a écrit :Ainsi les 144000 sont les premiers fruits et par voie de conséquence, le reste de la récolte n'est pas les 144000.
Selon agécanonix, les premiers fruits ne font pas partis de la récolte et ils seraient également différents(par nature) des fruits du reste de la récolte
... C'est la même récolte et toujours les mêmes fruits.
Rappel resté sans réponse :
1) "
Parce qu'il en a décidé ainsi, il nous a fait naître par une parole de vérité, pour que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures" (
Jc 1,18).
C'est dans la foi que les croyants sont engendrés par une Parole de recréation, "Prémices" de ses créatures (v. 18) : la communauté (destinatrice de l'épitre) préfigure ce qui adviendra à tous : logique non sectaire parce que inclusive. Répète-ton le,
les "prémices" préfigurent ce qu'il adviendra à TOUS, nous sommes dans une logique qui exclut mais inclusive, les "prémices" et les "créatures" de Dieu ont le MÊME destin.
2) "
Je vous le dis, à vous, les non-Juifs : pour autant que je suis l'apôtre des non-Juifs, moi, je glorifie mon ministère, afin, si possible, de provoquer de la jalousie parmi les gens de ma propre chair et d'en sauver quelques-uns. Car si leur mise à l'écart a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d'entre les morts ? Or si les prémices sont saintes, toute la pâte l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi" (
Rm 11,14-16).
Selon ce texte, les "prémices", c'est à dire juifs ont ouvert la voie du salut aux non-juifs or, il est question dans ces versets d’un seul arbre ou, pour le dire autrement, d’un seul peuple, l’arbre originel n’a pas été abattu et remplacé par un autre. Le peuple de Dieu est un ; il y a une unité et une continuité, nous sommes donc loin d’une "substitution" où l’Église remplacerait Israël. En suivant cette même logique, il n’y a pas davantage deux peuples de Dieu parallèles, Israël d’un côté et l’Eglise de l’autre, celle-ci étant constituée de non-Juifs, il y a
un seul peuple de Dieu, auquel sont intégrés les non-Juifs aux côté des juifs qui sont les "prémices".
Dans ce texte, le terme "prémices" n'engendre pas l'apparition de deux groupes aux destinées différentes mais à la formation d'UN SEUL peuple de Dieu : "Celui qui n’était pas mon peuple, je l’appellerai mon peuple" (Rm 9.25).
Les "prémices" sont à chaque fois différentes, la totalité de référence aussi, mais une perspective ou un horizon "universaliste" domine l'ensemble, ou TOUS, "prémices" et le "reste" sont unis dans une seule et même destinée.
En Apocalypse 14, les 144.000 ont pu être compris comme "prémices d'Israël" puis "de l'humanité" (Ils sont “achetés d’entre les humains”) dans un sens beaucoup plus large, ils ont ouverts le chemin dans une unité de destinée ou d'espérance aux autres croyants, voir à l'humanité.
D'ailleurs dans les chapitre 21 et 22, nous retrouvons les "nations" et les "rois de la terre" dans la Jérusalem nouvelle, TOUS, sont des "serviteurs" de Dieu qui verront sont visages (22,3-4), il n'y a plus de distinction entre les "saints" et les "nations".