Re: 1 Thessaloniciens 4:15 (TMN)
Posté : 23 avr.15, 20:49
La parousie invisible de Jésus est pourtant la seule explication possible pour analyser la façon dont le Christ lui-même en a parlé.
Pour donner des signes devant permettre à des chrétiens attentifs de discerner le moment de la parousie, c'est bien que rien de visible ne pourrait être perçu.
Quand Jésus apparaît à ses apôtres quelques jours après sa mort, il n'a pas besoin de leur donner des signes de sa présence. Il est là, bien là et bien visible.
Or, leur dire que sa présence se devinera par la conjonction de guerres, de tremblements de terre, de famine, etc... c'est exclure le fait qu'il serait visible.
Quand Jésus compare sa présence aux jours de Noé, et quand il dit que cette génération ne s'est aperçu de rien avant que le déluge ne les emporte tous, il insiste bien sur le fait que seuls des gens attentifs pourraient percevoir le moment de la présence de Jésus.
Maintenant, balayons l'argument récurrent, et un peu défensif, concernant le CC qui affinerait sa compréhension des événements avec le temps.
Le CC n'est ni Jésus, ni Jéhovah. Or, Daniel 12 avait prophétisé qu'au temps de la fin, et donc forcement au moment de la parousie de Jésus, les perspicaces comprendraient. Cela signifie qu'avant cette période de la parousie, de nombreuses vérités seraient oubliées, inconnues ou incomprises même par des chrétiens sincères puisque Dieu se réservait le droit d'ouvrir la compréhension de certains éléments au temps de la fin seulement.
Cela va même jusqu'à affirmer que les apôtres, de leur vivant, n'auraient pas la connaissance que Dieu accorderait à ses serviteurs au temps de la fin.
Faut-il pour autant exiger que cette connaissance leur tombe sur la tête en un seul bloc, définitivement.
Daniel 12:4 emploie un verbe intéressant. Il dit : "la vraie connaissance deviendra abondante".
Nous avons l'idée d'une progression de la connaissance ce qui correspond bien à ce qui s'est passé avec le CC depuis un siècle.
Alors oui, le CC progresse dans la connaissance et affine les choses. De cette façon, la vraie connaissance devient abondante.
Je rappelle qu'au premier siècle le même phénomène a prévalu dans la congrégation chrétienne et nos amis pourraient faire le même reproche aux apôtres.
Rappelons qu'au début, seuls les juifs sont acceptés pour devenir Chrétiens, ensuite viennent les samaritains, et enfin les gentils.
Que ne dirait-on pas du CC si un tel changement avait été validé à son époque.
Rappelons aussi qu'au début la circoncision est exigée de tous les chrétiens masculins, juifs et non juifs. Il faudra quelques années pour que l'Esprit-Saint annule cette obligation. Là encore, il existait au premier siècle un certain nombre d'apostats qui distillaient le même message qu'aujourd'hui à savoir " Le collège de Jérusalem nous a habitué à des erreurs depuis le départ, car depuis le départ la circoncision était imposée"
Quand on examine les prophéties parallèles à celles de Mat 24, Marc 13 et Luc 21, nous observons que jamais le retour visible de Jésus n'est annoncé.
Par exemple Daniel 7 qui décrit Jésus recevant le pouvoir royal de la part de Jéhovah avec à ses côtés un peuple appelé "les saints du Suprême". Or, si ce peuple se voit confier avec Jésus le Royaume et la domination de la terre, jamais il n'est dit que le "fils d'homme" s'y montrera ou y sera visible.
Pourtant, si Jésus devait revenir visiblement sur la terre, on peut imaginer que ce ne serait pas un détail et que Daniel en aurait parlé, porté par l'esprit-saint.
Quand nous lisons Paul en II Thes 2:1 et 2 nous comprenons aussi que pour Paul et même ceux dont il parle, la présence de Jésus ne pouvait pas être visible.
