Ilibade a écrit :
Non, mais ses progénitures oui ! C'est que la reproduction des vivants se fait de leur vivant.
Il est fort possible que tout cela vous "désaspère". Ce qui m'exaspère, c'est le ton insultant de vos interventions, d'autant plus qu'elles dénotent des connaissances assez superficielles des thèmes de réflexion interdisciplinaire.
Ca tombe bien, je connais plutôt bien ces bestioles, et non : leur progéniture ne change pas de couleur.
Pas une seule phalène n'a individuellement la capacité de changer sa pigmentation !!!
Par contre, il y a toujours eu au sein des populations de phalènes des allèles récessifs codant pour un caractère "pigmentation sombre".
Les individus portant deux allèles codant pour une pigmentation sombre sont sombres. Ceux qui n'en ont qu'un, ou zéro sont clairs.
Avant la révolution industrielle, les bouleaux ( habitat de ce papillon ) étaient blancs. Donc les oiseaux avaient vite fait de repérer les phalènes noires et de les bouffer, souvent avant qu'elles aient pu se reproduire, d'où une très faible fréquence de phalènes noires : on ne voyait pratiquement que des blanches.
Pendant la révolution indutrielle, les bouleau des zones industrielles ont été noircis par la suie, ce qui a changé la donne : ce sont les phalènes blanches qui avaient une chance de survie moindre.
d'une une baisse de la fréquence de l'allèle codant pour la pigmentation claire au bénéfice de celui codant pour la pigmentation sombre.
Une fois le niveau de pollution retombé à la normale ( enfin, presque ), les bouleau sont redevenus blancs, et une nouvelle fois, la tendance s'est inversée.
Et septour, ne te méprends pas sur mes intentions : cet exemple hyper-classique est de niveau première S. Pas niveau école d'ingé en sciences de la vie, mais bien niveau première S : le niveau ZERO des sciences.
( et non, c'est loin d'être tout neuf, mais je suis bon élève : j'ai fait l'effort de retenir les exemples... ).
Je me mets dans la mesure du possible au niveau de mon interlocuteur en citant un cas d'école, simple et parlant.
N'ayant pas l'âme d'un gourou, je ne vais pas étaler ma science en racontant mes TP et simulations de génétique des populations, et de biologie moléculaire.
Je pourrais bien sûr vous étaler des questions d'allèles délétères, d'apparition de gènes de résistances aux antibiotiques chez des bactéries, aux pesticides chez des insectes, aux herbicides chez des plantes...
C'est beaucoup plus près de mon taff : je ne suis pas entomologue.
Mais c'est trop de complications pour un sujet si simple à traiter.
Et non, je ne vais pas apporter d'idées personnelles : ce sujet est entièrement rebattu, de A à Z.
C'est plus d'un siècle de science, un siècle de recherches. Que veux tu que j'apporte de personnel sur le sujet qui soit du niveau de ce débat ?!?
Maintenant, si vous avez la moindre chose à reprocher à cette illustration de l'influence de la sélection, libre à vous d'apporter un autre exemple.
Conséquences morales sociales et religieuses de la théorie de l'évolution
Pures légendes.
la théorie de l'évolution est une théorie SCIENTIFIQUE.
Elle n'a pas à avoir des conséquences sociales : elle n'a rien de social, elle n'est pas valable dans le domaine social.
Tout ce que tu pourras trouver, ce sont des conséquences de la connerie humaine, car les génocides, les stérilisations des handicapés etc... n'ont rien à voir avec la théorie de l'évolution, elle lui sont bien antérieures.
On a pas attendu Darwin pour traiter certains de sous-hommes, pour parler de "races pures", de pureté du sang etc...
D'ailleurs, fait amusant : l'une des principales conclusion de la théorie de l'évolution, c'est que les handicaps d'aujourd'hui sont peut être les bouées de sauvetages de demain.
Exemple amusant ( oui, je sais, c'est un cas d'école, programme de première S etc... mais commencez donc par comprendre ce programme de première S, et l'on verra ensuite. Il n'est pas utile de jouer à la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf ) : l'anémie falciforme. Elle est assez courante dans des populations Africaines.
Au remier abord, c'est une tare ; ceux qui portent deux allèles mutés en meurent, ceux qui n'en ont qu'un, et un sain sont un peu handicapés...
On pourrait se dire : et bien on va stériliser ceux qui sont handicapés, comme ça ceux qui portent un allèle délétère ne pourront pas le transmettre".
Pas besoin de la théorie de l'évolution pour ça : stériliser ou éliminer les handicapés, on a toujours sût le faire.
Maintenant, voilà ce que la théorie de l'évolution nous apprends : chaque allèle est une évolution potentielle.
Un changement de l'environnement peut apporter de nouveaux critères de sélection naturelle, et changer la donne.
Et hop, voilà des moustiques porteurs d'un parasite ; la malaria...
Nouvelle sélection : face à la maladie, ce sont les plus résistants qui survivent...
Et là, surprise : les anémiques qui ont une partie des leurs globules rouges falciformes sont les plus résistants !!!
Voilà qu'un handicap s'est transformé en avantage salvateur !!
Et c'est ce qui fait tout l'intérêt de la biodiversité : chaque allèle est une évolution potentielle ; une mutation, ou une variation de l'environnement peut lui conférer un rôle important.
Et c'est ce qui fait également tout le danger de l'eugénisme pour notre espèce : l'eugénisme appauvri nos ressources génétiques.
Il n'y a pas de "races supérieures" si on en croit la théorie de l'évolution : la supériorité est dans la diversité !
Plus une espèce est riche sur le plan génétique, mieux elles aura s'adapter, plus elle sera souple. Plus elle est pauvre, plus les tares se multiplieront, et moins elle sera adaptée ( pensez à la consanguinité ).
C'est ce qui fait également le danger du clonage reproductif, de l'hyper-communautarisme etc...
Maintenant, si quelques tarés sont incapables de comprendre ceci, et commettent des atrocités sois-disant au nom de cette théorie, ils restent les seuls responsables de leurs actes.