Réflexion sur le bapteme du Christ
Le baptême du Christ
(19.1) Question. - On trouve au chapitre III, verset 13 de l'Evangile selon saint Matthieu : "Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s'y opposait, disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi et c'est toi qui viens vers moi. Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t'y oppose pas pour le présent, car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s'y opposa plus." ( voir aussi: Renvoi 500)
(19.2) Comme le Christ possédait la perfection de l'essence, quel besoin avait-il de l'ablution du baptême ?
(19.3) Réponse. - Le principe du baptême est une ablution de repentir. Jean admonestait et exhortait le peuple, le faisait se repentir, puis le baptisait. Il est donc évident que cette purification est un symbole de repentir pour toutes les fautes.
(19.4) Cela veut dire : "ô Dieu, de même que mon corps a été purifié et sanctifié des impuretés matérielles, purifie et sanctifie mon âme des impuretés inhérentes à la nature qui sont indignes du seuil de l'unité!"
(19.5) Le repentir, c'est le retour de la désobéissance à l'obéissance : l'homme qui a subi l'éloignement et la privation de Dieu se repent et fait une ablution qui signifie : "ô Dieu, rends mon coeur bon et pur, affranchi et sanctifié de tout ce qui n'est pas ton amour!"
(19.6) Comme le Christ désirait que cette institution de Jean fût suivie dans ce temps-là par tous, il la suivit lui-même, afin d'éveiller le peuple et de perfectionner le code de l'ancienne loi. Bien que ce fût une institution de Jean, en réalité c'était l'ablution de repentir et cela existait déjà dans les lois divines antérieures.
(19.7) Le Christ n'avait pas besoin du baptême; mais comme, dans ce temps, c'était une action approuvée, louable, annonciatrice des bonnes nouvelles du royaume, alors il l'accomplit.
(19.8) Pourtant, après cela, il dit que le baptême n'était pas conféré par l'eau matérielle, mais par l'eau et l'esprit. Ailleurs, il parle du baptême par l'esprit et le feu. Et dans ce cas, l'eau ne veut pas dire l'eau matérielle, car, dans un autre endroit, il dit explicitement qu'il s'agit de l'esprit et du feu. Et ainsi il est clair qu'il ne s'agit pas du feu ni de l'eau matériels dans ce cas, car le baptême par le feu est impossible.
(19.9) Donc l'esprit est la bonté divine; l'eau, le savoir et la vie; et le feu, l'amour de Dieu; car l'eau matérielle ne purifie pas le coeur de l'homme : non, elle purifie son corps, tandis que l'eau céleste et l'esprit, qui sont savoir et vie, rendent le coeur humain bon et pur.
(19.10) Le coeur, qui reçoit une portion de la bonté du Saint-Esprit, devient sain, bon et pur. C'est-à-dire que la réalité de l'homme se purifie et se sanctifie des impuretés naturelles : ces impuretés naturelles sont les mauvaises qualités, la colère, la convoitise, l'amour du monde, l'orgueil, le mensonge, l'hypocrisie, l'égoïsme, etc.
(19.11) L'homme ne peut s'affranchir de la fureur des passions charnelles qu'avec l'aide de la bonté du Saint-Esprit.
(19.12) C'est pour cela que le Christ a dit qu'il faut le baptême par l'esprit, par l'eau et par le feu, et que c'est essentiel.
(19.13) C'est-à-dire l'esprit de bonté divine, l'eau de la connaissance et de la vie, et le feu de l'amour de Dieu; et c'est par cet esprit, cette eau et ce feu que l'homme doit être baptisé, pour être plein de la bonté divine.
(19.14) Sinon, quel est le fruit du baptême par l'eau matérielle ? Au contraire, le baptême par l'eau était un symbole de repentir et de pardon des fautes.