Voici l'objet de son intervention. Des chrétiens affirmaient que le jour de Jéhovah était là et donc que le rassemblement des chrétiens auprès de Jésus allait commencer.
Que dit Paul ?
Si la présence de Jésus devait être visible, il n'avait qu'un seul argument à avancer. Il n'est pas là ! Point ! Pourquoi alimenter l'argumentation compliquée qui va suivre dans sa lettre alors que cette simple constatation suffisait à clore le débat définitivement.
De même, ceux qui pensaient que le jour était là ne s'attendaient pas non plus à la présence visible de Jésus auquel cas leur raisonnement aurait été stupide.
Quand quelqu'un attend l'arrivée d'une personnalité, pour prouver qu'elle est là, il n'a pas besoin d'argumenter de façon compliquée, il dit : "je l'ai vu" ou "regarde !" surtout si cette présence doit être visible de tous.
L'argumentaire de Paul consiste à affirmer que la présence de Jésus ne pourra se faire qu'après une période d'apostasie.
Il est intéressant que constater que Paul emploie le mot "présence" pour désigner le "sans loi" au verset 9 et pour indiquer que pour lui aussi, sa présence sera devinée par des signes particuliers.
Paul emploie une expression intéressante au verser 8. " et (Jésus) réduira à rien par la manifestation de sa présence "
Pourquoi employer le mot "manifestation" et non pas écrire simplement "par sa présence".
Le mot "manifester" signifie "révéler".
Ainsi Jésus devait révéler ou manifester sa présence ce qui sous-entend que s'il ne le faisait pas, elle pourrait passer inaperçue pour la majorité des humains.
La présence de Jésus n'était donc pas suffisante en soi, Jésus devait la manifester pour qu'elle soit connue de tous. On comprend donc le pourquoi du signe de Mat 24.
Quand doit-on manifester sa présence ? Pour la révéler évidemment. C'est quand vous êtes là et qu'on ne vous voit pas que vous avez besoin de manifester votre présence pour capter l'attention des gens.
Tout cela ne milite pas pour une présence visible...
a suivre..
Pour donner des signes devant permettre à des chrétiens attentifs de discerner le moment de la parousie, c'est bien que rien de visible ne pourrait être perçu.
Quand Jésus apparaît à ses apôtres quelques jours après sa mort, il n'a pas besoin de leur donner des signes de sa présence. Il est là, bien là et bien visible.
Or, leur dire que sa présence se devinera par la conjonction de guerres, de tremblements de terre, de famine, etc... c'est exclure le fait qu'il serait visible.
Quand Jésus compare sa présence aux jours de Noé, et quand il dit que cette génération ne s'est aperçu de rien avant que le déluge ne les emporte tous, il insiste bien sur le fait que seuls des gens attentifs pourraient percevoir le moment de la présence de Jésus.
Maintenant, balayons l'argument récurrent, et un peu défensif, concernant le CC qui affinerait sa compréhension des événements avec le temps.
Le CC n'est ni Jésus, ni Jéhovah. Or, Daniel 12 avait prophétisé qu'au temps de la fin, et donc forcement au moment de la parousie de Jésus, les perspicaces comprendraient. Cela signifie qu'avant cette période de la parousie, de nombreuses vérités seraient oubliées, inconnues ou incomprises même par des chrétiens sincères puisque Dieu se réservait le droit d'ouvrir la compréhension de certains éléments au temps de la fin seulement.
Cela va même jusqu'à affirmer que les apôtres, de leur vivant, n'auraient pas la connaissance que Dieu accorderait à ses serviteurs au temps de la fin.
Faut-il pour autant exiger que cette connaissance leur tombe sur la tête en un seul bloc, définitivement.
Daniel 12:4 emploie un verbe intéressant. Il dit : "la vraie connaissance deviendra abondante".
Nous avons l'idée d'une progression de la connaissance ce qui correspond bien à ce qui s'est passé avec le CC depuis un siècle.
