a écrit :J'm'interroge"
Tu confirmes mais ne démontres pas ce que tu avances.
Pour démontrer il faut pouvoir réfuter l'hypothèse inverse, ce que tu ne fais pas ici.
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
quand tu lis cela : Je confirme aussi qu'avez l'IRM on est capable de savoir lors d'un comas profond, quand la conscience est en activité ou pas . On a même identifié le circuit de la conscience .
Pour moi il y a deux autres preuves , comme je te le disait la méthode des anesthésistes, qui agissent sur le cerveau pour neutraliser l'esprit . Et des psy qui utilisent des produits agissant sur le cerveau afin de changer les comportements.Cela pour moi montre bien que le cerveau est à l'origine de l'esprit .
n'est ce pas une démonstration par l’empirisme
C'est une erreur, les faits que tu évoques bien qu'ils soient tout-à-fait objectifs, ne démontrent pas ce que tu dis quand tu affirmes que le cerveau serait à l'origine de l'esprit, cela pour les raisons que j'ai exposées.
a écrit :Qu'est-ce qu'on aurait identifié : un circuit de la conscience ou bien plutôt une structure cérébrale que l'on estime responsable de modifications dans la conscience ?
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
le circuit de la conscience en comparant un sujet normal, avec un etat de concience minimale , un etat, végétatif, et le locked in syndrome .On a pu constater un lien entre le Thalamus , le cortex cingulaire anterieur , la région mesiofrontale , le précuneus, et le cortex cingulaire posterieur .. Je te rassure ce n'est pas moi qui l'ai découvert mais des chercheurs dans ce domaine
On a bien montré des liens entres les parties du cerveau nommées, mais pas exactement un lien avec la conscience telle que vécue. L'on n'a mis en rapport ces parties du cerveau inter-reliées avec des constats extérieurs indices de conscience, mais pas avec la conscience subjective qui n'est pas encore objet de science à l'heure actuelle.
En effet, l'on n'étudie pas le phénomène conscient lui-même dans son expression subjective, mais seulement des indices de ce phénomène.
a écrit :Deux autres preuves ? Mais quelle serait cette première preuve ?
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
je viens de te répondre les travaux, et constats faits grace à l'IRM
Tu n'as pas montré en quoi ce seraient des preuves de ce que tu avances de façon a priori assez réductrice.
a écrit :Non.
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
Argumente , comme tu me le demandes, non n'est pas une réponse !!!
L'argument venait juste après l'ami.
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
Agir sur le cerveau pour modifier l'esprit montre bien que c'est le cerveau qui est à l'origine de l'esprit désolé . Sais tu par exemple que l'on vient de constater que après un encéphalogramme plat, le cerveau émet encore entre 30 et 60 secondes avant de s'éteindre !!!?
Bien comme je te l'ai expliqué cela ne prouve pas ce que tu dis. Cela montre seulement que le fait d'agir sur le cerveau peut avoir un effet sur la conscience au point de pouvoir la neutraliser en apparence d'un point de vue extérieur.
Cela n'implique pas forcément que le cerveau à lui seul produise (intégralement) la conscience et encore moins qu'une partie cerveau serait la conscience.
Si agir sur le cerveau a un effet sur la conscience, cela n'implique que le fait qu'agir sur lui peut avoir un effet sur elle. C'est tout ce qu'on est en droit de conclure du fait qu' "agir sur le cerveau a un effet sur la conscience".
À la limite cela permet d'établir un lien fort.
Or, toi tu en conclus que le cerveau à lui seul produirait (intégralement) la conscience, ou pire encore : qu'une partie du cerveau serait la conscience.
Je te le répète : ton raisonnement manque de logique.
a écrit :Cela montre seulement que le fait d'agir sur le cerveau peut avoir un effet sur la conscience au point de pouvoir la neutraliser en apparence d'un point de vue extérieur.
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
Et alors si on enlève le foi , on est bien obligé de compenser le manque de bile, les poumons des poumons artificiels etc etc !!!
La conscience n'est pas comparable à la sécrétion d'une substance chimique. Les poumons sont des organes comme le cerveau, pas la conscience, et cela même dans le cas où on la définirait par hypothèse comme strictement réductible à une fonction cérébrale.
La conscience vois-tu, c'est un peu comme la marche. La marche est fonction d'organes de locomotion (chez nous ce sont nos jambes) mais tu auras beau disséquer des jambes, tu ne trouveras jamais la marche entre l'une et l'autre de leurs fibres musculaires, ni dans les tendons, os, cartilage, etc..
Tu ne pourras à la limite que conclure la chose suivante : les jambes peuvent servir à la marche.
L'analyse du fonctionnement du cerveau ne permet donc que de conclure ceci : le cerveau sert à la conscience.
a écrit :Cela n'implique pas forcément que le cerveau à lui seul produise la conscience et encore moins qu'une partie cerveau serait la conscience.
