constituent, en s'accordant avec les conditions qui prévalent dans chaque pays.
7. En se fondant sur l'esprit bouddhiste de tolérance, la SGI s'engage à respecter les autres religions, à dialoguer et à œuvrer avec elles à la résolution des problèmes fondamentaux auxquels l'humanité est confrontée.
8. La SGI s'engage à respecter la diversité des cultures et à promouvoir les échanges culturels; afin de contribuer à la création d'une société internationale de compréhension mutuelle et d'harmonie.
9. La SGI s'engage à promouvoir la protection de la nature et de l'environnement en se fondant sur l'idéal bouddhique de symbiose.
10. La SGI s'engage à contribuer à la promotion de l'éducation, dans la recherche de la vérité aussi bien que dans le développement des connaissances, pour permettre à tous les êtres humains de cultiver leurs caractères et de goûter des vies épanouies et heureu
La Charte de la SGI est trés claire :
La SGI s'est donné une charte pour éclairer son action internationale en faveur de la paix, de la culture et de l'éducation, et du rapprochement entre les peuples. Chaque association affiliée à la SGI dans le monde a également adopté cette charte.
Préambule
Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale (SGI) adhérons au but fondamental et à la mission qui consistent à contribuer à la paix, la culture et l'éducation en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.
Nous sommes conscients qu'à aucun autre moment de l'histoire l'humanité n'a expérimenté une si puissante juxtaposition de la guerre et de la paix, de la discrimination et de l'égalité, de la pauvreté et de l'abondance qu'au XXe siècle ; que le développement de technologies militaires toujours plus sophistiquées, comme le montre l'exemple des armes nucléaires, a créé une situation où la survie même de l'espèce humaine se trouve en jeu ; que la réalité de discriminations ethniques et religieuses violentes entraîne un cycle infini de conflits ; que l'égoïsme de l'humanité et l'intolérance ont engendré des problèmes de dimension mondiale, notamment la dégradation de l'environnement naturel et l'élargissement du fossé économique entre nations développées et en voie de développement, avec de graves répercussions pour l'avenir collectif de l'humanité.
Nous croyons que le bouddhisme de Nichiren Daishonin, philosophie humaniste fondée sur un respect illimité du caractère sacré de la vie et sur une compassion capable de tout englober, permet aux êtres humains de cultiver et de faire jaillir la sagesse qui leur est inhérente et, en nourrissant la créativité de l'esprit humain, permettra de surmonter les difficultés et les crises à laquelle l'humanité est confrontée afin de réaliser une société de coexistence prospère et pacifique. Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l'esprit de tolérance et du respect des droits de l'Homme en nous fondant sur l'esprit humaniste du bouddhisme, et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l'humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte qui affirme les buts et principes suivants :
Buts et principes
1. La SGI s'engage à contribuer à la paix, la culture et l'éducation pour le bonheur et le bien-être de toute l'humanité en se fondant sur le respect bouddhique du caractère sacré de la vie.
2. La SGI, fondée sur l'idéal de citoyen du monde, s'engage à veiller au respect des droits humains fondamentaux et à ne pas créer de discrimination entre les êtres humains, quelle que soit leur origine.
3. La SGI s'engage à respecter et à protéger la liberté de religion et la liberté d'expression en matière religieuse.
4. La SGI s'engage à œuvrer à la compréhension du bouddhisme de Nichiren Daishonin par des échanges profonds, contribuant ainsi au bonheur de chacun.
5. La SGI s'engage, par le biais des organisations qui la constituent, à encourager ses membres à contribuer à la prospérité de leurs sociétés respectives en tant que bons citoyens.
6. La SGI s'engage à respecter l'indépendance et l'autonomie des organisations qui la constituent, en s'accordant avec les conditions qui prévalent dans chaque pays.
7. En se fondant sur l'esprit bouddhiste de tolérance, la SGI s'engage à respecter les autres religions, à dialoguer et à œuvrer avec elles à la résolution des problèmes fondamentaux auxquels l'humanité est confrontée.
8. La SGI s'engage à respecter la diversité des cultures et à promouvoir les échanges culturels; afin de contribuer à la création d'une société internationale de compréhension mutuelle et d'harmonie.