Alors oui, le CC progresse dans la connaissance et affine les choses. De cette façon, la vraie connaissance devient abondante.
Je rappelle qu'au premier siècle le même phénomène a prévalu dans la congrégation chrétienne et nos amis pourraient faire le même reproche aux apôtres.
Rappelons qu'au début, seuls les juifs sont acceptés pour devenir Chrétiens, ensuite viennent les samaritains, et enfin les gentils.
Que ne dirait-on pas du CC si un tel changement avait été validé à son époque.
Rappelons aussi qu'au début la circoncision est exigée de tous les chrétiens masculins, juifs et non juifs. Il faudra quelques années pour que l'Esprit-Saint annule cette obligation. Là encore, il existait au premier siècle un certain nombre d'apostats qui distillaient le même message qu'aujourd'hui à savoir " Le collège de Jérusalem nous a habitué à des erreurs depuis le départ, car depuis le départ la circoncision était imposée"
Quand on examine les prophéties parallèles à celles de Mat 24, Marc 13 et Luc 21, nous observons que jamais le retour visible de Jésus n'est annoncé.
Par exemple Daniel 7 qui décrit Jésus recevant le pouvoir royal de la part de Jéhovah avec à ses côtés un peuple appelé "les saints du Suprême". Or, si ce peuple se voit confier avec Jésus le Royaume et la domination de la terre, jamais il n'est dit que le "fils d'homme" s'y montrera ou y sera visible.
Pourtant, si Jésus devait revenir visiblement sur la terre, on peut imaginer que ce ne serait pas un détail et que Daniel en aurait parlé, porté par l'esprit-saint.
Quand nous lisons Paul en II Thes 2:1 et 2 nous comprenons aussi que pour Paul et même ceux dont il parle, la présence de Jésus ne pouvait pas être visible.
Voici l'objet de son intervention. Des chrétiens affirmaient que le jour de Jéhovah était là et donc que le rassemblement des chrétiens auprès de Jésus allait commencer.
Que dit Paul ?
Si la présence de Jésus devait être visible, il n'avait qu'un seul argument à avancer. Il n'est pas là ! Point ! Pourquoi alimenter l'argumentation compliquée qui va suivre dans sa lettre alors que cette simple constatation suffisait à clore le débat définitivement.
De même, ceux qui pensaient que le jour était là ne s'attendaient pas non plus à la présence visible de Jésus auquel cas leur raisonnement aurait été stupide.
Quand quelqu'un attend l'arrivée d'une personnalité, pour prouver qu'elle est là, il n'a pas besoin d'argumenter de façon compliquée, il dit : "je l'ai vu" ou "regarde !" surtout si cette présence doit être visible de tous.
L'argumentaire de Paul consiste à affirmer que la présence de Jésus ne pourra se faire qu'après une période d'apostasie.
Il est intéressant que constater que Paul emploie le mot "présence" pour désigner le "sans loi" au verset 9 et pour indiquer que pour lui aussi, sa présence sera devinée par des signes particuliers.
Paul emploie une expression intéressante au verser 8. " et (Jésus) réduira à rien par la manifestation de sa présence "
Pourquoi employer le mot "manifestation" et non pas écrire simplement "par sa présence".
Le mot "manifester" signifie "révéler".
Ainsi Jésus devait révéler ou manifester sa présence ce qui sous-entend que s'il ne le faisait pas, elle pourrait passer inaperçue pour la majorité des humains.
La présence de Jésus n'était donc pas suffisante en soi, Jésus devait la manifester pour qu'elle soit connue de tous. On comprend donc le pourquoi du signe de Mat 24.
Quand doit-on manifester sa présence ? Pour la révéler évidemment. C'est quand vous êtes là et qu'on ne vous voit pas que vous avez besoin de manifester votre présence pour capter l'attention des gens.
Tout cela ne milite pas pour une présence visible...
a suivre..