'mazalée' a écrit : ↑12 oct.20, 00:29
Sauf Disciple que la
croyance en Dieu précède l'intérêt que Dieu porte au simple mortel. S'il croit pas c'est le feu, s'il croit on examine son comportement et après on voit.
C'est écrit dans le Livre.
Ps : C'est un peu comme si pour être considéré comme ton ami, il fallait que toi tu décrètes à un semblable qu'il est ton ami. Ce qui est logique somme toute. Sauf que du point de vue vu des créatures mortelles et de leur Créateur qui surpeuplent cette planète microscopique, elles sont toutes des créatures de Dieu. Normalement.
Donc c'est : tu donnes d'abord, tu es récompensé ensuite.
Et si on s'intéresse juste au bien, à la justice, à la moralité, qu'on s'efforce de les mettre en pratique, mais qu'on ne met aucune étiquette dessus, comme "Dieu", et qu'on ne le fait pas "pour Dieu" ou pour un dieu, mais qu'on le fait pour les motivations que j'ai mentionné ci-dessus, cela vaudrait absolument rien ?
Sinon, une réflexion qui me vient, là, en comparant ce qui est dit dans les Évangiles par exemple, ou même l'Ancien Testament, sur la conduite verbale que les hommes doivent avoir envers leur prochain (comment on doit parler et ne pas parler à son prochain par exemple), et envers "Dieu" (par exemple ne pas le nommer à tout bout de champ) avec ce qui est dit par certains ici sur se forum, les propos qu'ils ont vis à vis des autres en général et qui parlent beaucoup de jugement, d'enfer, etc... je me dis qu'il y a de quoi être sceptique. Sceptique quand au fait qu'ils croient vraiment en ce qu'il disent.
Quelqu'un qui croit vraiment qu'il sera traité de la même façon qu'il a traité autrui par un juge divin devrait faire tout son possible pour être poli, aimable, posé, sans jugement, sans blâme, sans critique d'autrui, etc... Quelqu'un de vraiment convaincu qu'il sera évalué et rétribué à la hauteur de son attitude vis à vis des autres hommes (
comme c'est dit noir sur blanc sans la moindre ambiguïté ni interprétation possible dans la Bible) devrait frémir à l'idée d'émettre ne serait-ce qu'une parole désobligeante vis à vis d'autrui. Non ?
Alors celui qui se le permet régulièrement, a t-il vraiment autant la Foi qu'il le prétend ? Croient-ils vraiment autant ce jugement céleste ? Ah ?
"Que valent mes paroles si mes actes ne s'y conforment pas ?"
Que penser d'une personne qui affirme croire farouchement en Dieu, en son jugement, au Paradis et à l'Enfer mais qui se comporte d'une manière telle qu'elle sera très probablement récompensée par l'Enfer si on respecte les textes biblique ? Cette personne ne doit pas trouver l'Enfer si inquiétant que cela ni le Paradis si désirable non ?
Ah ?
Doit-on vraiment croire de telles personnes quand aux convictions qu'elles prétendent avoir ? Ah ?
J'ai trouvé ceci, qui, je crois exprime clairement ce que la Bible dit d'une telle attitude (
et ce n'est pas moi qui le dit, c'est la Bible) - (et au passage je le répète, de mon coté je reconnais sans problème être loin d'être un parfait disciple du Bouddha, j'y travail un peu tous les jours mais c'est loin d'être facile). C'est très instructif, c'est bien que je retombe là dessus, cela me rafraîchit la mémoire. (
Le Coran non plus n'est guère tendre avec les hypocrite, loin s'en faut).
Sur le site Got Questions : Your Questions, Biblical Answers :
Que dit la Bible de l'hypocrisie ?
Réponse : L'hypocrisie, c'est se comporter différemment de ce qu'on prétend croire. La Bible emploie un terme dérivé du terme grec pour « acteur », qui signifie littéralement « celui qui porte un masque », c'est-à-dire qui fait semblant d'être ce qu'il n'est pas.
La Bible qualifie l'hypocrisie de péché. Elle peut prendre deux formes : agir d'une manière contraire à ce qu'on prétend croire ou mépriser les autres sans tenir compte de ses propres failles.
Le prophète Ésaïe a condamné l'hypocrisie du peuple d'Israël : « Le Seigneur dit : « Ce peuple s'approche de moi, il m'honore de la bouche et des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un commandement humain, une leçon apprise. » » (Ésaïe 29.13) Plusieurs siècles plus tard, Jésus a cité ce verset afin de condamner les responsables religieux de son époque (Matthieu 15.8-9). Jean-Baptiste a traité la foule qui venait se faire baptiser par lui alors qu'elle manquait de sincérité de « races de vipères » et a averti les hypocrites de « produi[re] des fruits qui confirment [leur] changement d'attitude » (voir Luc 3.7-9). Jésus a pris position tout aussi fermement contre la sainteté pratiquée pour l’apparence, en qualifiait les hypocrites de « [loups] en vêtements de brebis » (Matthieu 7.15), de « tombeaux blanchis » (Matthieu 23.27), de « serpents » et de « race de vipères » (Matthieu 23.33).