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
Comme c'est étrange tu rajoute "à lui seul " !!!Et oui donc tu le reconnais en partie , et après c'est un équilibre entre tous les organes dits vitaux , qui fonctionnent ensemble
Tu n'y es pas.
Ce que je t'explique c'est ce que tes soi-disant preuves n'impliquent
pas nécessairement ce que tu affirmes.
C'est une simple question de logique.
a écrit :Si agir sur le cerveau a un effet sur la conscience, cela n'implique que le fait qu'agir sur lui peut avoir un effet sur elle. C'est tout ce qu'on est en droit de conclure du fait qu' "agir sur le cerveau a un effet sur la conscience".
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
Mais dans la mesure ou pour une anesthésie elle est neutralisée entièrement (pas de rève), désolé pour moi la démonstration est faite .
Bien non. Ce n'est pas suffisant pour conclure. Tu as le droit de le supposer. Je le suppose d'ailleurs également, mais cela ne constitue pas une preuve logique de ce que tu affirmes.
(Excuse moi, mais logique c'est mon dada.)
a écrit :À la limite cela permet d'établir un lien fort.
Or, toi tu en conclus que le cerveau à lui seul produirait la conscience, ou pire encore : qu'une partie du cerveau serait la conscience. Ce n'est pas logique.
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
merci de ne pas déformer mes propos, je dis seulement que le cerveau est à l'origine , et produit la conscience , je n'ai jamais dit qeu le cerveau est la conscience , il produit la conscience, . Comme l'estomac le suc gastrite , le foi la bile , les intestins la fermentation etc etc
Même réponse qu'un peu plus haut :
a écrit :La conscience n'est pas comparable à la sécrétion d'une substance chimique. Les poumons sont des organes comme le cerveau, pas la conscience, même dans le cas où on la définit par hypothèse comme une fonction strictement réduite à une fonction cérébrale.
La conscience vois-tu, c'est un peu comme la marche, la marche est fonction d'organes de locomotion (chez nous ce sont nos jambes) mais tu auras beau disséquer mes jambes, tu ne trouveras jamais la marche entre l'une et l'autre de mes fibres musculaires, ni dans les tendons, os, etc..
Tu ne pourras à la limite que conclure la chose suivante : les jambes peuvent servir à la marche.
L'analyse du fonctionnement du cerveau ne permet donc que de conclure ceci : le cerveau sert à la conscience.
J'ajoute ce qui suit :
La conscience, effectivement, ce serait plus comme la fermentation, là je te suis en partie.
Je ne te suis par contre pas du tout quand tu parles de la conscience comme d'une production. Mais alors là pas du tout !
Je vais te donner des exemples simples pour que tu comprennes :
- Un dispositif capable d'opérer des computations (un ordinateur) ne "produit" pas l'exécution d'un programme, il en en permet simplement l'exécution.
- Des jambes fonctionnelles ne "produisent" pas la marche, mais elles la permettent.
- L'aire cérébrale de la vision n'est pas la vue, mais si elle est fonctionnelle, elle la permet.
a écrit :Entendons-nous bien [/size]: selon moi la conscience s'explique bien au moins en partie par un organe, le cerveau,
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46C'est exactement ce que je dis
Bien non, ce n'est pas tout-à-fait ce que tu dis l'ami. Toi tu dis que la conscience
se réduit à l'activité des circuits neuronaux.
C'est peut-être vrai, mais pour l'instant rien ne le prouve catégoriquement.
Les preuves selon toi que tu as évoquées plus haut sont tout au plus des confirmations de ce supposé, donc pas des preuves.
Je t'ai déjà dit qu'une preuve ce serait une expérience qui réfuterait toute possibilité que la conscience ne soit pas ou au moins en partie autre chose que ce que tu supposes.
Or, pour l'instant il n'existe pas de telle preuve, l'on reste dans l'hypothétique.
a écrit :mais la définir comme un circuit neuronal n'est en rien justifié si l'on parle de la conscience elle-même de son point de vue subjectif, car définir la conscience comme tu le fais, c'est comme ignorer ce dont on parle, pour le réduire artificiellement à autre chose.
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
C'est un circuit "cognitif" émis par de multiples réactions chimique dont l'unité centrale est le cerveau
Bien non. Rien ne le prouve. Tu n'as présentés que des indices qui te le laissent croire sans pouvoir le prouver.
a écrit :La conscience dont il est question, celle dont je parle, c'est cela : un ensemble d'apparaîtres liés. Or, où se situeraient-ils dans le cerveau ?
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
je ne comprends pas ton expression "un ensemble d'apparaîtres", peux tu etre plus clair se sont ensuite les sens qui traduisent la conscience
La conscience telle que vécue subjectivement est un ensemble d'apparaîtres liés. Exemple : la conscience de tenir un pomme dans sa main, c'est de ce point de vue : la sentir dans sa main, même si c'est une expérience vécue en rêve, cela reste une conscience de tenir une pomme dans sa main.
Les sens ne traduisent rien. Soit l'on sent, soit l'on ne sent pas. C'est là qu'il faut bien distinguer "stimulus sensoriel" et "perception sensorielle".
