Bonjour Medico.
Medico écrit :
« étrange quand même que cette évangile catholique dit bien que l'âme et le coprs dans sa conception biblique chacun d'eux désigne l'homme tout entier.
Ici vous avez affaire à un lexique qui résume ce qu’est l’âme, mais pas plus. Si vous voulez avoir l’enseignement officiel de l’Église Catholique à ce sujet je vous le donne ici et ce à partir de notre catéchisme :
363 « Souvent, le terme âme désigne dans l’Écriture Sainte la vie humaine (cf. Mt 16, 25-26 ; Jn 15, 13) ou toute la personne humaine (cf. Ac 2, 41). Mais il désigne aussi ce qu’il y a de plus intime en l’homme (cf. Mt 26, 38 ; Jn 12, 27) et de plus grande valeur en lui (cf. Mt 10, 28 ; 2 M 6, 30), ce par quoi il est plus particulièrement image de Dieu : " âme " signifie le principe spirituel en l’homme. »
Ici l’Église fait référence principalement au NT parce qu’il est la révélation complète en ce qui concerne la nature de l’âme.
364 « Le corps de l’homme participe à la dignité de l’" image de Dieu " : il est corps humain précisément parce qu’il est animé par l’âme spirituelle, et c’est la personne humaine toute entière qui est destinée à devenir, dans le Corps du Christ, le Temple de l’Esprit (cf. 1 Co 6, 19-20 ; 15, 44-45) :
Corps et âme, mais vraiment un, l’homme, dans sa condition corporelle, rassemble en lui-même les éléments du monde matériel qui trouvent ainsi, en lui, leur sommet, et peuvent librement louer leur Créateur. Il est donc interdit à l’homme de dédaigner la vie corporelle. Mais au contraire il doit estimer et respecter son corps qui a été créé par Dieu et qui doit ressusciter au dernier jour. »
Ici la conception platonicienne du corps rejetterais catégoriquement cet enseignement parce qu’elle considère le corps comme étant une prison pour l’âme. Pour les philosophes platoniciens au temps de Jésus, la résurrection
leur était insoutenable et S. Paul en a fait la « triste » expérience dans l’une de ces prédications à Athènes :
« A ces mots de résurrection des morts, les uns se moquaient, les autres disaient: "Nous t’entendrons là- dessus une autre fois". » Ac 17, 32
Avec les années j’en suis venue à considérer mon corps comme mon important compagnon de route !
Grâce à lui il permet à mon âme d’aimer et ce avec tous mes sens. Je dirais que mon âme aime et s’exprime par
le regard, le toucher, l’oui, ainsi que d’une certaine façon par le goûté et l’odorat !
dans sa conception biblique chacun d'eux désigne l'homme tout entier.
Pourquoi nous insistons sur cette union ? C’est pour dire que l’âme
en l’homme n’est pas prisonnière du corps
et séparée de lui. Pour les chrétiens l’âme et le corps forment un tout ! Mais
quand la mort survient, l’âme se dissocie de
la matière organique de la personne et elle quitte cette matière
avec son corps !!! Ce qui reste alors ce n’est pas vraiment un corps mais une apparence, qui avec le temps va redevenir de la poussière désorganisée. Ici je m’inspire de Claude Tresmontant philosophe et spécialiste de la culture hébraïque qui nous présente le rapport de l’âme au corps de cette façon.
Bien sûr tout n’est pas dit et tout n’est pas comprit dans sa totalité, car l’âme garde ses mystères « avec elle » !
rien n'avoir avec la conception grec de l'âme .conception malheureusement adptée par la chrétienté. »
Mais Medico vous savez très bien maintenant que nous
avons rejeté tout ce qui n’était pas « judéo » et chrétien de la conception grecque.
Medico — sans accepter l’immortalité de l’âme —
êtes vous capable au moins de le reconnaître ?
Finalement nous avons tellement rejeté la conception grecque de l’immortalité de l’âme, que notre conception
serait complètement ( sinon presque ) rejeté par les grecs eux-mêmes !
La seule chose que nous avons gardé des grecs, c’est leur mot en grec pour traduire le mot hébreu « néphès » qui devient «psukhê » qui en français signifie « âme » !
À la prochaine Medico, et merci pour votre patience.
Soyez heureux avec ceux que vous aimés.
Que Jéhovah vous bénisse !
Bertrand
Ps. Seriez vous un « Ancien » ?
J’imagine que oui, pour que vous ayez le droit de correspondre avec nous. Non ?