philippe83 a écrit : ↑03 juin19, 01:53
Merci BenFis pour cette approche.
Mais la coutume est une chose ( est-elle biblique?) la réalité en est une autre. En effet dans ton approche je vois ECRIT deux fois le tétragramme avec une phonétique qui se lit soit YeHoWaH que ton tableau rend par Adonaï soit YeHoWiH rendu par Elohim dans ton tableau. Et petit détail en Gen 15:8 ce même texte emploie Adonaï YeHoWiH. Traduire par Elohim ici ne correspond pas à ce qui est écrit.
AINSI LA COUTUME QUE TU PRECONISES EN LECTURE ne correspond pas à ce que je lis à travers ton propre tableau.
Je te le redis: ce n'est pas le hasard qui a pousser les massorètes à s'approcher de la prononciation ancestrale de YHWH car ils savaient faire la distinction entre Adonaï et YHWH à tel point qu'ils ont même rétablis YeHoWah en 134 endroits à la place de Adonaï.
Et la preuve qu'ils savaient ce qu'ils faisaient, c'est que tu es obligés de reconnaitre que:""ce n'était pas possible, notamment lorsque le tétragramme était déjà précédé ou suivi dans le texte, du mot Adonaï"". Ils ne laissaient donc rien au hasard oh contraire! Leurs respect D'ECRIRE LE NOM DE DIEU ET DE RESPECTER SA PRESENCE DANS LE TEXTE L'EMPORTA SUR TOUT LE RESTE Y COMPRIS la coutume que tu défend et qui ne sort de nul part dans la Bible.
A+
Vous n'avez visiblement rien compris à l'explication pourtant limpide de BenFis.
Le Tétragramme est un nom écrit uniquement avec 4 consonnes ; pour pouvoir le lire, il faut lui ajouter des voyelles.
Pour préserver la lecture orale du texte hébreu, les Massorètes l'ont ponctué de points-voyelles qui indiquaient comment il fallait lire tous ces mots consonantiques écrits. Ainsi, la plupart des mots du texte hébreu se lisent à voix haute désormais comme ils s'écrivent (grâce à la ponctuation massorétique).
En revanche, pour ce qui est du Tétragramme, le fait qu'il arbore deux jeux de points-voyelles différents, selon qu'il est accompagné ou pas d'Adonaï ou d'Elohim, indique non pas qu'il fallait le lire, selon les cas, Yehowah ou Yehowih mais bien Adonaï ou Elohim.
Dans ce cas très particulier d'une graphie sacrée, les points-voyelles ont servi à noter non sa prononciation originelle (quelle serait-elle ? Yehowah ou Yehowih) mais sa prononciation d'usage (généralement Adonaï, sauf quand le Tétragramme écrit était déjà accompagné du terme écrit Adonaï, auquel cas le Tétragramme se prononçait Elohim).
Yehowah et Yehowih ne sont pas les prononciations du Tétragramme, sauf pour ceux qui n'ont pas compris ce qu'ont fait les Massorètes : ils ont conservé le Tétragramme, mais ont ajouté les voyelles des deux mots qui servaient à le prononcer, Adonaï et Elohim. Autrement dit, יְהֹוָה ne se lit pas Yehowah mais Adonaï, et יֱהוִה ne se lit pas Yehowih mais Elohim.
Quelle serait en effet la raison de lire יהוה parfois Yehowah et parfois Yehowih, selon qu'il serait accompagné d'Elohim ou d'Adonaï ? Si ce n'est qu'en fait, יהוה se lit Adonaï sauf quand il est déjà accompagné de אֲדֹנָי (Adonaï).
Quand vous aurez compris pourquoi les Massorètes ont utilisé deux jeux de points-voyelles différents pour יהוה, vous saurez correctement lire יְהֹוָה et יֱהוִה