abdul a écrit :Ce trait des évangiles ne m'a pas échappé
; c'est en ce sens que Dieu s'est révélé à eux par Jésus, non pas que Dieu ne s'était jamais révélé (puisqu'il s'etait révélé à Moise); Le récit que tu cites mentionne un miracle de Jésus : ce qu'il fait il ne le fait que par permission de Dieu.
Dans l'Exode, Dieu est derrière Moïse à tout instant pour lui souffler ce qu'il doit faire.
Avec Jésus, ce n'est jamais le cas.
...à partir du moment où Dieu s'était déjà révélé avant Jésus, et qu'on parle du fait qu'il "doive" se révéler au temps de Jésus; cela signifie qu'ils avaient, au temps de Jésus, perdu la connaissance de Dieu; leur conception de Dieu était altérée..Ils ne connaissaient plus Dieu comme l'avait connu Moise -
Il n'est pas certain que Moïse ait connu le dieu dont parle Jésus :
Ac 17.24 Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples faits de main d'homme;
17.25 il n'est point servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses.
17.26 Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure;
17.27 il a voulu qu'ils cherchassent le Seigneur, et qu'ils s'efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous,
17.28 car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être. C'est ce qu'ont dit aussi quelques-uns de vos poètes: De lui nous sommes la race...
17.29 Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l'or, à de l'argent, ou à de la pierre, sculptés par l'art et l'industrie de l'homme.
17.30
Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir,
17.31 parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts...
De plus, Jésus prend bien soin de dire "la loi", "la loi de Moïse", "votre loi", mais jamais "la loi de Dieu".
"Si le premier auteur d'un Evangile avait voulu raconter l'histoire d'un prophète, il aurait commencé son récit par une apparition de Dieu à Jésus, comme pour Abraham ou Moïse."
Quant au fait que Jésus est prophète, cela est mentionné plusieurs fois, il est perçu comme tel, de ses miracles on déduit qu'il est prophète, de sa nature d'homme aussi; la foule le nomme "Prophète", et lui même dit qu'il est envoyé et que les disciples ont cru qu'il est envoyé ( "..ils ont cru que tu m'as envoyé.." Jean 17:8); un envoyé de Dieu est un homme envoyé par Dieu : un Prophète.
Non : il y a des gens qui prennent Jésus pour un prophète. Or Jésus n'est pas un prophète sinon il se dirait lui-même plus grand que le prophète Jean-Baptiste, tout de même !
Mt 11.11 Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean Baptiste.
L'apparition de Dieu au futur prophète n'est pas une condition pour dire que cet homme est un prophète.
Qui dans l'AT est prophète sans en avoir reçu l'agrément divin ?
Ce sont plutôt par ses miracles qu'on peut dire ou non qu'il est Prophète
Pas du tout : la nature de ses miracles le fait Dieu car seul Dieu a le pouvoir de commander à la tempête et de marcher sur les eaux.
Lorsqu'il multiplie les pains, il est le Seigneur du psaume 22 :
L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie,
Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel Jusqu'à la fin de mes jours.
et surtout par la Doctrine qu'il enseigne. "J'ai fait connaître ton nom aux hommes" Jean 17:6. Jésus parlant à Dieu, dit à Ce Dernier, qu'il (Jésus) a fait connaitre Son Nom (celui de Dieu) aux hommes. Il ne dit pas "j'ai fait connaitre mon nom aux hommes"; il s'adresse à Dieu : il n'est donc pas Dieu mais plutôt à l'image d'un Zacharie : "ta prière a été exaucée" Luc 1:13...ainsi la prière de Jésus est aussi exaucée : quand il invoque Dieu, les anges venaient à lui. (cf. récit sur Jésus). Les anges sont envoyés par Dieu, aux croyants. Le Croyant n'est pas Dieu, puisqu'il invoque Dieu.
Et que devient Moïse si c'est Jésus qui fait connaître aux hommes le nom de Dieu ?
Or, cette apparition est faite : à sa mère Marie, lorsque l'Ange Gabriel vient visiter cette dernière.
Mais ceci n'est nullement comparable à Dieu apparaissant à Abraham ou à Moïse.
"Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en oeuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple" Luc 24:19;
l'idée qu'ils se sont fait de Jésus, que tout lecteur se fait de Jésus, que la femme s'est faite de lui, est qu'il est un Prophète.
Et Jésus leur répond qu'ils ont tort :
Alors Jésus leur dit: Ô hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes! 24.25
Ce qui montre que l'expression ".. la nature divine de Jésus Christ.." ne peut signifier que Jésus est envoyé par Dieu, ou que son âme est de Dieu (un Souffle venant de Lui, Sa Parole). Mais même en étant ainsi cela ne le rend pas égal à Dieu. Parcequ'il n'existe pas 2 Créateurs; de plus, la Torah suivie par Jésus interdit de se faire égal à Dieu. (Unicité de Dieu)
Jésus est le Verbe du Créateur.
Et il ne suit pas la Torah.
Et il n'a pas à s'interdire de se prétendre égal à Dieu s'il l'est.
"menacer" le vent voudrait simplement signifier qu'il invoque Dieu; en Lui demandant de calmer le vent.
Ben voyons ! Alors pourquoi les passagers n'invoque-t-ils par Dieu eux-mêmes ?
Ps 107.26 Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans l'abîme; Leur âme était éperdue en face du danger;
107.27 Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, Et toute leur habileté était anéantie.
107.28 Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il les délivra de leurs angoisses;
107.29 Il arrêta la tempête, ramena le calme, Et les ondes se turent.
L'histoire de Noé indique que la mer et la pluie et leur débit est commandé par Dieu, qui leur a demandé alors de remplir les terres au point de submerger ceux qui n'avaient pas cru en Noé. Ainsi, cela ne change pas au temps de Jésus : Dieu commande les mers et les vents; et Il a permis à son serviteur d'en faire autant.
Sauf que le récit de cette permission n'existe nulle part à la différence de Moïse pour qui l'on nous raconte comment Dieu lui confia son bâton à miracles.