9. La SGI s'engage à promouvoir la protection de la nature et de l'environnement en se fondant sur l'idéal bouddhique de symbiose.
10. La SGI s'engage à contribuer à la promotion de l'éducation, dans la recherche de la vérité aussi bien que dans le développement des connaissances, pour permettre à tous les êtres humains de cultiver leurs caractères et de goûter des vies épanouies et heureu
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 09 avr.16, 05:13C'est encore un copié/collé de cette dérive sectaire plusieurs fois condamnée au Japon.Yvon a écrit :Comme votre source vous confondez Sokka Gakkai et le parti Komeito .
La Charte de la SGI est trés claire.
Et bien évidemment il vaut mieux pour ses membres ne pas citer la référence car le site a un contenu mensonger. Je le donne :
http://consistoire.soka-bouddhisme.fr/l ... -de-la-sgi
Au passage, tu aurais pu finir de citer, au lieu de couper au milieu d'une phrase. Bref, tu te moques complètement du sujet tant tu n'y crois même plus. Je compatis.
Après cette nouvelke arnaque, voici du nouveau et du croustillant sur la pieuvre japonaise !
Le Soka Gakkai japonais. L'activisme politique d'une secte Bouddhiste
Source en PDF : http://www.persee.fr/doc/assr_0003-9659 ... _17_1_1754
///////////////////////////////////
Un nouveau mouvement religieux face à la modernité politique : la Soka Gakkaï
"La Soka Gakkaï se présente à l'extérieur comme une organisation laïque, parce qu'elle est constituée de membres laïques d'une part, et d'autre part parce qu'elle exhibe une idéologie humaniste officiellement dénuée de caractère religieux. Cet affichage laïque d'une organisation qui est pourtant foncièrement religieuse compte tenu du système de croyances et des pratiques rituelles qui s'imposent à ses membres, ne peut qu'apparaître étrange et paradoxal si nous en restons à l'idéologie explicite sans comprendre son insertion dans un champ cognitif. Le réseau de socialisation, ou de communalisation puisque nous sommes au niveau communautaire, s'apparente aux rouages de la machine qui sélectionne la réalité afin de délimiter un champ de perception légitime. Le système de connaissance-méconnaissance est le mode d'emploi de la machine. Enfin, l'affichage laïque des modalités religieuses, présentant cette religion comme une non-religion, est une sorte de produit fini, emballé, adapté à la demande moderne, ou plutôt post-moderne, de biens et services religieux."
PDF complet : https://rives.revues.org/6
///////////////////////////////////////
Quand la soka gakkai se présente officiellement comme une mouvance politique laïque
PDF de la déclaration officielle : http://reponses.soka-bouddhisme.fr/IMG/ ... OMEITO.pdf
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 09 avr.16, 06:14Erreur comme une mouvance religieuse laïque :
Comme tout citoyen au sein d’un système démocratique, les pratiquants du bouddhisme de
Nichiren reconnaissent pleinement le rôle légitime des autorités publiques et s’évertuent à promouvoir le
bien commun, l’intérêt général au sein de la société.
M. Aruga, politologue japonais, précise à cet égard que : « La croissance du nombre de
pratiquants (du culte du bouddhisme de Nichiren) au Japon a suscité une augmentation analogue de leur
capacité à exercer, en qualité de citoyens, une influence sociale et politique, en raison de leur nombre »,
à savoir, près de 12 millions de pratiquants1
.
Les pratiquants du culte du bouddhisme de Nichiren, s’exprimant comme tout un chacun selon les
voies et les garanties démocratiques, participent de la sorte à la vie politique et civile des pays
démocratiques où ils résident.
Si certains pratiquants sont appelés, en qualité de citoyens, à remplir des mandats politiques, c’est
à titre strictement personnel au terme d’une décision libre et individuelle. Par ailleurs, la Soka Gakkai
Internationale, association japonaise dont le siège est fixé à Tokyo, a toujours précisé que les associations
du mouvement hors du Japon « ne s’impliqueront dans aucune activité politique quelle qu’elle soit ».
En France, ni le mouvement religieux ni ses dirigeants, indépendants et apolitiques,
n’appellent à voter pour un parti politique, ni à prendre position pour tel ou tel élu. Aucune
formation politique en France n’est le fait du mouvement religieux, ni en est son émanation.
