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Posté : 03 oct.06, 20:47
par florence.yvonne
le choix ne réside pas dans le fait d'être homosexuel ou pas, il réside dans le fait de l'accepter ou pas et de vivre selon sa nature ou pas ...

Posté : 04 oct.06, 03:01
par LumendeLumine
Salut florence_yvonne,

tout à fait d'accord avec toi pour la différence entre la tendance et l'acte. On ne choisit pas d'éprouver telle tendance, on choisit de s'y conformer concrètement ou pas.

C'est un des éléments constitutifs de la morale chrétienne: l'homosexuel ne pèche pas en éprouvant ces tendances; il ne pèche que là où il pose un acte libre et conscient en accord avec ces tendances.

Ces tendances, ce n'est pas "sa nature"; elle vont manifestement contre sa nature. Il faut accepter, le nombre considérable de maladies et de troubles psychiques le démontre, que la nature humaine est sujette à des déviations et à des imperfections contre lesquelles il faut s'insurger et non pas s'abandonner. C'est un sophisme de dire que parce que l'homosexualité arrive naturellement, elle fait partie de la nature humaine.

J'ai suffisamment expliqué en quoi l'homosexualité s'écartait de la finalité et du sens mêmes de la sexualité.

Posté : 04 oct.06, 04:35
par septour
des génes commandent notre sexualité ,ils sont irrepressibles,méme de saintes personnes n'ont pu reprimer cette sexualité avant que ces "feux" ne s'éteignent au crépuscule de leur jeunesse.
la finalité PREMIERE du sexe est la reproduction et le plaisir qui l'accompagne est a la fois une incitation a RECOMMENCER et une GRATIFICATION. ce plaisir est cependant "universel",il peut étre pris indifferemment avec une femme ou avec un homme,dependant ,bien sur ,de notre attirance sexuelle.on peut donc dire que le plaisir n'est pas lié intimement a la reproduction.
s'il n'est pas lié a la reproduction seule,il a donc une fonction "autre",JOUIR ne serait il pas,une nécessité pour l'équilibre emotionnel et sensuel de la personne?faire l'amour n'est il pas le seul moment ou un étre humain atteint l'extase?et puisque prendre du plaisir est independant de la reproduction et nous est a ce point essentiel,pq serait il reservé aux ébats entre une femme et un homme ?hommes et femmes ont le droit a l'équilibre et a l'extase, n'est ce pas?DIEU ne nous a t'il pas donné TOUS LES CHOIX? :D

Posté : 04 oct.06, 08:15
par Paul Boulanger
LuminedeLumen a écrit :L'homme ne détermine pas sa propre nature; le postulat de Sartre que l'existence précède l'essence est grossièrement absurde. L'homme est homme, et c'est parce qu'il est homme qu'on l'appelle homme; or être homme, c'est être de nature humaine. Si chaque individu déterminait sa nature, il n'y aurait pas des hommes, mais chaque individu serait sa propre espèce.
Mais les seules choses qui sont dans la nature de l'homme sont:
-se nourir (manger, et éventuellement boire),
-faire ses besoins (défequer, uriner),
-dormir,
-se battre (se défendre, tuer),
-se reproduire,
-avoir du pouvoir, des pantouffles et une salle de bain,
-penser.

A ce moment là, quand Jesus tend une joue après s'être fait giffler l'autre, il ne se bat pas, il va à l'encontre de la nature humaine! Même chose quand il se fait crussifier.
A-t-il tord pour autant?
De plus, certains homosexuels projettent de "fusionner" deux couples de sexes opposer pour ce reproduire. De fait, ils souhaitent de tout coeur se reproduire. Donc ils respectent leur nature humaine.

Il faut ajouter que, si ce principe de "nature humaine à respecter" est bon, alors cela remet en cause l'avortement, le port du préservatif, le fait qu'on se retienne de péter, le transport par véhicule (l'homme est fait pour marcher aprèe tout) et y compris la papamobile!, la "démocratie (ou les citoyens donnent leurs pouvoirs à une partie de la société, et contre leur gré), car toutes ces choses vont à l'encontre de la "nature humaine".

Le propre de l'homme, c'est de pouvoir s'auto-contrôler. De ne pas se fier qu'à ses instincts, de ne pas obéir à "l'odre naturel".
Je suis un humain et personne d'autre que moi ne m'empêchera de porter le préservatif, personne d'autre que moi ne m'empêchera de péter ... hélas, je ne pourrais pas avorter car je ne suis pas de sexe féminin.