Un stimulus sensoriel permet une réaction corporelle consciente ou non, réfléchie ou pas, alors qu'une perception sensorielle est toujours une conscience de, qui peut être vision, audition, touché, odeur, saveur, il y en a d'autres.
(Ce qui montre d'ailleurs qu'il y a confusion conceptuelle à ce sujet, c'est qu'on donne communément un même nom, on dit "odeurs", pour des composés chimiques volatils aussi bien que pour un certain genre de perceptions sensorielles que l'on nommera également "odeurs".)
a écrit :En effet, quand les yeux fermés je visualise un tableau que j'apprécie, celui-ci m'apparaît en conscience, mais il n'y a que je sache rien de tel dans le cerveau que ce tableau visualisé tel qu'il m'apparaît.
Ne pas en tenir compte c'est éluder le problème.
dan26 a écrit : ↑07 juil.19, 22:46
Mais la aussi c'est une des fonctionnalité du cerveau , le pouvoir d'imaginer, la mémoire visuelle , le rève etc etc .
je rappelle qu'une grande partie des fonctionnalités du cerveau reste à découvrir.
Oui, la visualisation est dans une certaine confusion langagière souvent abordée à la fois comme une fonctionnalité du cerveau ou un phénomène conscient. Quant à dire que la visualisation consciente en tant que phénomène purement subjectif se réduirait à la fonction de visualisation du cerveau, ou dit autrement : que la conscience comme apparaître serait réductible à un fonctionnement cerveau et à rien d'autre, c'est un présupposé qui n'a pas encore pu être vérifié.
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J'm'interroge a écrit : ↑06 juil.19, 10:07
- Le fait qu'agir sur A a un effet sur B n'implique pas forcément que A produise B :
Si agir sur A a un effet sur B, cela n'implique que le fait qu'agir sur A produit un effet sur B. C'est tout ce qu'on est en droit de conclure de "agir sur A a un effet sur B".
Or, toi tu en conclus que A produit B, c'est une erreur logique.
BenFis a écrit : ↑08 juil.19, 02:08
Je ne pense pas non plus que le mot "produire" soit adéquat. Mais on pourrait dire que l’activité de A permet l’apparition de B. Ce qui laisse une possibilité à la conscience d'avoir été soit produite, soit tirée d'ailleurs.
Dire "A permet l'apparition de B" serait encore trop peu prudent. Il serait plus prudent de dire : "l'activité de A correspond à des modifications dans B".
Je ne dirais certainement pas que la conscience doit être tirée d'ailleurs. Je me contente de mettre l'accent sur ce qu'il est logiquement permit d'affirmer à partir de nos constats et ce qui ne l'est pas.
BenFis a écrit : ↑08 juil.19, 02:08
Et si le B’ qui apparaît au réveil est identique au B qui existait avant de s’endormir c’est donc soit que B a été enregistré quelque part, puis est restitué, soit qu’un mécanisme le reproduit à l’identique.
Dans ce 2ème cas, si B est reproductible à l’infini on peut soutenir que le néant n’existe pas pour la conscience; sinon, si B est privé à tout jamais du moyen d’apparaître, la conscience se trouve donc
stricto sensu anéantie.
Du point de vue du vécu conscient, il n'y a jamais d'interruption. Il apparaît toujours quelque chose, incessamment, c'est un fait vérifiable par chacun.
Les éventuelles "interruptions" constatées de l'extérieur lors d'un coma profond par exemple, ne changent rien à ce constat , ces "interruptions" n'étant pas vécues consciemment.
BenFis a écrit : ↑08 juil.19, 02:08
En ce qui me concerne, « l’activité cérébrale ». n’est pas un « apparaître » mais ce qui fait apparaitre la conscience. Si le moyen disparaît, la conscience aussi - cela reste néanmoins une supposition et non une croyance.
Oui, tout-à-fait, c'est une supposition que tu es en droit de faire en bonne logique. Mais en bonne logique tu ne peux pas affirmer que c'est le cas.
BenFis a écrit : ↑08 juil.19, 02:08
Tu as posé la question : « Comment quoi que ce soit qui existerait d'une manière ou d'une autre, pourrait ne plus être d'aucune manière ? »
C’est une sacrée question que je me pose depuis longtemps. J’imagine que lorsque les conditions qui créent un phénomène ne sont pas reproductible à l’identique elles ne pourront jamais faire (ré) apparaître exactement le même élément. On pourra faire autant de copies que l’on voudra, l’original aura irrémédiablement disparu.
Nul ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. (Héraclite)
Ce sont des ressemblances (autrement dit des similarités dans les apparaîtres) qui font que l'on parle d'identités qui se perpétuent.
BenFis a écrit : ↑08 juil.19, 02:08
Dire que la probabilité de rien = 0 n’a pas de sens ; c’est comme diviser 0 par 0.
Qui dit que ça n'aurait pas de sens ou que ce serait similaire à 0/0 ?