Chacun reste libre de ses choix politiques même lorsque des pratiquants exercent des mandats ou
des fonctions politiques ou sociales ; et si au sein de la démocratie japonaise, le parti politique
« Komeito » est composé de certains pratiquants de la Soka Gakkai, cela ne diffère en rien de la
situation en France où certains partis politiques d’inspiration démocrate chrétienne rassemblent des
chrétiens. Le mouvement s’interdit en outre de faire usage d’outils politiques pour propager ses
croyances bouddhistes et n’est en aucun cas financé par la Soka Gakkai, dont il est indépendant sur
le plan juridique et financier.
Par ailleurs, au Japon, est prohibé le cumul de responsabilités au sein de la Soka Gakkai et du
Komeito, qualifié improprement de « parti bouddhiste ». Mr Aruga compare la situation du Komeito au
Japon, à l’Union Démocratique Chrétienne dite CDU en Allemagne2
. Karel Dobbelaere, sociologue des
religions, évoque à titre comparatif la situation en Belgique du Parti Populaire Chrétien
Dans les 130 pays où est implanté la Sokka Gakkai , il n'y a aucune implication politique de celle ci .
Qu'est ce qu'on peut lire comme conneries à propos de la Soka Gakkai vous faites un bel éboueur parmis toutes ces ordures .
.
Comme tout citoyen au sein d’un système démocratique, les pratiquants du bouddhisme de
Nichiren reconnaissent pleinement le rôle légitime des autorités publiques et s’évertuent à promouvoir le
bien commun, l’intérêt général au sein de la société.
M. Aruga, politologue japonais, précise à cet égard que : « La croissance du nombre de
pratiquants (du culte du bouddhisme de Nichiren) au Japon a suscité une augmentation analogue de leur
capacité à exercer, en qualité de citoyens, une influence sociale et politique, en raison de leur nombre »,
à savoir, près de 12 millions de pratiquants1
.
Les pratiquants du culte du bouddhisme de Nichiren, s’exprimant comme tout un chacun selon les
voies et les garanties démocratiques, participent de la sorte à la vie politique et civile des pays
démocratiques où ils résident.
Si certains pratiquants sont appelés, en qualité de citoyens, à remplir des mandats politiques, c’est
à titre strictement personnel au terme d’une décision libre et individuelle. Par ailleurs, la Soka Gakkai
Internationale, association japonaise dont le siège est fixé à Tokyo, a toujours précisé que les associations
du mouvement hors du Japon « ne s’impliqueront dans aucune activité politique quelle qu’elle soit ».
En France, ni le mouvement religieux ni ses dirigeants, indépendants et apolitiques,
n’appellent à voter pour un parti politique, ni à prendre position pour tel ou tel élu. Aucune
formation politique en France n’est le fait du mouvement religieux, ni en est son émanation.
Chacun reste libre de ses choix politiques même lorsque des pratiquants exercent des mandats ou
des fonctions politiques ou sociales ; et si au sein de la démocratie japonaise, le parti politique
« Komeito » est composé de certains pratiquants de la Soka Gakkai, cela ne diffère en rien de la
situation en France où certains partis politiques d’inspiration démocrate chrétienne rassemblent des
chrétiens. Le mouvement s’interdit en outre de faire usage d’outils politiques pour propager ses
croyances bouddhistes et n’est en aucun cas financé par la Soka Gakkai, dont il est indépendant sur
le plan juridique et financier.
Par ailleurs, au Japon, est prohibé le cumul de responsabilités au sein de la Soka Gakkai et du
Komeito, qualifié improprement de « parti bouddhiste ». Mr Aruga compare la situation du Komeito au
Japon, à l’Union Démocratique Chrétienne dite CDU en Allemagne2
. Karel Dobbelaere, sociologue des
religions, évoque à titre comparatif la situation en Belgique du Parti Populaire Chrétien
Dans les 130 pays où est implanté la Sokka Gakkai , il n'y a aucune implication politique de celle ci .
Qu'est ce qu'on peut lire comme conneries à propos de la Soka Gakkai vous faites un bel éboueur parmis toutes ces ordures .
