Re: TdG de cette semaine
Posté : 27 mars16, 22:09
Sans doute parceque comme vous pensez tous la même chose, ça coule de source.VENT a écrit :J'étais étonné justement que personne ne réponde à cette phrase et en recevoir une réponse 9 mois plus tard...
Mais me voilà ! Et je n'ai pas fini de vous interpeller !
Je ne vois toujours pas dans ce passage comment tu fais le lien entre le pardon et la repentance.
Jean nous parle de la foi qui sauve.
Effectivement, si on extrapole, on peut penser que la foi en Dieu implique de se repentir.
Mais qu'en est-il du pardon que nous, nous devons offrir à celui qui nous a offensé ?
On ne lui pardonnera jamais s'il n'a pas la foi ?
On ne lui pardonnera jamais s'il ne se repent pas ?
Cela va à l'encontre du message Christique.
Prenons Matthieu maintenant : rapporter que les gens confessaient ouvertement leurs péchés lors du baptême n'en fait nullement une obligation pour être pardonné. C'est un raccourci.
Tu vas me rétorquer que si on a la foi, c'est indispensable. Certes. Mais toujours pareil : ne dois-je moi-même pardonner qu'à ceux qui sont baptisés (et qui confessent régulièrement leurs fautes, sinon c'est trop facile) ?
Tout comme toi hier, je suis étonnée que personne ne réagisse sur mon post, ici et sur un autre fil de discussion (sans doute faut-il le temps d'une gestation... ) :
Gaëlle a écrit :"Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux. (Matt. 5:44)
Jésus nous exhorte donc à aimer, bénir, faire du bien et prier pour ceux qui continuent à nous haïr et à nous maltraiter. Crois-tu sincèrement que Dieu nous demande de faire encore "mieux" que lui ? Qu'il nous demande d'aimer nos ennemis alors que Lui n'en serait pas capable ? Bien sur que non.
Or pour y arriver, il faut arriver à pardonner. Et le pardon est une démarche personnelle de la "victime" qui n'est pas forcément assujetti à la repentance de l'autre (la preuve : on pardonne à nos parents décédés, à nos enfants qui ne sont pas en âge de se repentir etc). Peu importe que l'autre se repente ou pas, notre pardon doit être comme celui de Christ : inconditionnel, n’exigeant rien en retour. Sinon, comme il est souvent dit, c'est du marchandage, pas de l'Amour.
"Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses." Mat 6:14-15