J'm'interroge a écrit :Pour que ce soit bien clair ce que j'énonce c'est :
(A => B 1) ≠> (B 2 => A)
c'est une non implication et c'est une vérité
Qu'on peut aussi présenter sous la forme :
non ((A => B 1) => (B 2 => A))
XYZ a écrit :Bonjour JM
Tu es d'accord que : B1 existe parce que A existe.
Pourquoi B2 n'existerait pas parce que A existe ?
Lalina a écrit :Que veulent dire le 1 et le 2 ?
Je croyais que c'était claire pour toi... Je te cite :
Lalina a écrit :De ce que je lis, le B 2ème proposition n'équivaut pas au B de la première proposition puisque tu y ajoutes la notion de vivant (qu'on ne trouve pas dans la 1ère proposition donc). On (enfin, tu) y ajoute un élément (vivant) qui fait que ça tombe sous le sens qu'on ne peut pas déduire que B (2ème proposition) implique A puisque ce B 2ème proposition équivaut plutôt à C. Non ? Ou dans ton idée d'objet, tu inclus le vivant dès le départ ? (mais je ne pense pas)
- Ton "B 2ème proposition ou C" = B 2
- Ton "B de la première proposition" = B 1
Reprenons :
Une conception intelligente et intentionnelle
(A) =>
Certains objets fonctionnels, complexes et ou intelligents comme une horloge ou un programme informatique
(B 1)
Devient chez eux lorsqu'ils extrapolent :
Tous les objets fonctionnels, complexes et ou intelligents comme une horloge ou un programme informatique
(B 2 (ou C))) => Une conception intelligente et intentionnelle
(A)
Alors qu'en bonne logique :
Une conception intelligente et intentionnelle
(A) =>
Certains objets fonctionnels, complexes et ou intelligents comme une horloge ou un programme informatique
(B)
est l'équivalant logique de :
Aucun objet fonctionnel, complexe et ou intelligent comme une horloge ou un programme informatique
(non B) => Aucune conception intelligente et intentionnelle
(non A)
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J'm'interroge a écrit :Parler de néant n'est pas plus logique ni donc sensé que de parler de Dieu. Par définition le néant est un concept creux.
Bhavana a écrit :Le néant ne peut pas être un concept sinon ça ne serait pas le néant .
S'il n'est pas un concept quel est le sens d'utiliser le mot dans ce cas ?
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J'm'interroge a écrit :Parler de néant n'est pas plus logique ni donc sensé que de parler de Dieu. Par définition le néant est un concept creux.
MonstreLePuissant a écrit :Donc, si le néant n'existe pas (concept creux selon JMI), il a toujours existé quelque chose. C'est bien ça ? A partir de là, peux tu nous dire la première chose qui a toujours existé ?
Il y existe nécessairement du possible en soi, puisque nous sommes là.
Ensuite, pour répondre à ta seconde question, il faudrait déjà que tu me dises ce que tu entends précisément par
"la première chose", car cette expression m'a également tout l'air d'être bien creuse. Mais sait-on jamais... Dis moi ce que tu entends par là.
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J'm'interroge a écrit :
Pour que ce soit bien clair ce que j'énonce c'est :
(A => B 1) ≠> (B 2 => A) ,
c'est une non implication et c'est une vérité.
On peut d'ailleurs aussi la présenter sous la forme :
non ( (A => B 1) => (B 2 => A) )
Sachant que (A => B 1) est le constat,
que (B 2 => A) est le supposé des croyants,
et enfin que (A => B 1) => (B 2 => A) est le raisonnement illogique, donc faux, que tiennent les croyants qui affirment que
(B 2 => A).
Comme je l'ai écrit : (B 2 => A) est le supposé des croyants. C'est peut-être vrai, c'est peut-être faux. En tout cas ce n'est pas quelque chose que l'on peut logiquement conclure de (A => B 1) qui est le constat. C'est ce que j'exprime dans l'énoncé :
XYZ a écrit :J'aurais aimé comprendre.
Si tu dis que le supposé des croyants est peut être vrai ou peut être faux, cela voudrait dire que ça implique des fois.
Or tu dis ça n'implique nullement.
Ah je vois ce que tu ne comprends pas.
Il faut comprendre un truc pas forcément évident à comprendre :
- "P" est une proposition, soit par exemple :
"Dieu existe",
- "P" est une autre proposition, soit par exemple :
"je suis le roi de Prusse",
et
- P => Q est encore une autre proposition, soit en prenant ces exemples :
"Si Dieu existe, alors je suis le roi de Prusse."
C'est trois propositions peuvent être vraie ou fausses, cela dit la vérité ou la fausseté de la dernière dépend de la vérité ou la fausseté des deux premières.
Voici l'ensemble des cas possibles :
"P" vraie et "Q" vraie => "(P => Q)" vraie
"P" vraie et "Q" fausse => "(P => Q)" fausse
"P" fausse et "Q" vraie => "(P => Q)" vraie
"P" fausse et "Q" fausse => "(P => Q)" vraie
Or, si l'on prend comme dans notre cas : "(A => B 1)" on connaît les valeurs de vérité de "A" : vraie, de "B 1" : vraie et par conséquent de "(A => B 1)" : vraie.
On ne connait pas la valeur de vérité de B 2 qui n'est qu'une supposition, ni celle de (B 2 => A) car la proposition "(A => B 1) => (B 2 => A)" qui correspond au raisonnement des croyants, est fausse.
A plus forte raison encore quand on connait le lien logique qui existe entre B 1 et B 2 qui ne diffèrent que par les quantificateurs utilisés.
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Tu veux dire que tu aurais besoin d'explications de ce niveau ?