.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 09 avr.16, 06:30Merci de cesser de ne pas citer vos sources. Ici, dans votre dernier post, c'est une de mes références, en plus !
http://reponses.soka-bouddhisme.fr/IMG/ ... OMEITO.pdf
Il faut tout lire pour être édifié. Bref, à court d'argument et ignorant clairement le sujet, vous ne répondez qu'en faisant des copiés/collés non référencés et qui sortent du sujet ou se répètent. Ce genre de pratique est déloyale.
/////////////////////////////////
Soka Gakkai : les personnes fragiles psychologiquement sont privilégiées à y entrer pour ne plus en sortir avec leur argent.
"QUEL TYPE DE PERSONNALITE EST VISE PAR LA SOKA GAKKAI ?
-----------------------------------------------------------------------------------------
C'est comme un virus qui atteint non pas des personnes faibles d'esprit, mais bien les gens qui aiment raisonner, se poser des questions, qui ont un esprit de recherche, ouverts à la nouveuté, et ne s'arrêtant pas aux apparances. C'est donc à la base, le fameux principe de la prise de risque :
qui ne risque rien n'a rien, pour gagner au LOTO il faut jouer, etc.
A Si tu es quelqu'un qui s'arrête aux apparences, avec des idées arrêtées du style :
-"oh ça c'est une secte"
-il n'y a pas de magie possible car le Père Noel existe pas
-l'invisible n'existe pas
-ne jamais prendre aucun risque
-ne faire confiance à personne
Si en somme on est une personne rigide limite bloqué malade : aucun risque d'entrer dans une secte... pas plus que de vivre des situations nouvelles d'ailleurs. (d'ailleurs le moindre pet de travers te fait peur, tu vis reclu déjà dans la peur, ta vie est plutôt pénible en fait)
B. Si par contre on est quelqu'un d'un peu ouvert, qui sait faire un minimum confiance à ses amis, qui a un certain sens de l'effort et une volonté d'adaptation à des situations nouvelles, qui sais aussi prendre un minimum de risques, qui pèse le pour le contre de ce qu'il a entendu dire d'un côté ou de l'autre, alors le risque est maximum de tomber dans le piège du "bouddhisme du Sutra du Lotus" :
1. Tu peux être conquis par les explications d'une amie et par un nouveau mode de réflexion et de philosophie. Cela s'appelle l'ouverture d'esprit, la curiosité saine.
2. Alors pourquoi ne pas tenter l'expérience par soi-même ? Alors tu est invité à une prochaine réunion de "pratique", cela se passe chez quelqu'un. Le concept est plutôt sympa. Comme c'est nouveau, la pratique d'un rituel ! Et comme cela t'est présenté comme un immense privilège de connaitre cela, tu as envie de poursuivre cette nouvelle expérience.
3. Des dissonances apparaissent très vite :
On te demande de ne pas continuer à être avec la personne que tu connais mais d'aller dans ta région, on te parle assez vite des "démons" qui empêchent la réalisation des voeux, et de persévérence, de foi, et aussi d'études.
Lorsqu'on a un peu le sens de l'effort, on comprends que tout ne peut pas aller comme on le souhaite, on est pret à faire quelques efforts pour se dépasser.
4. Normalement en général on pèse le pour et le contre entre la dose d'effort à fournir et le résultat obtenu. Ca s'appelle le principe du moindre effort, qui a toujours été salutaire et sources de beaucoup d'inventions...
Mais plusieurs phénomènes font qu'on perd la notion de balance et qu'on pourrait, petit à petit, se laisser embarquer dans une spirale d'efforts de plus en plus démesurés à fournirs, quelque soient les résultats et le temps nécessaire pour les obtenir.
5. Si jamais le "truc magique" est artificiel, comme par exemple le phénomène de l'arnaque aux emprunts Madoff aux USA, et bien un beau jour les interessés se retrouvent anéantis et tout le système est susceptible de s'écrouler.
il se trouve qu'en tant que musicien, artiste, je suis ouvert à beaucoup d'expériences, des sources d'inspirations, et que n'étant pas Jean Michel Jarre ou Yann Tiersen, j'ai énormément de temps ...pour me disperser. En 2001 j'y suis allé.