Dans une société, on pose des principes qui sont des valeurs absolues. En France, il devrait y avoir "Liberté-Egalité-Fraternité"
-Liberté: de choisir sont partenaire sexuel et de pratiquer sa vie de couple au gré de ses passions, qu'elles soient de nature hétéros ou homosexuelles
-Egalité: des sexes aux sein du couple :wink:
-Fraternité: d'homme à femme, d'homme à homme, et de femme à femme :)
Haha! Sérieusement, le respect de la nature humaine est un principe gratuit. Il n'apporte rien a personne, si ce n'est la reconnaissance de Dieu. Mais alors Dieu serait ravi de nous voir se taper dessus alors.
Il y a des principes qui peuvent nous profiter directement ou indirectement: la tolérance des différentes croyances (religieuses ou non), le respect d'autrui, le respect de l'environnement, le progrès des connaissances, éventuellement le partage des pouvoirs, l'égale répartition des richesses (cf. La Françafrique, le plus grand scandale de la république), la séparation des trois pouvoirs (Le président de la RF détient les pouvoirs éxecitif et judiciaire), la séparation de l'église et de l'état,...
Le principe du respect de la nature humaine est un principe purement religieux, ou spirituel, qui n'a rien a faire dans la République Française.
Tout Français devrait pouvoir vivre sa vie (d'hétéros ou d'homo) comme il en convient dans un état de liberté, de tolérance, et de pluriculturalité.
N'oublions pas nos pères de civilisation: les athéniens antique, ils nous on tout apporté, c'était la plus grosse civilisation homosexuelle qu'il y a pu avoir sur terre.

Posté : 04 oct.06, 09:22
par septour
l'homme est homme!
dixit lumine!il est homme ,non pas de par sa propre volonté ,mais bien par celle de ses génes...et de qq hormones,idem pour la femme.
l'ame dans laquelle nous sommes plongées,n'est ni male ,ni femelle,son identité sexuelle ne lui est donnée qu'apres la fécondation.de plus l'homme et la femme ont les sexes opposés en eux .bien fragile équilibre pour la masculinité ou la feminité. :D

Posté : 04 oct.06, 09:27
par florence.yvonne
l'homme est sensé s'accoupler avec une femme pour se reproduire, si vous pensez qu'il est contre nature d'accepter de vivre son homosexualité en ayant des rapports sexuels avec une personne du même sexe, il est tout aussi contre nature de renoncer à toute sexualité puisque il n'y a pas reproduction.

dont le fait de rentrer dans les ordres et de prononcer des voeux de chasteté est un acte aussi contre-nature que l'homosexualité

Posté : 05 oct.06, 08:13
par LumendeLumine
Salut Paul Boulanger,

c'est LumendeLumine et pas LuminedeLumen (je n'aurais jamais dû choisir un nom aussi compliqué :twisted: )

Ta liste des caractéristiques de la nature humaine est un peu arbitraire. Je penche pour la définition classique: "L'Homme est un animal raisonnable".

Or en tant qu'animal, il est naturellement apte à
- survivre
- se reproduire

Et en tant que raisonnable, à
- connaître
- choisir librement

Maintenant, comparons avec ta liste. Se nourrir, bien sûr, puisqu'il faut survivre. Fairer ses besoins aussi, on ne veut pas exploser. Dormir, idem. Se battre, peut-être, en tant que c'est nécessaire à sa survie, où à protéger sa progéniture. D'où la doctrine de la défense légitime, qui est tout à fait compatible avec l'enseignement du Christ sur tendre la joue droite. Dans un cas on protège la vie, dans l'autre on interdit la vengeance. Se reproduire, nous y sommes appelés par vocation naturelle, c'est un fait. Avoir du pouvoir, dans la mesure où c'est utile, oui. Pantoufles et salle de bain... :wink: Penser, bien sûr, puisque nous sommes raisonnables.

Tes exemples ne sont pas tous équivalents. Marcher, ce n'est pas une fin en soi; c'est ordonné aux grandes fins que sont la survie, la reproduction, la connaissance, la liberté. Nous sommes capables de marcher, mais marcher sert à faire quelque chose de plus important que marcher; c'est un moyen qui sert une fin plus grande. Ainsi, nous sommes libres de remplacer la marche par l'automobile là où l'automobile sert mieux ces fins plus grandes.