(19.15) Mais dans le cycle de Bahá'u'lláh, ce symbole n'est plus utile; car son but, qui est d'être baptisé par l'esprit et par l'amour de Dieu, est reconnu et compris de tous.
n sur le bLe baptême du Christ
(19.1) Question. - On trouve au chapitre III, verset 13 de l'Evangile selon saint Matthieu : "Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s'y opposait, disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi et c'est toi qui viens vers moi. Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t'y oppose pas pour le présent, car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s'y opposa plus." ( voir aussi: Renvoi 500)
(19.2) Comme le Christ possédait la perfection de l'essence, quel besoin avait-il de l'ablution du baptême ?
(19.3) Réponse. - Le principe du baptême est une ablution de repentir. Jean admonestait et exhortait le peuple, le faisait se repentir, puis le baptisait. Il est donc évident que cette purification est un symbole de repentir pour toutes les fautes.
(19.4) Cela veut dire : "ô Dieu, de même que mon corps a été purifié et sanctifié des impuretés matérielles, purifie et sanctifie mon âme des impuretés inhérentes à la nature qui sont indignes du seuil de l'unité!"
(19.5) Le repentir, c'est le retour de la désobéissance à l'obéissance : l'homme qui a subi l'éloignement et la privation de Dieu se repent et fait une ablution qui signifie : "ô Dieu, rends mon coeur bon et pur, affranchi et sanctifié de tout ce qui n'est pas ton amour!"
(19.6) Comme le Christ désirait que cette institution de Jean fût suivie dans ce temps-là par tous, il la suivit lui-même, afin d'éveiller le peuple et de perfectionner le code de l'ancienne loi. Bien que ce fût une institution de Jean, en réalité c'était l'ablution de repentir et cela existait déjà dans les lois divines antérieures.
(19.7) Le Christ n'avait pas besoin du baptême; mais comme, dans ce temps, c'était une action approuvée, louable, annonciatrice des bonnes nouvelles du royaume, alors il l'accomplit.
(19.8) Pourtant, après cela, il dit que le baptême n'était pas conféré par l'eau matérielle, mais par l'eau et l'esprit. Ailleurs, il parle du baptême par l'esprit et le feu. Et dans ce cas, l'eau ne veut pas dire l'eau matérielle, car, dans un autre endroit, il dit explicitement qu'il s'agit de l'esprit et du feu. Et ainsi il est clair qu'il ne s'agit pas du feu ni de l'eau matériels dans ce cas, car le baptême par le feu est impossible.
(19.9) Donc l'esprit est la bonté divine; l'eau, le savoir et la vie; et le feu, l'amour de Dieu; car l'eau matérielle ne purifie pas le coeur de l'homme : non, elle purifie son corps, tandis que l'eau céleste et l'esprit, qui sont savoir et vie, rendent le coeur humain bon et pur.
(19.10) Le coeur, qui reçoit une portion de la bonté du Saint-Esprit, devient sain, bon et pur. C'est-à-dire que la réalité de l'homme se purifie et se sanctifie des impuretés naturelles : ces impuretés naturelles sont les mauvaises qualités, la colère, la convoitise, l'amour du monde, l'orgueil, le mensonge, l'hypocrisie, l'égoïsme, etc.
(19.11) L'homme ne peut s'affranchir de la fureur des passions charnelles qu'avec l'aide de la bonté du Saint-Esprit.
(19.12) C'est pour cela que le Christ a dit qu'il faut le baptême par l'esprit, par l'eau et par le feu, et que c'est essentiel.
(19.13) C'est-à-dire l'esprit de bonté divine, l'eau de la connaissance et de la vie, et le feu de l'amour de Dieu; et c'est par cet esprit, cette eau et ce feu que l'homme doit être baptisé, pour être plein de la bonté divine.
(19.14) Sinon, quel est le fruit du baptême par l'eau matérielle ? Au contraire, le baptême par l'eau était un symbole de repentir et de pardon des fautes.
(19.15) Mais dans le cycle de Bahá'u'lláh, ce symbole n'est plus utile; car son but, qui est d'être baptisé par l'esprit et par l'amour de Dieu, est reconnu et compris de tous.
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