Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez fidèlement ses traces.
Il n’a pas commis de péché, et on n’a pas trouvé de tromperie dans sa bouche.
hallelouyah, que signifie donc le fait d'affirmer que christ est sans péché ?
Car jeter un verset ainsi ne suffit pas. Si toi tu lis « Il n’a pas commis de péché parce qu'il a obéi à la loi »
Ce n'est pourtant pas cela qui est écrit !
Ainsi donc, je redemande : Que signifie donc le fait d'affirmer que christ est sans péché ?
Cela signifie que lorsqu'il se fait l'égal de dieu : Il ne pèche pas.
Lorsqu'il détruit le temple de l'alliance selon la loi, établissant que l'homme est le temple : Il ne pèche pas.
Lorqu'il détruit l'ordre de la famille, insistant sur le fait qu'il faut être prêt à renier sa chair et son sang,
son père et sa mère pour le suivre Lui : Il ne pèche pas.
Ces 3 seuls exemples sont pourtant un péché aux yeux de la tôrah.
Tu vois donc que la nature sans péché de christ ne tient pas au fait de son obéissance à la loi,
mais au fait qu'il est maître de la loi, c'est-à-dire au dessus de la loi et n'a pas besoin de sa justification.
Tout but qu'il visera, même s'il contredit la loi, n'est donc pas un péché : c'est un but réussi,
bien que notre vaniteuse raison ne puisse concevoir qu'un geste déraisonnable soit sans péché.
Je le répète :
Faut-il penser que dieu aime le bien parce qu'il est bon ? Certes non !
Le bien est bon parce que dieu l'aime.
Si dieu décide et veut ne plus l'aimer, il n'est plus bon — même si la loi affirme qu'il est bon éternellement.
La prérogative de l'éternité appartient à dieu, non à une idée bâtie sur la raison du bien et du mal.
Enfin, ton discours sur « le texte de Jean 7:53–8:11 » est exact mais il ne pose que la question de son origine !
Et cependant, tu en déduis avec autorité d'affirmer qu'il n'est pas inspiré ?
Cette autorité, tu l''appuies sur les docteurs qui décidèrent de ce qui est inspiré ou non.
Ta déduction repose donc sur les hommes.
Il est alors facile de répondre que ton raisonnement ne vaut pas mieux
que l'autre raisonnement qui lui ne tient pas compte des origines de Jean 7:53–8:11.
Ta pensée a même moins de valeur, car pour ces docteurs, nous sommes certains qu'ils ne furent pas des témoins directes.
Pour le texte en question, nous ne sommes pas certains qu'il ne provienne pas de témoins directes.
Bien pire, si pour toi l'inspiration repose sur la seule autorité du jugement des hommes,
quels hommes établiras-tu pour cela ? Et par quelle autorité les établiras-tu ? Le pape ? Le pasteur ?
De plus, pourquoi parler si aucune autorité ne reconnaît mon inspiration ?
Voyons, cela s'appelle la crainte des hommes.
Tu es en train de dire qu'un homme ne peut être inspiré par la seule approbation divine,
qu'il lui faut absolument trouver une preuve physique par l'approbation des hommes.
C'est fort précisément contre ce raisonnement que les prophètes tels que Jérémie
se sont trouvés confrontés. Ils étaient seuls.
Que Jean 7:53–8:11 soit postérieur ou que Job soit une allégorie par exemple,
ce qui m'intéresse c'est qu'ils sont signifiants.
Qu'ils soient factuels ou allégoriques pure, ils portent un sens où j'entends dieu me dire une chose.
Job aurait pu ne pas exister ou aurait pu exister, mais l'histoire porte en elle une pensée divine selon moi.
De même, l'histoire de la femme adultère aurait pu avoir lieu, elle ne dégrade pas l'ensemble
du fil conducteur de l'action du christ, nous n'avons pas là du mysticime angélique mal placé,
comme par exemple dans l'apocalypse de pierre ou l'évangile d'ève et autres pseudépigraphes.
Ce qui me regarde et me concerne c'est de découvrir ou non une pensée divine : or, c'est le cas.
De même que l'action de marie de magdala, ou de cette femme pleurant sur les pieds du christ
accusée de mauvaise vie.
Le texte affirme combien le christ prenait la loi pour la faire servir, qu'il en était maître.
Quand il paye ses impôts et ceux de pierre en péchant un poisson, affirme-t-il qu'il ne faille pas travailler ?
Non, il affirme que l'esprit est maître des temps, des circonstances et des nécessités imposés aux hommes.
Rien ne s'impose à Sa volonté.
S'il veut que pierre ne travaille pour manger, il ne travaillera pas pour manger, même si la loi dit :
« Celui qui ne travaille pas ne mange pas. »