a écrit :Déjà, c'est à vous de démontrer que le reste de la récolte est avec les 144000 sur la photo de Rév 14:1.
Je n'ai pas à démontrer la fausseté d'une affirmation gratuite qui ne repose sur aucun élément scripturaire.
Vous pensez qu'il vous suffit d'affirmer une chose avec conviction pour en faire une vérité.
a écrit :En tout cas, il y a au moins une chose que le reste de la récolte n'espère pas: c'est être avec les 144000 dans la vision, et c'est être offert à Dieu comme premiers fruits.
Rien dans le chapitre 14 ne permet d'exclure la fait que le reste de la récolte puisse être avec Dieu, RIEN.
En Apocalypse 14, subsiste à l'arrière-plan la même image, rituelle, des "premiers fruits" prélevés en offrande comme représentant la totalité de la récolte, une partie pour le tout.
Il serait intéressant d'analyser d'autres textes qui emploient le terme "prémices" :
1) "
Parce qu'il en a décidé ainsi, il nous a fait naître par une parole de vérité, pour que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures" (Jc 1,18).
C'est dans la foi que les croyants sont engendrés par une Parole de recréation, "
Prémices" de ses créatures (v. 18) : la communauté (destinatrice de l'épitre) préfigure ce qui adviendra
à tous : logique non sectaire parce que inclusive. Répète-ton le, les "prémices" préfigurent ce qu'il adviendra à TOUS, nous sommes dans une logique qui exclut mais inclusive, les "prémices" et les "créatures" de Dieu ont le MÊME destin.
2) "
Je vous le dis, à vous, les non-Juifs : pour autant que je suis l'apôtre des non-Juifs, moi, je glorifie mon ministère, afin, si possible, de provoquer de la jalousie parmi les gens de ma propre chair et d'en sauver quelques-uns. Car si leur mise à l'écart a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d'entre les morts ? Or si les prémices sont saintes, toute la pâte l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi" (Rm 11,14-16).
Selon ce texte, les "
prémices", c'est à dire juifs ont ouvert la voie du salut aux non-juifs or, il est question dans ces versets d’
un seul arbre ou, pour le dire autrement, d’
un seul peuple, l’arbre originel n’a pas été abattu et remplacé par un autre. Le peuple de Dieu est un ; il y a une unité et une continuité, nous sommes donc loin d’une "substitution" où l’Église remplacerait Israël. En suivant cette même logique, il n’y a pas davantage deux peuples de Dieu parallèles, Israël d’un côté et l’Eglise de l’autre, celle-ci étant constituée de non-Juifs, il y a un
seul peuple de Dieu, auquel sont intégrés les non-Juifs aux côté des juifs qui sont les "
prémices".
Dans ce texte, le terme "prémices" n'engendre pas l'apparition de deux groupes aux destinées différentes mais à la formation d'UN SEUL peuple de Dieu : "Celui qui n’était pas mon peuple, je l’appellerai mon peuple" (Rm 9.25).
Les "prémices" sont à chaque fois différentes, la totalité de référence aussi, mais une perspective ou un horizon "universaliste" domine l'ensemble, ou TOUS, "prémices" et le "reste" sont unis dans une seule et même destinée.
En Apocalypse 14, les 144.000 ont pu être compris comme "prémices d'Israël" puis "de l'humanité" dans un sens beaucoup plus large, ils ont ouverts le chemin dans une unité de destinée ou d'espérance aux autres croyants, voir à l'humanité.
D'ailleurs dans les chapitre 21 et 22, nous retrouvons les "nations" et les "rois de la terre" dans la Jérusalem nouvelle, TOUS, les "serviteurs" de Dieu verront sont visages.
a écrit :De toute évidence, ne pas être un des premiers fruits change votre vie, c'est donc une différence notoire d'espérance, car vous ne pourrez plus dire que tous les chrétiens espèrent la même chose puisque certains espèrent être parmi les premiers fruits alors que les autres ne seront pas admis à vivre ce moment extraordinaire: être offert à Dieu comme premiers fruits.
Vous faites dire au texte ce qu'il ne dit pas.
a écrit :Je constate avec plaisir que vous trahissez vos convictions en me citant un psaume. Voilà que vous utilisez des textes issus d'auteurs différents pour initier un raisonnement. Vous disiez pourtant, et pas qu'une seule fois, que vous refusiez toute démonstration qui utiliserait des auteurs différents de la bible puisque vous affirmez qu'ils se contredisent souvent. Il faudrait que vous vous appliquiez les règles que vous imposez aux autres.
Vous me faites dire ce que je n'ai JAMAIS dit.
Je me répète, l'étude d'un texte se réalise à plusieurs niveaux :
1) Le texte lui-même, comprendre son sens, la façon dont il s'articule et la pensée de l'auteur.
2) Lire ce texte dans son contexte immédiat.
3) Lire des textes parallèles afin d'affiner notre compréhension et NON pour faire dire au texte le contraire de ce qu'il exprime clairement.