Mais heureusement j'avais gardé de mon côté mon esprit critique, et un esprit assez clair qui m'a permis de dire STOP à l'expérience avant qu'il ne soit trop tard. Cela s'est opéré en 2003."
Source : http://impossible.chez.com
http://reponses.soka-bouddhisme.fr/IMG/ ... OMEITO.pdf
Il faut tout lire pour être édifié. Bref, à court d'argument et ignorant clairement le sujet, vous ne répondez qu'en faisant des copiés/collés non référencés et qui sortent du sujet ou se répètent. Ce genre de pratique est déloyale.
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Soka Gakkai : les personnes fragiles psychologiquement sont privilégiées à y entrer pour ne plus en sortir avec leur argent.
"QUEL TYPE DE PERSONNALITE EST VISE PAR LA SOKA GAKKAI ?
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C'est comme un virus qui atteint non pas des personnes faibles d'esprit, mais bien les gens qui aiment raisonner, se poser des questions, qui ont un esprit de recherche, ouverts à la nouveuté, et ne s'arrêtant pas aux apparances. C'est donc à la base, le fameux principe de la prise de risque :
qui ne risque rien n'a rien, pour gagner au LOTO il faut jouer, etc.
A Si tu es quelqu'un qui s'arrête aux apparences, avec des idées arrêtées du style :
-"oh ça c'est une secte"
-il n'y a pas de magie possible car le Père Noel existe pas
-l'invisible n'existe pas
-ne jamais prendre aucun risque
-ne faire confiance à personne
Si en somme on est une personne rigide limite bloqué malade : aucun risque d'entrer dans une secte... pas plus que de vivre des situations nouvelles d'ailleurs. (d'ailleurs le moindre pet de travers te fait peur, tu vis reclu déjà dans la peur, ta vie est plutôt pénible en fait)
B. Si par contre on est quelqu'un d'un peu ouvert, qui sait faire un minimum confiance à ses amis, qui a un certain sens de l'effort et une volonté d'adaptation à des situations nouvelles, qui sais aussi prendre un minimum de risques, qui pèse le pour le contre de ce qu'il a entendu dire d'un côté ou de l'autre, alors le risque est maximum de tomber dans le piège du "bouddhisme du Sutra du Lotus" :
1. Tu peux être conquis par les explications d'une amie et par un nouveau mode de réflexion et de philosophie. Cela s'appelle l'ouverture d'esprit, la curiosité saine.
2. Alors pourquoi ne pas tenter l'expérience par soi-même ? Alors tu est invité à une prochaine réunion de "pratique", cela se passe chez quelqu'un. Le concept est plutôt sympa. Comme c'est nouveau, la pratique d'un rituel ! Et comme cela t'est présenté comme un immense privilège de connaitre cela, tu as envie de poursuivre cette nouvelle expérience.
3. Des dissonances apparaissent très vite :
On te demande de ne pas continuer à être avec la personne que tu connais mais d'aller dans ta région, on te parle assez vite des "démons" qui empêchent la réalisation des voeux, et de persévérence, de foi, et aussi d'études.
Lorsqu'on a un peu le sens de l'effort, on comprends que tout ne peut pas aller comme on le souhaite, on est pret à faire quelques efforts pour se dépasser.
4. Normalement en général on pèse le pour et le contre entre la dose d'effort à fournir et le résultat obtenu. Ca s'appelle le principe du moindre effort, qui a toujours été salutaire et sources de beaucoup d'inventions...
Mais plusieurs phénomènes font qu'on perd la notion de balance et qu'on pourrait, petit à petit, se laisser embarquer dans une spirale d'efforts de plus en plus démesurés à fournirs, quelque soient les résultats et le temps nécessaire pour les obtenir.
5. Si jamais le "truc magique" est artificiel, comme par exemple le phénomène de l'arnaque aux emprunts Madoff aux USA, et bien un beau jour les interessés se retrouvent anéantis et tout le système est susceptible de s'écrouler.
il se trouve qu'en tant que musicien, artiste, je suis ouvert à beaucoup d'expériences, des sources d'inspirations, et que n'étant pas Jean Michel Jarre ou Yann Tiersen, j'ai énormément de temps ...pour me disperser. En 2001 j'y suis allé.