Nous ne pouvons prétendre aimer Dieu sans aimer également nos frères (1 Jean 2.9). Notre amour doit être « sans hypocrisie » (Romains 12.9). Un hypocrite peut paraître juste extérieurement, mais ce n'est qu'une façade : la véritable justice émane de la transformation intérieure opérée par le Saint-Esprit, pas de notre conformité extérieure à certaines règles (Matthieu 23.5, 2 Corinthiens 3.8).
Jésus aborde une autre forme d'hypocrisie dans le Sermon sur la Montagne : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi enlever la paille de ton œil, alors que toi, tu as une poutre dans le tien ? Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton œil, et alors tu verras clair pour retirer la paille de l'œil de ton frère. » (Matthieu 7.3-5) Jésus n'est pas contre le discernement, ni contre le fait d'aider les autres à surmonter leur péché, mais il nous avertit de ne pas nous enorgueillir au point de devenir tellement convaincus de notre propre justice que nous méprisons les autres. Nous devons d'abord nous examiner nous-mêmes et corriger nos propres manquements avant de nous occuper des « pailles » des autres (voir aussi Romains 2.1).
Pendant son ministère terrestre, Jésus s'est confronté plusieurs fois aux chefs religieux de son époque, les Pharisiens, des hommes versés dans les Écritures, qui appliquaient avec zèle la Loi dans ses moindres détails (Actes 26.5). Pourtant, dans leur obéissance stricte à la Loi, ils cherchaient activement des prétextes afin d'en violer l'esprit. Ils manquaient aussi de compassion envers les autres hommes et affichaient souvent leur prétendue spiritualité afin de plaire aux hommes (Matthieu 23.5-7, Luc 18.11). Jésus a clairement dénoncé leur attitude en montrant que « la justice, la bonté et la fidélité » sont plus importants que la poursuite d'une perfection basée sur des fondements erronés (Matthieu 23.23). Jésus a dit clairement que le problème n'était pas la Loi, mais la manière dont les Pharisiens l'appliquaient (Matthieu 23.2-3). Le terme Pharisien est aujourd'hui synonyme d'hypocrite.
À noter que le fait de dénoncer le péché n'est pas nécessairement de l'hypocrisie. Par exemple, ce n'est pas de l'hypocrisie d'enseigner que l'ivrognerie est péché, si on a déjà été porté sur la boisson soi-même. En tant que chrétiens, nous ne sommes pas parfaits, mais nous continuons à pécher. Ce n'est pas de l'hypocrisie de ne pas être à la hauteur des valeurs bibliques, mais c'est de l'hypocrisie de prétendre croire en Dieu et lui obéir alors que ce n'est pas le cas. Ce serait de l'hypocrisie d'enseigner que l'ivrognerie est péché et de s'enivrer tous les week-ends, mais aussi de croire que, parce que l'alcool n'est pas un problème pour nous, nous avons moins besoin de la grâce de Dieu que ceux qui doivent se débattre contre ce péché.
En tant qu'enfants de Dieu, nous devons aspirer à la sainteté (1 Pierre 1.16). Nous devons « a[voir] le mal en horreur » et « [n]ous [attacher] au bien » (Romains 12.9). Nous devons appliquer une politique de tolérance zéro contre le péché, surtout dans notre propre vie. Tout ce que nous faisons doit être cohérent avec ce que nous croyons et avec notre identité en Christ. Les jeux d'acteur sont faits pour la scène, pas pour la vraie vie.
Et là, normalement, si certains étaient vraiment pieux, ils devraient commencé à se dire : oups... il faudrait peut être que je commence à distribuer les demandes de pardons ici sur le forum pour tous ceux que j'ai maltraité verbalement... parce que sinon c'est l'Enfer qui m'attends. Cela serait l'attitude attendue. En principe. Pour quelqu'un de pieux et cohérent. Et honnête avec lui-même et avec les autres.
Qui ici osera prétendre qu'il pratique la "tolérance zero" face au péché en premier vis à vis de lui-même ?
Tout le monde a besoin d'amour. J'en vois peu ici. Ou alors il est bien caché. Si seulement cela pouvait faire réfléchir certains... si seulement...
Deux idées me viennent qui peuvent être des tests très intéressants, deux fils à créé. Dans le premier, ceux qui le voudront pour dire publiquement les défauts qu'ils se reconnaissent, le dire à tous. De la manière la plus exhaustive.
Dans le second, ceux qui le voudront choisir un autre membre du forum, un actif, de préférence quelqu'un qu'ils n'apprécient pas, dont ils ne partagent pas les idées, et ils devront dire une seule qualité, juste une, qu'il trouve à l'autre.
Et bien sûre je suis prêt a montrer l'exemple, chiche ?