Avoir du pouvoir, ce n'est pas une fin en soi non plus. Les fins ultimes, je les ai nommées plus haut; avoir du pouvoir n'est souhaitable que pour servir ces fins. La démocratie, de ce point de vue, ne s'oppose pas à la nature humaine.

Le propre de l'homme, c'est la liberté et l'intelligence, bien entendu; mais en faisant usage de sa liberté, l'homme obéit justement à l'ordre naturel, puisqu'être libre est conforme à la nature humaine. L'usage de la liberté ne saurait consister à contredire la nature humaine, la liberté se détruirait elle-même; l'usage de liberté c'est de choisir librement ce qui est bon pour nous, et donc conforme à notre liberté.

Ne pas suivre ses instincts, ce n'est pas une règle absolue; parfois il est très bon de suivre ses instincts. Mais nous avons une faculté supérieure aux instincts, qui est l'intelligence, et par laquelle nous pouvons juger de nos instincts. Le but n'est pas de les contredire, mais de voir s'ils s'accordent où non avec notre bien. Là où notre instinct nous commanderait de s'enfuir dans telle situation donnée, mais l'intelligence verrait dans la fuite un risque plus grand, il faudrait rester sur place malgré l'instinct; ce serait non pas en désaccord mais en accord avec la nature humaine, qui veut qu'on choisisse ce qui favorise notre survie.

L'abstinence ne se justifie pas au regard de la nature, mais elle se justifie au regard de la religion, qui dépasse la nature. En effet celui qui sacrifie la vie amoureuse terrestre pour la vie amoureuse céleste, montre la grandeur de cette dernière, et c'est une noble chose, quoiqu'elle ne soit pas inscrite en la nature humaine: c'est Dieu qui nous appelle à l'aimer, et non pas nous qui nous hissons vers Lui.

Elle n'est pas non plus contre-nature; la nature ne commande pas que chaque individu se reproduise; elle leur en donne simplement la possibilité. Il n'y aucun mal objectif à choisir de ne pas faire usage d'une fonction qui est en nous, à condition que ce soit pour une cause plus noble.

L'homosexualité, au contraire, est contre-nature; premièrement elle n'est pas un choix libre pour une cause plus noble, mais c'est une tendance qui se manifeste malgré soi; deuxièmement elle contredit la possibilité naturelle même de la reproduction, en déviant l'instinct sexuel vers le mauvais partenaire, le partenaire incompatible sexuellement. L'altérité est une dimension essentielle de la sexualité; plus encore, c'est ce qui fait la sexualité; or l'homosexualité contredit cette altérité. L'homosexualité ne choisit pas librement de s'abstenir de relation sexuelles avec la personne de l'autre sexe; elle y est contrainte, et elle se tourne du mauvais côté. Voilà pourquoi elle est contre-nature.

Liberté, égalité et fraternité est une construction de l'esprit qui date de la Révolution française et qui ne vaut rien. Son concept de liberté est en désaccord avec la nature humaine car elle justifie ce qui est contre-nature. Son concept d'égalité est trop large puisqu'il implique l'équivalence totale entre les sexes, ce qui est faux; un homme n'est pas égal à une femme, ils sont différents. Ils ont une égale dignité, mais c'est tout. On ne saurait pas justifier par un principe d'égalité juridique que les relations sexuelles entre deux personnes de même sexe sont équivalentes à des relations hétérosexuelles. Quant au concept de fraternité, il est vide de sens, tout simplement. Qu'on me l'explique, je suis curieux.

Posté : 05 oct.06, 09:15
par florence.yvonne
l'humanité entière est contre nature,
l'homme à créé des machines pour se déplacer alors que Dieu lui a donné des jambes,
l'homme vole dans des avions, si Dieu avait voulu que l'homme se déplace ainsi, il lui aurait donné des ailes,
l'homme absorbes des substances chimiques pour rester jeunes et en bonne santé, si Dieu avait voulu cela, il aurait créé l'homme immortel, hors il l'a créé sensible aux virus et autres maladies
les femmes se maquillent, si Dieu avait voulu cela, il les aurait créées avec des couleurs comme comme le paon ou le papillon,
l'homme s'habille, si Dieu l'avait voulu, nous naîtrions avec des vêtements,

est-il naturel de ce couper les cheveux ?
est-il naturel ce raser la barbe ?
est-il naturel de se raser les poils des aisselles et du pubis ?
est-il naturel de trouer ses oreilles pour y accrocher des colifichets ?
est-il naturel de s'accrocher des bijoux en or partout où c'est possible, au point que certaines personnes ressemblent à des sapins de noël ?
est-il naturel de se tatouer ?
est-il naturel de se parfumer ?

je pourrais continuer tellement longtemps

non, le comportement humain n'est pas naturel alors dire que les homosexuels doivent s'abstenir d'aimer parce que cela n'est pas naturel d'aimer une personne de son propre sexe me parait vraiment puéril.