Mais heureusement j'avais gardé de mon côté mon esprit critique, et un esprit assez clair qui m'a permis de dire STOP à l'expérience avant qu'il ne soit trop tard. Cela s'est opéré en 2003."
Source : http://impossible.chez.com
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 09 avr.16, 06:33En 32 ans de pratique j'ai jamais connu ça comme quoi c'est du délire de journaliste . De la phantasmagorie pure . Cela illustre bien ce que je disait :
Qu'est ce qu'on peut lire comme conneries à propos de la Soka Gakkai vous faites un bel éboueur parmis toutes ces ordures .
Finallement comme d'habitude vous parlez de ce que vous ne connaissez pas je préfère le témoigna de Fulopu
Qu'est ce qu'on peut lire comme conneries à propos de la Soka Gakkai vous faites un bel éboueur parmis toutes ces ordures .
Finallement comme d'habitude vous parlez de ce que vous ne connaissez pas je préfère le témoigna de Fulopu
.Bonjour tout le monde, je vous avoue que j'ai assez bien survolé le fofo, c'était un peu long au final pour souvent dire la même chose.
Je tiens à préciser que j'ai 23 ans et que je suis bouddhiste du mouvement nichiren depuis toujours, mes parents s'étant "convertis" avant ma naissance.
Je suis d'avis et cela depuis toujours que toutes les religions sont des sectes et toutes les sectes des religions, elles sont basées sur un culte, avec des règles à suivre plus ou moins importantes, un grand chef (ex : le Pape chez les Catholiques).
Je vois que beaucoup considèrent le bouddhisme de nichiren comme une secte. C'est vrai qu'il y a des pratiquants qui partent dans l'extrême, ils disent qu'il FAUT lire tous les livres, il FAUT prier deux fois par jour, blablabla.
Personnellement je ne prie que quand il y a une catastrophe naturelle, des attentats, ou que le parent d'un ami est malade ou mort. En général. Il m'arrive de prier pour moi, c'est vrai, quand je suis stressée, quand un évènement important arrive ou que je veux qu'il arrive.
Je tiens à préciser que la prière n'est pas magique, j'ai compris très tôt, encore enfant, que c'étaient les vibrations qu'elle crée (nous prions avec la voix du ventre, ce qui provoque des vibrations) qui nous détendent. Le fait d'être détendu et coupé du monde extérieur permet d'être en phase avec soi-même. De là nous prions pour une raison qui nous concerne (un travail, un examen..), nous sommes très concentrés sur ce but, nous nous donnons du courage et alors nous mettons tout en oeuvre pour arriver à notre but. Ce n'est pas de la magie mais plus du bourrage de crâne volontaire (deux fois par jour, je vais prier 15 minutes en répétant dans ma tête que je dois réussir mes examens).
Il y a des gens qui sont conscients de ça, mais la plupart ne le sont pas. Comme pour toute prière, dans toute religion, il y a les gens qui ont les yeux ouverts, et les autres..
Personnellement, en 23 ans, je 'ai jamais rien ressenti comme sectaire. Oui, il y a un magasin, comme dans toute religion, mais rien n'est obligatoire. En bref, que tu aies un juzu ou non, le principal c'est que tu saches poser tes fesses dans un endroit calme pour prier, on se fiche totalement que tu aies ou non des "objets de culte".
J'ai vu sur certaines sites qu'on forçait les gens à acheter. Sachez que tout ce que j'ai acheté depuis toutes ces années c'est un Juzu (c'est un genre de collier à boules à mettre entre les doigts) et un livre sur la jeunesse qui m'a beaucoup aidée quand j'étais totalement perdue.
C'est tout, rien de plus. Alors, franchement, j'ai du mal à voir ma religion comme une secte "money money c'est trop cool".
Il y a une réunion tous les premiers dimanches du mois, pendant laquelle nous prions pour la paix dans le monde, tous ensemble.
Il n'y a pas de photos du président de la SGI, il n'est pas vénéré, seulement respecté. Si vous regardiez certaines de ses vidéos, dans lesquelles il parle des problèmes du monde, de la paix, du chemin vers la paix, vous comprendrez pourquoi.
