Estrabolio a écrit :Est-ce que vous vous rendez compte qu'il a fallu par exemple attendre le 19ème siècle pour qu'on admette que le cerveau avait un rôle dans la réflexion ! Eh oui, cela parait fou mais la Bible disait que c'était le coeur le siège des pensées, il était donc blasphématoire de contredire la "vérité" biblique. Comme le démontre Vic, ce qui est dangereux c'est le fait d'imposer comme vérité fondamentale une chose non vérifiable.
Le "coeur de l'homme", dans la Bible, c'est "l'esprit de l'homme", pas le coeur, d'où jaillit le sang qui donne vie au corps.
"Or, une préoccupation entra dans leur esprit, savoir lequel d'entre eux pouvait bien être le plus grand.
Jésus, voyant la préoccupation de leur coeur, prit un enfant, le plaça près de lui et leur dit:(Luc 9, 46-48)
Quand l'Ancien Testament et le Nouveau Testament ont été écris, l'homme ne connaissait pas grand chose sur son corps et ses organes. Ce qu’il avait constaté, c’est que l'amour, la peur, l'excitation, les émotions intenses, ressentis dans notre esprit, avaient un impact sur leur corps. C’est ce qu’on comprend ici :
" « Et ils se dirent l'un à l'autre: " Est-ce que notre coeur n'était pas brûlant en nous, lorsqu'il nous parlait sur le chemin, tandis qu'il nous dévoilait les Ecritures? (Luc 24, 32) )
Le cœur, dans l’Ancien Testament, comme dans le Nouveau, c’était « les entrailles » :
« Mon bien-aimé a passé la main par le trou de la serrure, et mes entrailles se sont émues sur lui. » (Cantique 5, 4)
C’est ce qui explique, que les hébreux, faisaient brùler la graisse qui entourait les entrailles (les reins, le foi et les intestins), des animaux qu’ils offraient en sacrifice à Dieu pour retrouver la paix, pour être en paix avec Dieu.
Le Grand-Prêtre qui entrait dans la Tente de la réunion, qui représentait Dieu, vivant au milieu d’eux, il entrait dans les entrailles de Dieu, pour purifier les entrailles de Dieu, qui était offensé par les péchés commis par son peuple, quand le sang de l'animal était répandu sur l'autel ou sur l'arche d'Alliance ; après avoir brûlé la graisse entourant les entrailles de l'animal, qui tenait la place des hébreux pécheurs, ayant besoin de retrouver la paix, dans le pardon de leurs péchés, qu'au Nom de Dieu, le Grand-Prêtre leur donnait.
Et c’est ce que nous nous continuons à faire, quand le dimanche, nous entrons dans nos églises, la demeure de Dieu au milieu des hommes, pour venir confier au Seigneur, ce que nous avons sur le cœur et qui nous remue dans nos entrailles. Nous entrons dans ces églises, pour retrouver la paix, pour entendre à la fin de la messe, la dernière parole que nous adresse le diacre à la fin de la messe : « Allez dans la paix du Christ ».