Posté : 06 oct.06, 02:00
par medico
comparaison n'est pas raison

Posté : 06 oct.06, 02:09
par florence.yvonne
medico a écrit :comparaison n'est pas raison
pardon ?

Posté : 06 oct.06, 02:46
par LumendeLumine
Florence_Yvonne, tu reprends presque textuellement l'argument de Paul Boulanger auquel je répondais. L'être humain n'a pas quinze mille finalités différentes; en tant qu'animal raisonnable, on peut établir que ses fonctions s'ordonnent à 1. Sa survie 2. Sa reproduction 3. Sa connaissance 4. Sa liberté.

Ce sont là des distinctions classiques et elles sont là pour de bonnes raisons qu'il ne me tente pas d'exposer ici.

Le reste de ses facultés s'ordonnent à ces finalités et sont bonnes ou mauvaises en tant qu'elles s'y accordent ou les contredisent.

Est-ce que le fait que les cheveux poussent signifie que la nature humaine veut que chaque personne ait les cheveux aussi longs que possible? C'est ridicule. Les cheveux poussent parce qu'ils sont susceptibles de casser et de mourir et qu'il faut les remplacer.

Se laver est un comportement tout à fait naturel, tous les animaux le font, et chez l'homme se parfumer et s'ornementer est bon dans la mesure où cela s'accorde avec sa beauté et sa propreté naturelles.

En résumé, toute fonction du corps humaine n'est pas une fin en soi. Autrement nous serions écartelés en mille et une finalités et ne saurions que faire. La vie humaine a quelques principales caractéristiques auxquelles tout le reste s'ordonnent. Contrairement à l'automobile et au vêtement, l'homosexualité contredit une des caractéristiques principales de la nature humaine, à savoir la fécondité; c'est une déviation dans une des sphères principales du psychisme.

La psychanalyse exagère certainement en résumant toute la personne humaine à sa sexualité; néanmoins, qu'on ait pu baser toute une psychologie sur ce seul aspect en montre bien l'importance dans la personne humaine. Rien avoir donc avec des cosmétiques.

Posté : 06 oct.06, 11:01
par florence.yvonne
alors tu admettras que renoncer à la sexualité est contre nature et blasphématoire

Posté : 08 oct.06, 07:05
par LumendeLumine
La virginité ou chasteté consacrée n'est pas un renoncement à la sexualité, mais une intégration. En psychologie on utilise le terme "sublimation"; ça ne te dit rien?

On peut entendre abstinence de deux façons: soit d'une manière négative, en ce qu'elle consiste à ne pas faire ceci ou cela; elle ne peut être alors considérée comme une vertu.

Mais on peut l'entendre d'une manière positive, en ce qu'elle consiste à régler ses facultés selon sa raison. La raison domine par nature, et doit donc dominer en effet les autres facultés humaines. Or celui qui entre en religion voit un très grand et très noble motif de renoncer aux plaisirs charnels. L'abstinence est donc pour lui une vertu et non quelque chose de purement négatif.

On ne saurait en dire autant de l'homosexualité qui n'est pas choisie librement et qui paralyse le sain exercice de la sexualité.

Posté : 08 oct.06, 07:37
par florence.yvonne
tu joues sur les mots, il n'y a pas de différence entre un "renoncement à la sexualité" et une "abstinence définitive choisie"

Posté : 08 oct.06, 07:51
par LumendeLumine
Personne ne peut renoncer formellement à la sexualité car elle est partie intégrante de ce que nous sommes. Mais nous sommes libres de suivre ou non nos tendances naturelles, tendances qu'on ne peut faire disparaître, qui demeurent bonnes en soi, et qu'on peut intégrer dans un projet de vie qui n'inclut pas de vie conjugale.

L'abstinence n'est donc pas une négation de la sexualité mais une intégration particulière pour une cause noble.

Au contraire l'homosexualité nie la sexualité car elle dévie les tendances mêmes de leur objet naturel.