Ensuite pour ce qui est du texte, dans la petite boite ( je parle avec des mots simples pour les non initiés, histoire que vous ne floodiez pas google). Je suis d'avis qu'un objet de culte aide les gens à se concentrer. En effet, prier face à un mur, en général, ça ne donne pas très envie. Mais une fois qu'on a un objet assimilé à la prière, une routine s'y forme autour et la prière est plus simple (ex : le tapis, chez les musulmans).
Je ne vois pas ce parchemin comme un objet magique sans lequel on n'arrive à rien. D'ailleurs c'est simple je ne l'ai pas, seule ma maman l'a.
Pourquoi je ne l'ai pas? Parce que pour l'obtenir, il faut prendre le contrôle de la prière dans le temple. Prendre le contrôle de la pière, c'est s'asseoir sur une chaise au millieu et devant tout le monde, devant un micro, et prier. C'est très utile puisque ça permet que l'on chante/prie en harmonie, puisque nous suivons une voix de base. Sauf que moi, me mettre devant plein de gens avec un micro, c'est pas mon truc. Alors le parchemin, basta.
Avoir e parchemin, comme vous le comprenez n'est pas obligatoire, personne ne m'a jamais dit que je devrais faire en sorte de l'avoir, tout le monde s'en fiche.
Je pense que, du moins dans mon temple/centre, les pratiquants du bouddhisme se fichent de ce que vous avez, de ce que vous faites, du moment que vous êtes une bonne personne et que vous êtes heureux.
Par ailleurs, comme dans beaucoup de religions, les modifications corporelles sont interdites. J'ai des tatouages, des piercings, j'ai coloré mes cheveux dans toutes les couleurs de l'arc en ciel. Et pourtant, personne ne m'a jamais rien dit.
Parce qu'il y a des règles importantes (ne pas blesser, ne pas tuer) et moins importantes (ne pas consommer d'alcool, ne pas modifier son corps).
Je pense que la plupart des gens qui critiquent la SGI, l'ont abordée avec une mauvaise approche.
D'un point de vue extérieur, des gens qui prient en choeurs, ça fait toujours peur. Moi-même quand je vais à l'église (le reste de ma famille est soit catholique soit agnostique, soit rien du tout), je n'aime pas trop le moment de la prière, parce que je trouve ça bizarre.
Mais quand on est dans la prière, et qu'on ressent l'énergie positive de 150 personnes qui sont en train de prier en même temps pour que la paix dans le monde arrive, comment on pourrait dire que cette religion craint?
Je veux dire, il y a tellement de cultes dont les pratiquants prient seulement pour eux, juste ce qui les touche personnellement, les choses qu'ils veulent eux et rien qu'eux. Alors oui nous avons une partie de la prière "autres voeux" pour nous, mais nous avons d'abord celle pour les défunts, pour la paix dans le monde.. Et nous passons tous par ces prières.
Je sais que d'un point de vue extérieur cette religion peut paraître ignoble.. Il y a parfois des centres qui n'ont rien de bouddhistes parce que contrôlés par de mauvaises personnes. Je connais d'ailleurs un centre Tibétain comme ça, soi disant des bouddhistes mais concentrés sur l'argent et la fainéantise, le rabaissement des autres et la convoitise..
La SGI peut paraître bizarre, parce qu'elle a un parti politique au Japon. Mais beaucoup de cultes ont des partis politiques.. Est-ce qu'on n'a pas des partis catholiques? Des partis Islamistes ou musulmans (à savoir que ce n'est pas la même chose). Chaque culte a ses tares, chaque culte foire sur un domaine ou un autre.
Ce qu'il faut faire c'est passer au dessus, et ne se servir que du bon côté.
Et ceux qui sont concentrés à convertir le monde entier, je les comprend, parce qu'ils voient leur vie devenir de plus en plus belle et ils savent qu'on prie pour la paix. Mais ce qu'ils oublient, c'est que la plupart des religions le font. Inutile de convertir le monde à ce bouddhisme, convertissons les juste à l'amour. Le reste on s'en fiche..
On a tous nos tares, mais juste, n'abaissez pas une religion simplement parce que vous ne la connaissez pas ou mal.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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